VERS VOTRE PENSÉE DU JOUR

moine sagesse sourireRegards qui portent loin…
Brins d’émerveillement ou de tendresse…
De quoi inspirer votre propre pensée du jour

 

Celui qui vous les offre, c’est mon Moine-qui-voulait-danser : regardez dans les yeux ce vieil espiègle, un peu alchimiste sur les bords.

Demandez à votre cœur ce qu’il en pense, puis oubliez tout, sauf votre goût de vivre.
Car ce vieux sage est incapable de mourir… 

…sinon de rire



Ma résolution du Jour de l’An: cuisiner l’instant amoureux

Qu’est-ce que je me souhaite pour cette nouvelle année?.. Humm…
Figurez-vous que c’est en coupant le pain que j’ai été inspiré: distrait un moment, je me suis coupé au doigt.

Tiens, tiens…
Et si je choisissais pour cette année de cuisiner mon attention à l’instant, attentif à être tout là dans un geste à poser, un désir qui monte, une rencontre,…
Et si, même, je m’installais par avance dans un esprit de bienveillance pour accueillir pareil instant?

Peut-être aimerez-vous amener un peu plus loin cette réflexion avec moi…

Comment réagissez-vous aux synchronicités …et qu’en faites-vous?

J’aimerais faire écho à un message de ceux que j’aime appeler «mes amis Arcturiens». À chaque fois ils trouvent le tour de saupoudrer une cuillerée de confiance au cœur de notre quotidien, pour la consolider en nous, ou pour en élargir le sens encore. Le message d’aujourd’hui porte sur les synchronicités.

Personnellement il m’en arrive plusieurs fois par jour, et ça depuis des années: devant l’horloge de la maison ou celle de l’auto, par exemple.
Pas besoin de croire en la valeur de la numérologie. Le plus souvent je ne sais pas en décoder la signification précise, il me suffit de ressentir comme si on me disait «Fais confiance, la Vie est avec toi…»

Voici donc un extrait de ce message. Je vous propose d’en écouter la résonance en vous, tout simplement…

Prendre mon bain dans l’amour

Aimer est la nature même de la Vie à sa Source

Aimer est le seul regard de la Source sur moi

Aimer est mon unique nature

Aimer est mon seul outil
porte-bonheur, porte-croissance, porte-service

Aimer recommence par moi
puis se propage naturellement…

Aimer est à ouvrir chaque porte
pour moi…, et pour notre Humanité à réenchanter…

Denis Breton

Par les temps qui courent, avancer à la vitesse du cœur…

Où en suis-je avec les «Je devrais…»?  Et si je les remplaçais par un «Qu’est-ce qui me ferait me sentir bien?…» Bref, voyager à la vitesse de mon cœur.

Dans le contexte actuel où notre monde tourne comme un hamster en cage, faire le pari que notre cœur sait, que notre ressenti y mène tout droit, et avoir le courage de mettre ce ressenti en mouvement : voilà probablement un de nos plus grands rendez-vous de maintenant.
Autrement nous allons plus que jamais être girouette au vent des émotions, et celles-ci nous parlent plus facilement de nos peurs, de nos insuffisances, de nos reproches à nous-même et à d’autres.

Oui, mon ressenti de l’instant me parle de mon vrai moi, de l’audace à m’en rapprocher. Et sa vibration rejoint le monde plus vite qu’à la vitesse de la lumière …pour le faire danser un peu plus, ou pour l’apeurer davantage.

Vous aimerez sûrement parcourir le petit texte qui suit, où Nicky Hamid en décrit magnifiquement la dynamique: Shoulds (Les ‘je devrais…’). (1)

Denis Breton
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(1) Nicky Hamid:  Le site de l’auteur.

Pouvons-nous changer l’autre?

Plusieurs qui lisent ces lignes sont bien en chemin de quête de sens, et sont même approchés par des gens en désarroi qui ont senti leur paix intérieure.
C’est une joie alors de leur partager ce qu’on comprend mieux de la vie, ce qui alimente notre confiance …réalisant quelquefois après coup que notre enthousiasme nous a emporté, qu’on a beaucoup parlé.

Qu’en a retenu l’autre? La personne se sera-t-elle sentie libérée, aura-t-elle trouvé là une énergie pour se mettre en mouvement? Ou se sentira-t-elle plus mêlée, en reproche à elle-même de ne pas reprendre pied plus vite?…

J’ai vécu ça récemment, et deux fils conducteurs me sont apparus plus clairement pour ajuster ma façon d’accompagner quelqu’un qui souffre.

-Ce n’est pas ce que je lui aurai dit qui importe, mais ce que la personne se sera dit à elle-même dans ses propres mots, voyant un peu plus clair dans son monde émotif.

-Si j’ai à la convaincre de quelque chose, ce n’est pas de changer, mais plutôt de se rapprocher d’elle-même avec plus de tendresse. Car quelque chose en elle connaît l’être magnifique qu’elle est à sa racine. «Deviens ce que tu es» est un plus vrai message.

J’en sors avec l’envie d’écouter la personne davantage. À s’exprimer plus encore, elle arrivera à mieux s’entendre…

Denis Breton

L’état du monde nous bouscule à choisir notre plus grande vérité

Nous vivons un sacré paradoxe: il faut que la vérité se fasse sur ce qui se passe dans notre monde, pour avoir envie d’en générer un autre.
Mais c’est en mettant notre énergie à construire où regardent nos soifs, plutôt qu’à dénoncer où regardent nos peurs, que nous allons y arriver. C’est en apprenant une plus grande vérité: celle que nous avons tout ce qu’il nous faut pour créer ce monde renouvelé.
Marie-Odile Sansault nous le dit ici à sa façon:

«Dans cette période, 3 grands chemins se montrent à l’humanité pour continuer la suite de son expérience…

  • …le chemin de la matière en tant que seule réalité, tangible et objectivable par nos sens, compréhensible par notre intelligence,
  • …le chemin de la spiritualité qui sépare le créateur et la création et voit le salut de l’homme après la mort du corps et du personnage, au-delà de l’existence terrestre, une fois arrêtée la roue des incarnation,
  • …le chemin de l’Unité qui invite à voir le Divin dans tout ce qui est, dans tous les éléments de la création y compris les humains, qui rappelle à chacun qu’il est un dieu souverain qui crée en permanence le réel qu’il observe et avec lequel il est en relation.»  (1)

Denis Breton
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(1) Marie-Odile Sansault, «L’épée michaélique nous invite au choix de la voie qui nous convient».

Que veulent nous dire nos souffrances?

«Chaque souffrance est une résistance à la vérité de ce que nous sommes.
À chaque fois que nous souffrons, c’est que nous résistons à nous gouverner à partir de notre vérité: nous croyons que l’humain que nous sommes serait plus à même de piloter le navire que le ferait notre moi divin.
Pourtant, notre embarcation deviendrait beaucoup plus simple à piloter.»

Voilà en substance ce que partageait Marie-Odile Sansault au cours d’un Regard de vérité. (1)

J’ai beaucoup apprécié cette clé de lecture pour prendre du recul sur mes malaises: à quoi est-ce que je résiste? qu’est-ce que je ne sais pas traiter amoureusement encore?…

Et d’autant plus lorsqu’elle a conclu: «…Accueillir nos souffrances est le chemin vers la joie».

Denis Breton
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(1) Marie-Odile Sansault, Regard de vérité tenu en Ardèche, Jour 3, 1 sept. 2023:
https://www.youtube.com/watch?v=qyJDUR6S45w

Entretenir notre joie de vivre …à plusieurs

 

À quand remonte votre dernière pitrerie, ou une belle gaffe devant des amis? Tout le monde pouffe de rire, les enfants accourent pour voir ce qui s’est passé, et l’instant d’après les conversations s’animent plus encore…

Ça vous a fait oublier cette nouvelle-catastrophe lue dans un journal ou écoutée sur les ondes : «…pas encore une!»
Vous étiez resté-e un bout de temps à jongler, sentant votre niveau d’énergie baisser tout d’un coup: le courage vous avait manqué pour vous remettre à votre tâche, … surtout si vous étiez seul-e pour absorber ça.

