Théorie du complot : quel rapport avec notre quête de sens ?

« Il devient indispensable que l’humanité
formule un nouveau mode de pensée

si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé »
Albert Einstein

L’expression théorie du complot se propage sur nos plateformes publiques. Des gens se demandent :  «Nos élus sont-ils toujours ceux qui décident ? Les données vraiment scientifiques sont-elles celles qui nous parviennent ?  Le monde va-t-il aussi mal que les médias de masse nous le décrivent ?…»

De plus en plus d’entre eux croient que non, que nos populations sont effectivement manipulées. Elles doivent le savoir, car l’heure de se positionner est là, pour chacun et ensemble — mais paradoxalement en tournant les yeux ailleurs : du côté des bonnes nouvelles…

  «Des bonnes nouvelles, vraiment?…»

Nos plus belles analyses socio-politiques ne suffisent pas à comprendre les forces qui se jouent actuellement sur notre planète : celles qui nous manipulent, oui, mais aussi les forces dont nous disposons pour changer les choses.

En bref, il nous faut laisser à d’autres les procès, pour fonctionner dans un autre état d’esprit: bien sûr, apprendre de ce que nous ne voulons plus …mais sans tarder refuser les peurs qu’on nous fait, déplacer notre attention vers ce que nous désirons du fond du cœur.
Car nous énergisons ce sur quoi nous fixons notre attention : ce ne sont pas seulement des enseignements spirituels qui l’affirment, nos scientifiques en ont trouvé des preuves en physique quantique.

Un autre monde est déjà en marche, autrement plus réconfortant, et de plus en plus de gens le ressentent, veulent y participer — sans forcément savoir comment le faire. C’est l’occasion de faire un bond dans notre quête de sens…

 À la source de notre histoire

Les forces de la lumière sombre, comme certains spiritualistes l’appellent, font partie de l’aventure humaine depuis que l’Humanité se serait associée à faire l’expérience de se croire séparée de Dieu pour voir si elle pouvait s’en passer : une grande illusion, un jeu de gagnants-perdants, dont le parcours ne pouvait être que souffrant. (1) Ces forces nous ont rendu service au début en rendant le scénario crédible; et aujourd’hui encore en nous mobilisant pour leur dire non. La Vie a respecté notre liberté, mais l’a fait tourner en expérience pédagogique : elle nous reflète notre état d’esprit, pour que nous le changions s’il nous crée de la souffrance.

Une question d’énergie

C’est passionnant de constater que de plus en plus la science et les spiritualités renouvelées convergent à regarder les choses d’un point de vue énergétique : tout est vibration, tout a un taux vibratoire qu’on peut mesurer. Ça nous donne une piste de compréhension renouvelée ici, décisive pour la suite.

On nous enseigne que d’un côté ceux qui ont pris goût au pouvoir vont le perdre peu à peu, car ils ne pourront pas résister à l’intensité des impulsions lumineuses croissantes en provenance de notre soleil — influx confirmés par la NASA.
Et à l’inverse, on affirme que plus nous allons élever notre taux vibratoire individuellement et alors enrichir la montée de conscience collective, plus nous allons pouvoir absorber de tels influx lumineux, et créer une masse critique capable de générer un changement positif — faisant perdre pied aux forces qui veulent asservir l’Humanité.

Un virage stratégique à mettre au point

Inspiré d’Einstein, on pourrait dire : «Vous ne pouvez pas changer une réalité en restant dans l’énergie qui l’a créée». L’Homme de Galilée, il y a 2000 ans, nous a dit la même chose : «Laissez les morts enterrer leurs morts».
Quand on y pense, ce n’est pas une affaire de bien ou de mal, de vertu, mais bien d’efficacité : utiliser des stratégies que la Vie soutient, délaisser celles qui nous ont mis en survie. C’est donc travailler à renouveler la vie, plutôt que de nous appesantir sur ce qui la défigure en restant sur un mode attaque-défense.
Nous attirons à nous ce que nous entretenons dans notre état d’esprit, personnellement et collectivement — tout comme dans nos jardins nous donnons vie aux plantes que nous arrosons. C’est de nous rappeler que la Vie nous a faits co-créateurs avec elle et nous dit à sa façon : «Là où tu vas fixer ton attention, Je comprendrai que tu vois ton bonheur de ce côté : c’est là que Je vais multiplier les fruits».

En pratique, face aux réseaux de lumière sombre :
– Nous poser en observateurs; refuser la peur, sans nous impliquer, sans nous en affecter.
– Affirmer ce que nous préconisons pour une Nouvelle Terre; envoyer de la lumière à ceux qui sont encore enlisés dans le sombre; pardonner, laisser aller…

J’aime bien l’expression annoncer plutôt que dénoncer. Par ex., certains s’enorgueillissent  d’avoir dessiné la carte du racisme ou de l’islamophobie : c’est un modèle dualiste du passé. Nous avancerons plus vite, avec des résultats plus durables, à dresser la carte des bienveillances systémiques déjà observables autour de nous : inspirons-nous-en, amenons ça plus loin. 
Dans le premier cas, nous perdions courage et peu de changement se produisaient, dû à la culpabilisation mutuelle. Dans le second, notre énergie remonte et nous connecte à notre pouvoir intérieur; ça nous solidarise et des solutions apparaissent déjà à portée de vue.
Dans une vidéo qui mérite le détour, Frédéric Burri résume ainsi cette attitude : « Mettre notre attention sur ce qui fait défaut dans ce monde, plutôt que sur ce qui le contamine. » (2)

Dans notre expérience personnelle :
La même chose : nous avons nos propres complots intérieurs résiduels : inquiétudes, culpabilités, jugements… Il ne s’agit plus de régler nos problèmes, restant dans le mode victimes : ils vont se dissoudre d’eux-mêmes peu à peu si nous en accueillons la vérité avec bienveillance …en repassant tout de suite en mode création — car à notre racine c’est notre unique nature. À chaque fois que nous tournons les talons du côté de la joie et de la paix intérieure, nous nous re-connectons à nos soifs profondes : elles sont nos guides les plus sûrs pour créer l’avenir autrement. Alors nous libérons notre pouvoir d’action et l’énergie pour nous y mettre.

Une toute autre confiance en l’avenir

« On est au commencement du monde »
Fred Pellerin

Oui, nous marchons vers des changements jamais vécus à cette ampleur : nous allons reconfigurer notre monde, rien de moins. Il faudra du temps encore, c’est sûr : de vieux réflexes sont à dissoudre, de nouvelles perspectives sont à digérer.
Mais ça fait toute la différence si nous passons à l’action portés par la confiance.
Sur quoi la fonder? Chacun a ses raisons. Personnellement j’entretiens deux convictions : d’abord que tout changement est un enfantement; il démarre de l’intérieur avant d’être visible au dehors. Ensuite, qu’à chaque pas que nous faisons, la Vie en fait mille à nous aider.
S’il est vrai que l’amour est la signature de la Vie, il aura le dernier mot forcément.

Une image pour garder ce virage à l’esprit : chaque instant douloureux nous met devant un trou et un portail. L’un va nous garder en survie, l’autre nous refait passer du côté de la vie… Qu’allons-nous choisir dans notre journée ?…

Bob Marley, vous connaissez ?…

Comme il est question de nous mettre dans une autre énergie, que diriez-vous de terminer en réécoutant cette chanson devenue légendaire? : One love

 

Denis Breton

__________________
(1) Les moins familiers avec ce blog aimeront consulter l’article qui lui a donné naissance : Une bien belle histoire.
(2) Frédéric Burri, « Le grand complot contre l’humanité – Comment (s’)en sortir ? » — (26 min.)