Journaux, télévision ou Internet : que risquons-nous si nous n’avons pas tout lu, tout vu, tout entendu?… Peut-être de conserver l’envie de dire oui  à la moindre occasion de nous joindre à une fête, à un groupe d’amis, à un événement qui nous remonte le moral : on reçoit les confidences d’un premier, on donne un coup de main à un autre,… et on revient à la maison en se surprenant à fredonner une chanson.

Je me rappelle cette vieille tante bonne comme du bon pain, qui disait en nous regardant du coin de l’œil : «le bonheur ça se décide, p’is ça se pratique à plusieurs…»

Denis Breton

Pour traverser la turbulence, grimper pour voir plus haut…

Des gens sont étonnés d’apprendre que nous n’allons pas tous vivre les secousses de notre monde avec la même intensité.
Nos voies deviennent parallèles : ceux qui restent rivés aux mauvaises nouvelles et à leurs sources de conflit vont les amplifier en eux, et alors désespérer d’eux-mêmes, du monde, de l’avenir. Ceux qui se connectent au beau, aux gens optimistes et d’idéal, ou aux Forces de la vie de l’intérieur, vont encore garder le sourire, se surprendre d’avoir enjambé le bois mort sans s’y barrer les pieds.

Se peut-il que tout commence par ce que nous choisissons de regarder?… Ce qui nous tire vers plus de vie, ou ce qui nous tire vers plus de mort.
J’ai le choix de mon regard, il redevient ma connexion à la vie: semence de bonheur, là tout de suite; semence de confiance en demain: la conviction que notre Humanité aura retrouvé son envie de chanter.

Dans l’heure qui vient, de quel côté pourrais-je bien tourner mon regard?…

Denis Breton

Quand je m’éveille je m’é…mer…veille

Se sentir en connivence avec un bambin qui rit de s’entendre rire…  avec des aînés victimes d’un cornet de crème glacée qui leur fond sur la barbe ou dans les mains…  ou avec une fleur qui pousse à travers une fissure du béton, et qu’on enjambe pour ne pas l’écraser…

Vous arrive-t-il de vous sentir en communion avec un arbre, une personne…, ou d’ouvrir sur une pensée tout d’un coup lumineuse pour vous, au point de déclencher une émotion inattendue? Vous savourez ça, comme hors du temps…

Ce sont des moments bénis. Ça ne fait plus sens de séparer le dedans et le dehors, l’autre et moi, comme si c’était une connexion continue, marée d’un océan qui emporte tout, nous contient: chaque goutte d’eau y a sa place, son importance…

Quelque part du fond de nous, alors, un merci à la Vie émerge,  sans besoin de mots, d’images: on est bien avec la vie, ça devient un partenariat sacré. Vous vient-il un mot pour le dire?…

Denis Breton

Lorsque vous entrez dans une forêt…

La capsule qui vient — Lorsque vous entrez dans une forêt... — reflète  notre lien mystérieux avec la nature, végétale et animale, en fait avec tout ce qui vit. 

Elle est d’Omraam Mikhaël Aïvanhov, un mystique d’origine bulgare, bien connu en France au 20e siècle.

Reconnu entre autres comme vulgarisateur des lois cosmiques, il mettait en valeur l’unité du vivant, les connexions qui relient le microcosme et le macrocosme de la vie.

Denis Breton

Merci! …d’autant plus que je l’ai choisi

Chaque fois que je lis une communication venant de cette source, j’en sors avec un sentiment de pouvoir sur ma journée.
Pour un instant, les angoisses du monde, mes propres tracas de parcours,  se désagrègent à pareil lever de soleil.

En voici un spécimen, à propos d’un simple «…Merci…»

Le donner pour le recevoir

Depuis mon enfance j’ai longtemps mastiqué, comme pour en capter toute la vitamine, les paroles qu’on a attribuées au Christ : «Fais aux autres ce que tu voudrais qu’il te soit fait».

Avec le temps, mon petit doigt m’a dit que j’allais défigurer cette proposition si je m’en faisais une exhortation morale: «tu dois…» — comme l’était la vision que je devrais aimer les autres plus que moi-même : quelque chose là forçait la vie.

J’ai trouvé ici une des compréhensions les plus lumineuses que je connaisse à propos de l’amour. Aimeriez-vous y regarder de plus près avec moi?…

« Elle est méchante ! »

Un jour, une femme en colère prend le chemin avec son baluchon, tandis qu’elle rumine en elle-même «Elle est méchante!…», «Elle est méchante!…»

— Voici un petit conte aussi lumineux qu’imprévisible dans son dénouement.  Entendu de Marie-Ève Thiry, Alby-Rodez, FRANCE.
À savourer dans notre page PÊCHEURS DE PERLES

Denis Breton

8 mars: Merci de nous apprivoiser au féminin de la vie

À vous toutes, bonne Journée internationale des droits des Femmes !
…Et à nous tous, plus largement, bonne journée pour célébrer le féminin de la vie.

Oui, merci de nous refléter la beauté, de nous enraciner à la Terre. Merci pour votre attention innée, aussi, à recréer l’harmonie quand nous la perdons de vue. Tant de fois vous nous ramenez à passer de la tête au cœur : il n’y aura que ça pour faire respirer notre monde à nouveau…

Cette journée nous parle justement aussi des femmes qui n’ont pas le cœur à danser, bafouées dans leur dignité ou dans leurs droits. Je propose ici d’entrer en esprit avec les jeunes femmes d’Iran et d’Afghanistan, ou celles exposées à l’excision dans les pays où on la pratique encore …et tout autour de nous, avec ces femmes qui peinent à trouver réponse à leurs besoins dans un contexte de violence dans le couple ou de vie monoparentale.

Qui sait si dans les années à venir nous appellerons cette journée tout bonnement la Journée du cœur?…

Denis Breton

Ce que je gagne à m’installer dans l’amour

J’aimerais prolonger un moment la réflexion que je vous soumettais dans l’article précédent: «…C’est parce que tu n’as pas assez d’amour».

Je peux brasser des idées, qui vont rester de beaux concepts : nous sommes tous Un; l’amour est ma vraie nature; mon état d’esprit crée,… C’est réconfortant.
 
Une rencontre difficile m’a donné l’heure juste sur ce que j’en avais digéré : «…Descend plus creux dans l’expérience. Connecte-toi à la  saveur  d’être installé dans l’amour — ne serait-ce que dans cet instant. Goûte-le… ressens la différence…»

Dans ces moments privilégiés, tu n’as plus peur de ce qu’une autre personne peut penser sur le monde; ou sur toi si elle te juge, t’évalue. Dans ce moment qui te sort du temps, la chaude couverture de l’état amoureux t’enveloppe et te protège.

Tu te surprends alors à regarder l’autre avec d’autres yeux. Un peu comme il y a 2000 ans, quand l’Homme de Galilée rencontrait la Samaritaine au puits de Sarepta, et lui a dit : ‘’Si tu savais le don de Dieu…’’ » En toi une voix murmure: «…Tu peux venir te chauffer, si tu veux…»
Si la personne tourne les talons, c’est correct aussi. Tu te prends à savourer encore le feu qui t’habite, et d’un grand souffle,  à lui envoyer sa lumière…
Alors il n’y a plus de théorie, que la joie de te retrouver dans une autre énergie, léger.

Denis Breton

«…C’est parce que tu n’as pas assez d’amour»

Au poste d’essence, j’étais heureux de retrouver la jeune femme rayonnante qui me reçoit souvent à la caisse. Cette fois, elle m’a pris de court pas à peu près! J’essayais d’activer le paiement automatisé sur ma carte de débit, et zut, ça ne marchait pas.
Elle me regarde avec un sourire complice à faire fondre la neige, et me dit tout bonnement «…C’est parce que vous n’avez pas assez d’amour!»
 
Bien que je l’ai sentie complice, ça m’a fait réfléchir…
Les gens qui creusent en quête de sens savent que l’amour est le grand carrefour. Ils voudraient  aimer — je m’inclus! Mais ça n’est pas devenu réflexe encore tout le temps. Et quand un plus grand bonheur tarde à le prouver, ça nous prend toute notre persévérance. Serait-ce parce que nous ne croyons pas encore, pour de vrai, que l’amour est le seul outil qui fonctionne à long terme?

Outil… En pelletant la neige ce matin, je me pratiquais à appuyer la gratte sur ma cuisse avant de la basculer de côté, pour épargner mon dos. J’ai repensé à Benoit, mon vieil ami artisan : en refaisant ma galerie avec lui, je m’échinais pour arracher une planche bloquée dans ses clous rouillés.
Benoit m’a regardé avec un sourire en coin, a fouillé dans sa caisse d’outils, trouvé son pied de biche: la planche, il l’a déplacée sans effort.
«Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde» aurait dit Archimède. Benoit savait ça d’instinct.
Levier… un autre nom qu’on pourrait donner à l’amour?…

Denis Breton

Aujourd’hui jour de tendresse: que me dit mon cœur sur mes relations?…

Sur les ondes radio, une personne exprimait sa vision des relations affectives. Elle a encouragé à ne jamais craindre de s’engager dans l’amour, malgré les risques de blessure.
Elle a ajouté à peu près ceci : «Nos relations amoureuses vont finir un jour ou l’autre, que ce soit par la mort ou autrement. On se fait croire que l’amour va durer toujours, mais c’est une façon qu’on se donne pour ne pas avoir mal…»

À mes yeux, cette personne nous amenait à considérer que l’amour et la peur ne font pas bon ménage. Elle nous mettait sur une bonne piste déjà.
Sauf que mon cœur me dit autre chose pour la suite. Quelqu’un que j’ai aimé, d’amitié ou d’amour, je crois que je l’aimerai toujours, car l’amour est ma seule nature, et celle de l’autre aussi.
C’est juste que nous n’avons pas le tableau d’ensemble pour situer une relation, hors du temps tel que nous le connaissons.
Qu’en savons-nous, plongés dans notre expérience actuelle bien limitée, si nous n’avions pas ensemble une relation de longue date précédant notre incarnation sur ce coin de terre, tout comme si elle ne va pas se poursuivre pendant des lustres par après dans d’autres espaces?

Pour moi, un regard risque d’être proche d’une plus grande vérité: c’est de me dire que si je me fais un point de vue craintif, ce n’est pas la peine d’aller plus loin : c’est sûr qu’en partant je suis dans l’erreur. C’est alors l’heure de faire la paix, puis d’écouter un peu plus avant ce que me dit mon cœur.

«Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas», écrivait Blaise Pascal dans ses Pensées. Notre tête analyse ce qui nous a fait mal, notre cœur nous raccorde à ce que nous sommes en profondeur et dont nous parlent nos soifs tenaces.

Quel est votre propre regard?…

Denis Breton

Apprendre à compter de 8 milliards jusqu’à Un – EXERCICE

Note de l’éditeur:
Je publiais cet article en novembre dernier. J’ai cru bon ici de l’enrichir et de lui greffer l’exercice qu’on y trouve aujourd’hui.

Ah! je me souviens…
Je me revois à ma première journée d’école: je trouve ma classe, je regarde qui est autour, et cherche mon pupitre… . Ah!… vite, j’ouvre le panneau: il y a déjà des crayons et un livre avec plein d’images.

Une belle dame entre, nous regarde…. Elle s’adresse à tous, mais je sens qu’elle me parle à moi. Ah son sourire! Je me sens tout de suite en confiance. Je l’entends encore aujourd’hui:

«En calcul cette année, je te propose un exercice inattendu. Tu auras tout le temps qu’il te faut pour te pratiquer, et ça pourrait bien devenir captivant: aimerais-tu apprendre à compter de 8 milliards jusqu’à Un?…»

Ai-je rêvé ça, ou c’est la Vie qui me l’a chuchoté?…

Notre conquête de sens : nommer nos victoires en chemin…

Méditer au soleil couchantCes dernières années, nous en avons mis de l’énergie à nous attrister sur le sort du monde, aussi à rester debout durant l’épidémie sanitaire. Dans le même temps, nous avons progressé dans notre quête de sens, pas toujours compris à vouloir le partager à notre entourage. Et nous en avons mis de l’attention à lâcher prise sur ce qui n’est plus pour nous, tout en repoussant nos frontières intérieures.

Vous arrive-t-il de vous arrêter à regarder ce chemin parcouru, jusqu’à nommer vos raisons de fierté? Déjà légitime, ça l’est plus encore aujourd’hui qu’hier. Car nous avons besoin de tout notre enthousiasme pour répondre «…présent-e !» au grand chantier du monde en train de s’enfanter.

Un monde foutu ou plein de promesses? Tout dépend lequel nous laissons déjà vibrer en nous

Une émotion me gagne au moment d’écrire ces lignes: malgré les soubresauts de notre monde, j’ai tant de raisons de trouver la dynamique de la vie admirable. En voici une.

Les gens qui décident de se renouveler dans leur vision du monde passent par diverses étapes, suivant le côté où ils regardent. D’abord, on les voit délaisser les jugements qui dépriment à propos de l’état du monde et ses leaders : ils se branchent sur leur soif d’un nouveau printemps pour l’Humanité. Belle étape déjà, immédiatement réconfortante.

Une deuxième étape les attend, plus satisfaisante encore, à mesure qu’ils concentrent leur attention à élever leur vibration intérieure — misant sur l’amour et le ressenti de l’instant.
Ils s’aperçoivent alors qu’il se crée comme deux couloirs d’expérience : tandis que les aigreurs du monde leur coulent comme sur le dos d’un canard, d’autres parfois juste à côté semblent empêtrés dans la toile d’araignée des mauvaises nouvelles, tricotées de peurs et de luttes pour un temps encore.

Plus ils prennent soin de leur vibration intérieure, plus ils aperçoivent de signes d’un déjà là  de notre réveil collectif. Leur énergie et leur confiance montent, devenant leur cadeau au monde: cette musique dont il a bien besoin pour enjamber les obstacles et trouver son nouveau pas de danse.

Denis Breton

Pour changer l’avenir, attaquer une virilité devenue toxique?…

Mathieu Bock-Côté, dans un article récent*,  dénonce une tendance sociale qui voit le masculin désormais toxique, au point qu’elle stigmatise les garçons, incite à tout uniformiser, jusqu’à vouloir abolir les genres.

Les polarisations qui ont structuré nos sociétés ne tiennent plus: nous avons mal à nos adversités. Pour changer l’avenir, il nous faut desserrer le corset: dissoudre les limites, réunir ce qui paraissait s’opposer.
L’alliance du masculin et du féminin sont un bel exemple. Je suis fait des deux: mon masculin me stabilise, me donne une direction; mon féminin me met en mouvement, intègre tous mes morceaux.
Nos jeunes le ressentent plus encore, eux qui sont préparés pour demain. Et tous nous pressentons que la tête doit plus que jamais se mettre au service du cœur.
danse de groupe

À l’instant je savourais un spectacle d’André Rieu et son grand orchestre. L’émotion monte, la joie éclate, des foules se déplacent. Quel est donc leur secret?…
Serait-ce cette magie justement de faire un seul chœur avec des voix qui vibrent de façon singulière?

Je me disais : «…Quelque chose là préfigure l’avenir».

Denis Breton
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* Mathieu Bock-Côté, «La guerre contre les garçons», Le Journal de Québec, 2023-02-01.

Inventer des mitaines qui fond chaud au cœur…

Tendez l’oreille dans une rencontre de famille: peut-être entendrez-vous cette devinette candide, que j’adore : « Qui a inventé les mitaines?…»
On dit qu’un enfant a répondu «…Un nu-mains».
On ne lui a pas demandé comment ça s’écrivait !

À la réflexion, trouve-t-on plus belle parabole pour décrire l’aventure d’un humain sur terre? Un mot à double sens, qui nous parle d’une aventure à se geler les doigts …et surtout le cœur.