2 réflexions au sujet de “Théorie du complot : quel rapport avec notre quête de sens ?

  1. Ton texte nous a amenés à revenir à la question de quête de sens.
    Lise se demande si cette expression ne se résumerait pas à la recherche de notre mission de vie propre à chacun.
    De mon côté je sens toujours un malaise face à cette question de quête de sens dans le contexte d’une rencontre spirituelle. Car si nous sommes là, c’est qu’on a déjà trouvé un sens, une direction qu’on veut poursuivre même si on ne voit pas tout à fait clairement l’issue vers laquelle nous nous dirigeons.

    Il y a beaucoup de choses qui sont très claires dans ton texte telles l’unité à retrouver, refuser la peur… Par contre le paragraphe débutant par «J’aime bien l’expression annoncer plutôt que dénoncer » n’était pas claire pour ni l’un ni l’autre, probablement à cause de certains mots qui ne nous sont pas familiers comme bienveillances systémiques, culpabilisation mutuelle.

  2. Merci, Claude, de souligner l’étrangeté de la notion de quête de sens, pour une personne qui comme toi fait tout un cheminement spirituel déjà.

    Dans un vieux psaume de la Bible on trouve cette exclamation intrigante : «Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Eternel ! »
    Se pourrait-il que notre quête de sens se continue toujours, en fait ? Si nous avons une soif innée de nous relier à la Source, je me dis que nous n’aurons jamais fini d’absorber toute la lumière nécessaire à rejoindre le cœur de Dieu sans «péter au frette», comme on dit en québécois.
    Autre chose dans mon expérience m’en donne aussi la conviction : je ne fais pas que recevoir un sens de la vie, je le crée aussi.

    Vois-tu, comme toi je pense ne plus pouvoir me passer d’un sens à ma trajectoire. Par exemple, ça change bien des choses pour moi d’en être arrivé à croire que Dieu n’est qu’amour, que la justice existe même si je ne comprends pas toujours comment elle fonctionne, ou que je peux décupler mon bonheur à entrer en complicité avec Lui-Elle : ça me met par moments le cœur en danse, et ça me donne confiance en l’avenir peu importent les coups durs.
    Mais ça ne s’arrête pas là. J’ai besoin de sens au quotidien, et ça tourne beaucoup autour de la cohérence pratique que j’arrive à établir entre ces belles visions et ce que j’en fais au jour le jour. C’est tantôt dans ma façon de prendre mes décisions, de réagir aux événements, de me relier avec les gens, ou encore de faire face à une émotion difficile.

    C’est là que je deviens créateur du sens et ça se passe plusieurs fois dans une journée. En fait à chaque fois que je me repose la question que formulait admirablement Neale Donald Walsh, dans la série Conversation avec Dieu : «Que ferait l’amour maintenant ?…»
    À chaque fois que je repars de là, j’ai l’impression pour un instant de vivre la même chose que la Source qui crée du neuf : j’invente une façon sur mesure d’incarner l’amour, qui n’a peut-être jamais existé dans l’Univers ! et qui vaut pour cet instant. Et alors je touche du doigt le cadeau que je crois être venu faire au monde.

    Ça m’arrive par exemple quand j’ai devant moi une personne qui juge ou semble prendre plaisir à en écraser une autre : je décide de la regarder comme une personne blessée ou apeurée, qui ne cesse pas d’être magnifique par nature : c’est qu’elle s’ignore encore, n’a pas appris combien marcher dans les souliers d’un autre peut être satisfaisant. Alors, il m’arrive de lui pardonner ça, et ça m’aide à ne pas m’en affecter plus qu’il faut.

    Le sens que je reçois pour voir de loin, celui que je crée pour voir de proche, me deviennent lentement aussi essentiels que respirer ou manger …du chocolat ! Ma quête devient une conquête. Et il y a un mot que je n’écris plus pareil : croît-sens…

    Denis Breton

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