En effet, l’affirment des sources spirituelles qui réinterprètent l’histoire d’Adam et Ève : nous aurions choisi pour un temps de venir faire l’expérience inédite de nous croire séparés de la Source créatrice, pour voir si nous pourrions nous en passer.
‘Faut croire qu’il nous fallait du piquant, nous qui avions le cœur au chaud de toute éternité.  Car nous allions souvent greloter dans des rapports humains qui nous feraient goûter à la peur et à l’abandon, parfois même à la violence,…
Quand le sens nous manque, ça nous met au défi de créer autre chose: «Quelle sorte de mitaines pourrions-nous inventer qui remettraient des cœurs humains au chaud, à commencer par le nôtre?…»

Chers couturiers et couturières, bienvenue dans la peau d’un nu-mains…

Denis Breton

Traiter amoureusement ce qui n’est pas aligné avec ma joie

Nicky Hamid, ce grand vulgarisateur *, nous propose une synthèse qui vaut de l’or, et me semble s’aligner sur les meilleurs enseignements spirituels actuels.

Sa perspective: nous sommes entrés dans une nouvelle énergie. Ce qui nous traverse et nous fait mal encore n’est pas réel : c’est une trace de nos peurs de la vie dans nos mémoires subconscientes.
Seuls l’amour et la joie vont durer après ce grand nettoyage, car ils sont notre unique nature.

La clé? Redevenir conscient dans l’instant de ce qui nous éloigne encore de cette vision :
-Ces pensées ou ces émotions discordantes? Les observer avec ressenti et bienveillance, nous redisant qu’elles ne sont pas réelles.
-…Les voir se dissoudre, les laisser aller… Puis nous remettre au focus de la joie.
-…Penser à remercier la Vie. Aussi notre corps, qui sait nous remettre en piste, toujours.

Denis Breton
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* Nicky Hamid, Remember .

Rêver d’une société heureuse : troquer la quête d’un sauveur pour notre pouvoir de créateurs

En ces temps bousculés où tout fait surface pour être nettoyé, jusqu’à enfanter la société heureuse vers laquelle soupirent nos rêves, la vision qui suit a de quoi nous laisser songeurs un beau moment:

«Il n’a jamais été question que la lumière vainque l’obscurité, mais plutôt que la lumière choisisse d’être la lumière en dépit de la présence d’obscurité. Et alors d’intégrer l’obscurité à l’intérieur, de l’aider à voir la lumière en elle.
…Et vous pouvez le faire dès maintenant.» *

Denis Breton
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* Une pensée du jour du Conseil arcturien 9D

Voler plus haut: que vous en dit votre coeur?…

Je m’adresse ici aux gens d’idéal, mais qui doutent.
Mon expérience m’a prouvé à quel point le message que je vais ici vous résumer mérite d’être consulté, mâché au dedans. *

 Si votre cœur vous donne soif de plus haut, c’est que ce plus haut est à votre portée; sinon vous n’en éprouveriez pas d’attirance.
C’est stagner dans votre exploration de la vie que de vous accommoder d’une situation moindre, sous prétexte qu’elle vous semble plus accessible. Ça vous vient de la peur ou du doute. Vous contenter de la situation d’énergie plus basse vous limite dans votre exploration de la vie, et vous ne tarderez pas à y devenir inconfortable. Vous méritez mieux.

Visons notre plus haut potentiel : c’est notre vraie nature.
Notre cœur sait…

Denis Breton
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* Shelley Young, attribué à l’archange Gabriel:  The Glorious Unfoldment of You

À quand remonte votre arrêt devant un enfant qui joue ou s’esclaffe de rire?

Nous dépensons des fortunes dans les médicaments et les thérapies-miracles …supposément.

La joie, le rire, sont sûrement à mettre en tête de nos thérapies, et ce sont les moins coûteuses. Quel cabinet de santé nous a apporté ça, dans la dernière année?…

Et si on se prescrivait un médicament-miracle aujourd’hui: observer des enfants qui jouent, pouffent de rire, se bousculent joyeusement, oublient leur écorchure au genou dès qu’ils se trouvent du nouveau à créer… Peut-il y avoir de plus grands médecins de l’âme? Vivant dans l’instant, ils échangent sans cesse des raisons de dramatiser pour des raisons de vivre: voilà leur expertise de santé.

Que vaudrait l’idée d’aller rôder cette semaine autour d’une cour d’école, de flâner dans un parc …puis de revenir à la maison en demandant à notre enfant intérieur de nous rappeler ses meilleurs souvenirs?…

Denis Breton

Échanger un non pour un oui, là tout de suite…

regarder un lever de soleil«…Changez de côté, ‘y a pas d’ quoi s’ tromper…» 

Cette rengaine chère à la danse folklorique québécoise, un brin modifiée, me parle beaucoup.

Je me suis barré les pieds dans les fleurs du tapis? J’essaie de danser sans musique? C’est le temps d’inviter mon cœur à tourner la tête: tout de suite changer mon focus, transformer un non à ce que je ne veux pas, en un oui à ce que je voudrais : là dans l’instant, si petit que ce soit.

Mon paysage change vite alors, et ça m’étonne toujours: sursaut d’énergie, motivation de bouger, confiance que ça pourra aller mieux. Tiens, une idée de projet monte, de personne à contacter,… J’ai quitté le marécage stagnant, j’ai repris le courant de ma rivière.

Une fois sorti de l’ornière, il n’en tient qu’à moi de prendre du recul : repasser quelques souvenirs d’avoir été cageolé par la vie, faire un petit inventaire des clés qui m’ouvrent le mieux les portes,…  Je consolide alors ma conviction que décidément, c’est moi qui crée ma vie (avec des aides de l’intérieur si je les demande); aussi qu’il m’appartient d’activer plus souvent l’émerveillement et la gratitude.

Denis Breton

M’éveiller? Autre chose que m’émerveiller?

Quand j’ouvre grand les yeux, j’ai plein d’indices que la Vie va toujours vers l’avant.
Pour Elle tout est semence. Guérir? c’est créer de nouvelles pousses, plus de vie encore.
Attaquer ce qui ne sert plus? À quoi bon ! Elle sait qu’il va se décomposer de l’intérieur dès qu’Elle ne lui donnera plus d’eau ni de soleil. Et même qu’en le compostant il deviendra terreau, pour plus de vie encore.
La Vie n’a pas d’énergie à perdre à dénoncer, Elle ne sait qu’annoncer.

M’éveiller, si c’était d’abord m’émerveiller? Ouvrir les yeux sur le jardin de la Vie
…jusqu’à peu à peu me découvrir jardinier aussi?…

Denis Breton

Attirer à nous le meilleur …ou l’activer en nous?

«Vous contenez l’énergie de la Source

Le secret n’est pas qu’il existe une loi d’attraction qui peut vous apporter tout ce que vous voulez et plus encore.
Le secret, c’est que tout ce que vous voulez se trouve à l’intérieur de vous.
Lorsque quelqu’un s’en rend compte, il est capable d’activer tout ce qu’il veut en lui, et il peut alors continuer à vivre sans autant s’inquiéter, sans travailler trop dur, sans marcher sur quelqu’un d’autre qui est dans le besoin afin d’obtenir ce qu’il veut.

Cette personne est épanouie parce qu’elle sait qui elle est vraiment
et que ce qu’elle contient en elle est tout.»

Le Conseil arcturien

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Le message complet, recueilli par Daniel Scranton (en anglais)

Profiter de l’actualité du monde pour gouverner la nôtre

colombe dans la mainLe 11 septembre dernier, l’attention des projecteurs s’est portée sur l’annonce de Trump : il veut poursuivre à la présidence des États-Unis.
Quoi retenir de cette actualité? Peut-être moins ce qu’il adviendra de lui, que son message — il nous concerne tous : reconnaître que la danse des virus et autres manipulations à grande échelle a fait son temps; qu’il est l’heure plus que jamais de détourner le regard vers l’Humanité que nous aimerions voir naître, et de retrousser nos manches aujourd’hui.

Car tel que la Vie fonctionne, voir naître veut dire faire naître…

À certains la joie, à d’autres la détresse?

Les apparences nous font croire que des gens sont destinés à vivre un parcours léger, tandis que d’autres seraient nés pour ramasser les miettes.

Si on le voit comme ça, c’est qu’il est grand temps de regarder autrement : le chemin est créé par la décision d’avancer dans la joie. C’est alors cet état d’esprit nous garde sur notre chemin — celui-là même que nous avions choisi de venir explorer.

Inspiré du Conseil arcturien

Denis Breton

Habiller l’amour inconditionnel …d’humour inconditionnel !

J’ai toujours été séduit par les gens capables de parler des drames de notre monde avec un visage souriant. Comme s’ils ressentaient que les problèmes ne sont pas la vraie vie, que les chaos du monde ne méritent pas qu’ils y lancent leurs billes. Garder leur bonne humeur vaut bien plus cher.
Je rentre chez moi dans une autre énergie. Ils m’ont donné envie de me connecter à ce qui préserve ma danse intérieure.

Pour moi, c’est de relancer mes billes dans le terrain de jeu de ma plus haute vision de moi-même. Ça ne va pas tout seul, vous le savez: une pratique tenace, sans cesse à rechoisir.
Bon sang qu’alors l’humour m’aide à y arriver! J’aime à rendre la personne en face de moi complice d’une bonne blague: l’espace d’un instant, nous retrouvons notre cœur d’enfant ensemble. Il est là, notre premier monde, le vrai, qui ne sera jamais sali.

Et quand je conclus, simulant une confidence: «…J’ai découvert mon charisme dans la vie…», je vois ses yeux qui s’allument pour entendre la suite…
Alors je sors ma passe-du-coyote : «Plus les gens me connaissent, plus ils repartent fiers …de ce qu’ils sont».
Je leur ai joué un bon tour.

Denis Breton

Cette plante, mon maître d’un jour

J’allais piler dessus dans ma ballade.
Je me suis arrêté net à la regarder…
…comme si cette plante avait quelque chose à me dire.

«J’ai dû me frayer un chemin à travers les rochers.
Ils m’ont fait croître plus forte…»

Le lendemain, dans un chantier, disparaissait mon coffre d’outils : colère ! …tout à racheter…

J’ai repensé à cette plante d’hier : j’avais eu raison de m’arrêter.

Denis Breton

«Aime et fais ce que veux» – Quelle résonance en vous?…

Le grand Augustin*, au 4e siècle, aurait hérité cette maxime de sa mère Monique. …Au point d’en faire à son tour la boussole de sa vie. Ainsi écrivit-il: «Voilà une fois pour toutes le court précepte qu’on te dicte: aime et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tu te tais par amour ; si tu cries, tu cries par amour ; si tu corriges, tu corriges par amour (…)» 

Si je ne retenais qu’une phrase de tout ce qui m’a remué et guidé dans ma quête de sens, c’est celle-là.  Prenons un point de comparaison…

Échanger l’agitation pour le silence, l’espoir pour la confiance…

mains tendues au soleil«L’Amour vous a déjà trouvé-e»
Nicky Hamid

Tout va mal, plein le marécage : «tout est foutu, ça sera toujours comme ça…»

Pourtant, ce sourire de la commerçante… cette tape sur l’épaule d’un copain qui senti tout croche… :  une bouée de sauvetage inattendue, je m’accroche. Le sursaut d’énergie qu’il me fallait pour tourne la tête — non, le cœur — du côté de la vie.

Une espoir renaît : «…Et si mon soleil pouvait se lever encore… Ah! ce doute..
Quand même, une fenêtre s’entrouvre. Ressenti, lâcher-prise : «…c’est comme ça pour le moment, pourquoi lutter?…»

L’agitation se calme… Fissure où la Vie peut s’infiltrer, chuchoter du neuf : «…Regarde un peu par là…»
«Et si cette Petite voix était toujours là, si Elle n’attendait que ma permission?…»

L’espérance s’habille de confiance : «…Je n’ai pas à tout comprendre. La Vie en moi sait… Je serai toujours hors de danger…»
Silence apaisé…

Denis Breton

Contrariété : est-ce que je veux avoir plus mal encore?

Notre parcours terrestre a été conçu pour nous faire vivre tous les aspects d’une vie incarnée dans la matérialité, les joyeux comme les pénibles. Nous allions connaître l’envers et l’endroit de toutes les situations, de toutes les façons d’y réagir …jusqu’à nous convaincre que ce qui réunit est porte-bonheur, ce qui sépare est porte-douleur, toujours.

Quand survient une contrariété, un malaise, une colère,… bref une petite mort, c’est là que j’ai la possibilité de contacter ma force intérieure, de soupçonner qu’elle est bien plus grande que je la croyais, pour repasser du côté de la vie …ou de me cabrer, en même temps de déprimer.

Pourtant, un autre mode d’emploi est tellement plus à ma portée…

«Dans quelle émotion j’aimerais vivre toujours?…» — Exercice

Au travers de mon activité, je sors du temps un instant: «Quel est mon état d’énergie?…»
Si ma bonne humeur ou ma confiance a baissé, je choisis : ou je m’appesantis sur ce qui me tracasse, ou je mets la semence d’une énergie plus haute dans ma terre intérieure: volte-face!…

Après m’être pardonné d’en être là, je me demande:
«Quelle émotion me ferait du bien si je pouvais en vivre toujours?…»
Quand j’arrive à la nommer, je prends mon bain dedans : je ressens toute sa saveur, comme si toute ma vie était ça désormais...

Retour à mon activité: ma page est redevenue blanche pour y dessiner le bonheur…

Denis Breton

L’amour, comme un courant électrique

«C’est moi, ça, d’être généreux. Mais il m’arrive de me sentir épuisé après avoir aidé des gens ou m’être impliqué pour une cause. Des fois, je suis tenté de le reprocher à la Vie, comme si elle était injuste: …je donne beaucoup; et moi, qui me donne??…»

Se pourrait-il que ton organisme soit en train de t’alerter ? …Une rivière doit renouveler son eau, sinon elle devient stagnante. Ta vitalité et ta motivation auraient-elles un rapport à la circulation de ton énergie?…

L’amour est comme un circuit électrique : le courant cherche toujours à faire une boucle en retournant à la source par le chemin qui offre la moindre résistance.
Comment reçois-tu des autres? Prends-tu le temps de laisser résonner en toi un merci ou un compliment qu’on t’adresse? Même d’en remercier la Vie, à l’occasion?…
Bref, quelle place en toi fais-tu à d’autres pour t’aimer?…

 Il n’y a pas à cesser de donner, mais à s’inclure.

Denis Breton

Contacter les énergies qui me traversent – Pratique méditative

méditation sous la luneCeux qu’on surnomme le Conseil arcturien 9D * reviennent sans cesse sur deux invitations:

-Privilégier le ressenti et l’écoute de notre intuition (dépasser les seules connaissances de la tête);
-Prendre conscience que notre Éveil spirituel personnel est en même temps un réveil de la Collectivité humaine ensemble : il y a là une énergie à partager.
Ils en tirent cette simple proposition à notre pratique quotidienne :

L’exercice

– Je me connecte à mon niveau d’énergie…
– Je me vois monter en Éveil à l’intérieur du grand cercle de la Conscience humaine collective, qui elle aussi est en train de s’éveiller…
– Je me rends disponible aux énergies qui nous parviennent de l’Au-delà pour activer notre éveil…

Denis Breton
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* L’article du Conseil arcturien 9D, qui a inspiré cet article.

Changer le monde un ressenti à la fois

une personne embrasse un arbreNous avons tous de bonnes raisons d’en vouloir à l’état actuel du monde. Certains jonglent même avec un désir de le quitter…

Jonglons un moment avec notre désir de l’améliorer. Que vaudrait l’idée de tourner ma déception en question : «Quelle qualité, si le monde l’adoptait, me donnerait envie d’y vivre?…»
Ma question contient un désir : ça vaut le coup de le ressentir, si possible d’en créer l’émotion comme s’il avait commencé à se réaliser…

L’air de rien, je viens de me faire un double cadeau.
D’abord j’ai élevé mon état d’esprit, ma signature énergétique : c’est une onde qui déjà rejoint le monde et l’influence, puisqu’à un niveau profond nous sommes tous inter-connectés.

Plus avant, si je suis sensible à cette qualité qui manque au monde : serait-ce comme un appel de l’intérieur à y faire quelque chose moi-même?…

M’épanouir en même temps que j’épanouis le monde…

Denis Breton

Quand tu prononces Mon nom…

Entendu de l’intérieur…

«Quand tu prononces Mon nom
J’aime que ton souffle M’aspire à pleins poumons
Mon soleil est plus intime à ton cœur que toi-même

J’aime que tu le voies s’étendre…
…jusqu’à t’envelopper dans sa lumière
Dans cet instant se loge une fête : vois,
le temps s’arrête
N
ous voilà Un à nouveau, complices à réenchanter ce monde

Ta Source»

Denis Breton

«C’est à ton tour de te laisser parler d’amour…»

casser ses chaînesRéflexion méditative d’un matin…

«Te laisser…» Quelle suave équivoque se glisse dans ces mots de la langue française ! Est-il question de laisser la Vie me parler de son amour?… ou moi, d’oser parler de l’amour dans mes conversations ou mes écrits?…
«…Parler d’amour…» Je le vois comme un bois de grève sur le rivage : ça part au large et ça fertilise la vie, puis un temps d’après ça vous revient avec la marée et vous vous demandez si vous avez bien fait de lancer ce mot à la mer.

Au bout de ma méditation sur l’audace à parler d’amour, j’invite Anne Sylvestre à nous le traduire en émotion avec sa chanson, immortelle comme la tendresse : «J’aime les gens qui doutent».

Aussi simple que respirer…

Quelle est la dernière fois que j’ai simplement profité d’une respiration profonde pour aspirer en même temps l’amour de la Vie?

J’aspire l’amour à partir du cœur…
Je relâche mon souffle pour m’en nourrir comme d’une caresse…
…Je l’offre à distance, au monde ou à quelqu’un…

Quelle sera la prochaine fois?…

Ma respiration peut rester un automatisme : je reste en survie, je marche au pas de l’existence…
Elle peut se faire pleine conscience, et même complicité avec la Vie : dans l’instant, j’ai le cœur qui entre en danse…

Denis Breton

Qui suis-je?

Qui suis-je?
Une joyeuse expression de Toi au monde,
un ‘Nous’ que je reconnais lentement,
jusqu’à oser le prononcer
…en pleine conscience
…en pleine confiance

Denis Breton

Un tournant glissant ? Des manœuvres qui ont fait leurs preuves

On attribue au Christ d’avoir dit «Laissez les morts enterrer leurs morts».
Une expression à première vue insensée, qui s’éclaire quand on comprend qu’elle parlait de ne pas donner d’énergie à nos problèmes.

On a un peu dérapé du bonheur? C’était une expérience! et même une illusion : dans notre peau d’être humain, nous l’avons amenée à nous en faisant pour le mieux avec ce que nous connaissions.
Alors, comment y réagir en créateur plutôt qu’en victime?…

Bien des enseignements s’accordent sur quelques points clés. Voyez s’il y en a un auquel vous seriez plus sensible…

«Que cherche à me dire cette expérience ?…»

Un moment ébloui devant le regard d’un enfant me parle de ma vraie nature… Confronté par un conflit ou une douleur m’alerte sur un écart à fonctionner à partir du cœur…

Sans m’en douter aujourd’hui, j’ai choisi avant de naître les situations essentielles que j’allais explorer — j’avais de très bonnes raisons, une par-dessus toutes les autres : patiemment vivre d’expérience que l’amour goûte meilleur, attire à moi du meilleur, donne de l’oxygène au monde sans en avoir l’air.
Dans un moment ébloui ou confronté : «…Qu’est-ce que j’ai à mieux comprendre ici sur le pouvoir de l’amour?…»

Denis Breton

Faire passer les autres en premier : un déni de l’amour de moi-même?

«Faire passer les autres en premier
est une qualité qui s’acquiert
par l’expérience pure et simple» *

Pareille affirmation a de quoi dérouter : comment peut-elle être juste? Cache-t-elle des relents d’une éducation où l’amour de soi était suspect?… Ignore-t-elle l’observation que c’est le fait de s’aimer soi-même d’abord qui nous rend capable de nous ouvrir aux autres ensuite?…

Aujourd’hui la réponse m’apparaît non. Pourquoi donc?…

Le pape François reconnaît les abus d’un clergé : qu’en est-il de l’institution?

Nombreux ont déploré que le pape François n’incrimine que des personnes dans les actes d’abus ou de violence exercés sur les enfants des pensionnats autochtones. Rien à dire sur les consentements, et même les compromissions de l’Église auprès des gouvernants, à effacer l’Amérindien au cœur de ces enfants?…

Il y a toute une réflexion à faire là-dessus. Pensons à deux pistes de questionnement, entre autres :

Les réalités les plus simples : aussi nos plus grands porte-bonheur ?

Les réalités les plus profondes sont curieusement les plus simples, celles qui donnent des racines à notre goût de la vie …et même les plus accessibles au ressenti de l’instant.
Pensons à la permission qu’on se donne du bonheur là tout de suite… à l’amour quand on le reçoit ou quand on le donne… à la vision de semence-récolte dont nos jardins nous prouvent l’efficacité… à la paix qui s’installe dans un moment où on se met en écoute de l’intérieur (et j’ajouterais, quand on s’offre deux carrés de chocolat !)

J’énergise ce qui m’attise, je laisse tomber ce qui me fait tomber

Trouble émotif, reproche qu’on se fait, jugement qu’on porte et même qu’on colporte,… Cette perception nous paraît réelle : on se flagelle avec, on se dévalorise de l’éprouver.

À y regarder de près, ce ne sont que des lunettes embuées : des passagers clandestins, qui auront vite fait de s’apercevoir que je ne vais pas dans la direction qu’ils souhaitent : ça leur ferait perdre leur temps ! Je les abandonne au prochain coin de rue, sans argumenter, sans analyser.

La bonne nouvelle — à me répéter souvent ! : j’énergise ce à quoi je donne de l’attention.
Bien sûr, je reconnais la présence de l’émotion non bienvenue, mais comme occasion de me faire un clin d’oeil de complicité, où je reconnais dans l’instant ma valeur inattaquable. À nouveau disponible pour laisser monter l’intuition.
Qu’est-ce qui rallumerait mon feu, là tout de suite ?…

Denis Breton

Le jeu d’explorer la Réalité peut enfin commencer

J’ai été captivé par ce livre qu’un ami m’a fait connaître : ‘Et si j’étais la Vie?’ *  Ses auteurs, Della et Michaël, décrivent  à merveille notre aventure humaine — cette illusion éducative passagère. Ils la voient comme ce long passage d’une vision dualiste, dictée par la peur de la vie, à cette vision unifiée qu’une Conscience amoureuse est tout ce qui existe …et que nous en faisons partie.

À mes yeux, l’extrait suivant suffirait à résumer tout le livre :

« L’Un se révèle spontanément au cœur non protégé, prêt à rencontrer le Mystère sous-tendant notre monde connu. Lorsque la soif de découvrir notre Vraie Nature est plus grande que la peur, le jeu de l’exploration de la Réalité peut enfin commencer ! »

Denis Breton
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* Della et Michaël, Et si j’étais la Vie?, 2019, www.ecoledelarealite.com

Prospecteur en mission de reconnais-sens

J’ai longtemps cru que vivre, c’était m’adapter : aux attentes de mes parents, de mon milieu social ou de travail, à des prescriptions religieuses,… Ma quête de sens a souvent voulu dire combler un manque au dehors : quêter l’affection, un statut d’expert, les bonnes grâces du Ciel,… Ça parle bien de l’ego : un quêteux.

Pour étancher ma soif de sens, il m’a fallu aller à contre-sens de visions de danger, de gagnant-perdant, de troupeau. Forer plus creux, avancer d’audace. Peu à peu on se découvre plus grand; et partenaire de plus vaste, un Rêve démesuré : la Vie. Des moments se teintent de sacré : la beauté de ce lever de soleil… le rire de cet enfant espiègle… le regard amoureux du vieux couple en silence là-bas …Vite! on tourne le cœur de côté pour trouver avec qui fêter ça : «…’faut surtout pas que ça se gaspille…»
Comment nommer ces découvertes qui peu à peu deviennent séduction de la vie, puis gratitude ?… Un mot monte tout seul : reconnais-sens.

Denis Breton

Le cœur a ses raisons …et accès à d’autres informations

  Nous sommes entrés dans une étape de changement humain promis à s’accélérer. Un tourbillon d’informations, si largement manipulées, nous sollicite du dehors.
Heureusement, nous disposons d’un média de confiance autrement plus puissant à l’intérieur, qui mérite d’être consulté en premier, puis en dernier : le cœur. Par l’intuition, il nous relie à tous les mondes.

Là, dans une respiration profonde, un ressenti bienveillant, j’écoute… vraiment. La tête se tait, splendide collaboratrice mais bien mauvais maître, si souvent jouet de la peur.
Au cœur je demande l’heure juste : quelle valeur ce message? quelle sincérité, cette personne? est-ce bon pour moi?  ou comment sortir de cette impasse?…
Le cœur est un portail : il nous donne accès aux Forces mêmes de la vie.

Denis Breton

Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Avant de sauter du lit, ce matin, je me suis connecté au Divin, appelant un partenariat gagnant pour cette nouvelle journée.
Juste après, je ressens une douleur au cou. « Ah… Et si je pouvais entrer dedans pour appeler la guérison ?… 
Je m’y connecte en ressenti, et de là j’aspire la Source à plein poumon… j’expire… Réconfortant.
J’y prends goût, trouvant vite d’autres organes sensibles pour prolonger cette expérience… Un réel bien-être s’en est suivi.

Quelle belle surprise, en ouvrant mes courriels un peu plus tard, d’y trouver ce petit cadeau qu’on m’avait fait :

Nous sommes la chenille, ignorante du papillon qu’elle enfante

Tandis qu’elle se démène parmi les obstacles au sol, la chenille a-t-elle conscience qu’un jour elle pourra voler, butiner allègrement au soleil ? Sait-elle qu’elle cherche les matériaux pour faire sa chrysalide, y enfanter ses ailes à la noirceur ?…

Nous les humains lui ressemblons beaucoup : plus tout à fait chenilles, pas encore papillons. Une masse d’entre nous dort ou s’épuise avec des réflexes du passé : « …Voyons don’, depuis que le monde est monde… »

Mais de plus en plus de gens prêtent l’oreille pour du nouveau : une rupture radicale avec le passé. Une Humanité transfigurée à faire émerger patiemment, puisque nous en sommes les artisans — avec toute l’aide de la Vie à notre disposition.
«Écoutez votre petite voix, écho de la Grande voix, affirmez votre vérité… »  insistent nos Guides. Les clés pour demain sont à portée de cœur.

Denis Breton

L’Humanité survivra-t-elle ?

J’aime beaucoup le témoignage-éclair qui suit, lorsqu’il émane d’une personne comme Eckhart Tolle : ce bonhomme a connu les deux côtés de la médaille dans sa recherche du bonheur. Aussi, il a aidé bien des gens à renouveler leur vision d’eux-mêmes et de la vie. On lui doit entre autres ce livre magnifique : Le pouvoir du moment présent (pdf), qui pourrait bien vous laisser dans un ressenti de paix qui vous étonne vous-même.

«…La transformation de la conscience est donc bien en train de se produire, même si les journaux télévisés de ce soir n’en parleront pas. Est-ce que cela se passe assez vite ?
Je suis plein d’espoir quant à l’avenir de l’humanité, beaucoup plus maintenant que lorsque j’ai écrit ‘Le Pouvoir du moment présent’.
En fait, c’est pour cela que j’ai écrit ce livre. Je n’étais vraiment pas sûr que l’humanité allait survivre. Maintenant, je ressens les choses différemment. Je vois de nombreuses raisons d’être optimiste.» (Source)

Denis Breton

Me changer pour voir un autre monde

Tant de choses me déçoivent sur cette Terre, tant de souffrances m’attristent. Où trouver la recette qui changerait le monde ?…

Les enseignements éclairés convergent : la seule recette qui vaille est celle d’enfanter notre monde du dedans vers le dehors.
Si je me change, je me crée une autre réalité : en prenant pouvoir sur ma vie, déjà je me vois autrement. Et tiens, j’ai d’autres yeux pour voir le monde et espérer en son avenir. Mystérieusement, des personnes, des événements viennent à moi, comme taillés sur mesure avec mon nouvel état d’esprit. Du coup je dors mieux…

Oui, la recette semble bien de mimer comment fonctionne la Vie; pour elle créer ou guérir sont la même chose. Quand je me cuisine, ça goûte bon ; quand je cuisine les autres, ça sent le brûlé. Danser plus ma vie déjà : un mode d’emploi pour entraîner d’autres à renouveler leur danse ? …quand leur cœur sera rendu à le désirer. (1)

Denis Breton
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(1) Deux excellents messages pour mastiquer cette perspective : l’un, attribué au Conseil arcturien; l’autre, de Kenneth Schmitt.

Enfanter d’abord le monde dont nous rêvons

« Mets tes problèmes dans ta poche trouée.
Mets tes bonnes nouvelle dans ta poche inusable… »

Entendu de Faustin, mon ami africain

J’adore ce proverbe taillé pour le petit quotidien — repris ici dans mes mots.
Le monde qu’on souhaite pour demain viendra au bon moment, j’en suis sûr. Quand donc ?…
Quand, dans un instant, nous serons nombreux à nous surprendre d’avoir glissé par réflexe le bonheur dans la bonne poche…

Denis Breton

Quelle est mon interprétation aux désarrois du monde ?

Yann Arthus-Bertrand — ce photographe français mondialement connu, à la fois globetrotteur et humaniste — se prêtait à une entrevue captivante, où il se fait demander quelle est sa vision de l’Humanité aujourd’hui, lui qui a mis en image tant d’événements, aussi bien d’horreur que d’héroïsme.

Il a résumé en un mot : «l’amour, l’amour de la vie» : il croit toujours que cette bienveillance est la nature des êtres humains, malgré ce que nous en faisons au milieu des pressions à nous laisser entraîner au matérialisme débridé. Il a commenté son admiration des jeunes d’aujourd’hui, si nombreux à vouloir se mobiliser pour le changement planétaire tandis qu’il est encore temps — par ex. en optant pour le végétarisme. Il a enfin insisté sur sa conviction que chacun de nous peut y faire quelque chose.

John Lewis : Un homme d’action, une parole qui porte loin

Connaissez-vous ce sénateur américain et leader des droits civiques, décédé en 2020 ? 

Je n’ai découvert que récemment John Lewis, ce militant citoyen, pour qui l’action a forgé une vision. Son message m’a séduit.
Par les temps qui courent sur notre planète, il résonne puissant et mobilisant. En voici juste un extrait pour nous faire saliver :

«…Et si vous suivez votre vérité sur le chemin de la paix et de l’affirmation de l’amour;
si vous brillez comme un phare pour que tous vous voient ;
alors la poésie de tous les grands rêveurs et philosophes sera vôtre pour se manifester
dans une nation, une communauté mondiale et une communauté bien-aimée
qui est enfin en paix avec elle-même».

Le texte complet, assez bref, dans notre page PÊCHEURS DE PERLES.
Continuez à nous faire connaître des trouvailles de ce ce genre !

Denis Breton

8 mars : merci de nous entraîner vers un monde viable

Tamara, Hanna, Sofiya,… Michelle, Damilola, Françoise,…

À l’heure où les leaders de notre monde prétendent créer la paix à coups d’armes de guerre, vous éclairez d’autres possibles, plus lents mais combien plus efficaces.

Toutes vos victoires patientes et souriantes — à rendre notre monde viable pour toutes et tous — nous montrent la vraie force : celle qui prend racine au cœur, celle qui entretient l’espoir.

C’est toute notre Humanité que vous entraînez vers son prochain lever de soleil.

Merci !

Denis Breton

Je me remets au monde à chaque instant

Au lever, avez-vous le réflexe d’enfiler tout de suite un vêtement chaud, comme pour étirer le confort de la nuit ?
Ça m’est arrivé ce matin …mais j’ai interrompu mon geste : dans une respiration, j’ai ressenti amoureusement l’air frais sur ma peau.
Curieusement, cette petite phrase lumineuse est montée : « Je me remets au monde à chaque instant ».
J’ai sursauté : qu’est-ce qui se dit là ?…

À la réflexion, quand je me mets en ressenti je reprends ma maîtrise de l’instant : je fonctionne au JE. Ça me connecte à ma réalité intérieure, plutôt qu’aux il faut  qui ne vont pas tarder à bombarder mon paysage émotif. Ressentir me donne une lecture instantanée de mon état d’esprit : porte-bonheur ou porte-peur ? Et je sais que celui-ci va me créer du pareil pour la suite : à moi d’en changer la saveur, si ça ne goûte pas bon.
Je viens de redéfinir mon rapport au monde, et j’aurai ce choix à chaque instant.

Quel est mon ressenti, là tout de suite ?…

Denis Breton

Que laissons-nous entrer en nous ? Que laissons-nous en sortir ?

Avez-vous remarqué à quel point notre transit alimentaire et notre transit mental apparaissent le résultat d’une même dynamique, quand on considère d’un côté ce qui entre en nous, et de l’autre ce qui en sort ?

Y regarder de plus près nous fournit un critère royal pour la décision, et de quoi nous sentir en pouvoir sur notre vie. Côté immunité, côté bonheur…

Nous avons plus de pouvoir sur notre vie que nous l’avions cru

 Nous avons du pouvoir, car le hasard n’existe pas
Des lois universelles stables agissent à tout coup : action = réaction.
Elles gouvernent par exemple :
…le fait que l’amour est le seul outil efficace à long terme; et qu’il agit toujours, quelles que soient les circonstances ou les apparences.
…le fait que mon état d’esprit crée mon demain; et qu’il change aussi l’avenir de ma collectivité humaine, puisque nous sommes tous interconnectés.

Le fait de croire à notre pouvoir en accentue l’effet
Une relecture de notre parcours personnel, aussi de l’histoire humaine, a de quoi nous rendre réceptifs à pareils fondements de la vie. Nous remplaçons le moralisme par le souci d’efficacité — elle devient mesurable par la science, notamment via les découvertes de la physique quantique, depuis 100 ans déjà.

Nous sommes à l’heure de questionner nos croyances, certaines profondément incrustées : « J’ai besoin de le voir pour le croire » est-il si vrai ?… « J’ai besoin d’y croire pour le voir… » le serait-il davantage ?

Denis Breton

M’aimer moi-même en premier, ou m’oublier pour les autres ?

Mon héritage religieux et maternel m’avait laissé sur l’idéal de « m’oublier pour les autres ». J’ai longtemps essayé d’appliquer ce modèle.

Mais vous est-il arrivé d’essayer ça un bout de temps sans finir par vous sentir attristé-e, sans considérer secrètement la vie injuste pour vous …jusqu’à vous dire que quelque chose clochait là-dedans ?

Si on y regardait de plus près…

Notre premier anti-virus existentiel

Sur un appareil informatique on voit d’évidence l’intérêt d’incorporer un anti-virus : ça devient son système immunitaire face aux intrusions. Réalisons-nous que notre organisme, l’appareil qui nous permet de traverser l’expérience terrestre, a le même besoin ?

L’anti-virus de la Vie est l’amour; tout ce qui épanouit la vie ou la répare est un aspect ou un dérivé de l’amour — par exemple notre ressenti. Il nous immunise face à tous nos mal-être. Comment donc ?…

Nous sommes bombardés d’événements et d’informations. Si nous nous contentons d’y réagir à partir de la tête, nous les interprétons à partir du connu : les perceptions et les croyances que nous nous sommes forgées déjà. Sauf que certaines nous disent la vérité, d’autres nous mentent. C’est normal : nous sommes ici pour faire l’expérience des deux (la dualité), afin de choisir en toute liberté pour la suite.

En pratique, il s’agit de nous exercer à d’abord ressentir à partir du corps et du cœur ce qui nous pénètre — comme on le voit faire spontanément à un enfant, à un animal. «…Dans quelle énergie est-ce que ça me met ?… Est-ce que ça goûte l’amour ou pas ?… Est-ce que ça respecte qui je suis, ma liberté profonde sur ma vie ?… » Si ça répond non, si ça me met dans la peur : « …Pas pour moi ! » Passer tout droit.

Élargissant ainsi mon mode de captation du réel, je deviens disponible à accueillir de la Vie de nouveaux éclairages : ils sont toujours taillés sur mesure avec mon chemin de vie bien personnel …aimanté vers le bonheur.

Denis Breton

Repartir de ce qui nous met le cœur à la joie

Le tournant de 2022 est une occasion en or pour regarder de plus près comment nous abordons le quotidien.

Ai-je l’habitude de commencer ma journée en pensant à ce qui me ferait du bien aujourd’hui ? Ou aux problèmes que je devrai régler en remorque à mon agenda ?

Ces deux départs sont-ils si différents ? Sûr !  S’il est vrai que le bonheur est une décision, puis une pratique.
En quelques mots…

Avec les mots de Jacques Brel : mes vœux pour l’année 2022

J’ai l’envie de nous souhaiter l’audace de vivre, à vous et à moi-même.
L’audace de croire à notre capacité de traverser gagnants toutes les épidémies du monde. Pourvu que nous tendions l’oreille à nos soifs les plus grandes…

J’en laisse les paroles à ce bijou de vœux du Nouvel an de Jacques Brel : il les formulait en 1968, déjà ! Quelle actualité leur voyez-vous ?… Un petit aperçu :

« …Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier… »

Quel sens donnez-vous à Noël ?

21 décembre : à peine le Solstice d’hiver m’a-t-il apporté la bonne nouvelle que la lumière du jour rallonge à nouveau, s’amène Noël, avec tous les «Joyeux Noël !» qui vont s’échanger.
J’aimerais que les miens sonnent vrai quand ils vont sortir de ma bouche. Trouver des raisons de fêter, en pleine tourmente sanitaire ? Silence un moment…

Et vous, quel sens allez-vous donner à Noël cette année ?…

Ma vérité : ma première porte …bonheur

À vos yeux, quelle serait la première preuve à vous donner que vous vous aimez ?…

Je risque une réponse : oser me montrer en vérité au miroir ou aux gens, déjouer la tentation de l’apparence. Une conquête ardue, mais le gage de bonheurs qui iront aussi au-delà de l’apparence.

Denis Breton

Plus fort-e que vos peurs : le croyez-vous ? — EXERCICE

caché sous des coussinsL’épidémie sanitaire que nous traversons nous donne un beau rendez-vous avec nos peurs : face au virus, face au vaccin, ou à l’égard des gens qui se positionnent autrement que nous.

La peur — une fabrication de notre ego en quête d’être aimé — peut-elle être autre chose qu’une fausse amie ?
La seule façon de les dépasser : nous y connecter amoureusement…

Vous, moi, notre voisin,… tous des chefs-d’œuvre masqués

Masqué ici ne parle pas de l’épidémie sanitaire. Plutôt, de notre écartèlement entre notre expérience au quotidien — si souvent acrobatique et déçue — et notre intuition qu’en profondeur la vie, et nous-même, valons autrement plus que ça.

Les mêmes questions remontent : « S’il est vrai que la Source créatrice qui m’a mis au monde ne sait faire que des chefs-d’œuvre, comment est-ce que j’arrive à me dévaloriser autant ? S’il est vrai qu’Elle veut par-dessus tout mon bonheur, comment est-ce que j’arrive si peu à me le permettre ?… »

Pouvons-nous sortir de ce paradoxe autrement qu’en poussant plus loin notre quête de sens ? Cette exploration qui nous branche un peu plus sur notre cœur, pour entendre  son interprétation d’une situation. Et qui nous fait chercher un peu plus creux sur la dynamique naturelle de la vie, pour comprendre  quels outils fonctionnent vraiment ?
Bien sûr, il nous reste à mettre à l’épreuve les réponses trouvées, à nous donner les preuves que ça marche. Nous sommes ici pour ça.

Denis Breton

Le bonheur : une affaire de connexions ?

Avez-vous compté les neurones de votre cerveau dernièrement ? Bonne chance : nous en avons environ 100 milliards !
Pourtant, les scientifiques affirment aujourd’hui que ce qui définit notre intelligence, ce ne sont pas tant ces neurones, que les milliards de connexions qu’ils créent entre eux, telle une immense toile.

Se pourrait-il que tout ce qui nous arrive soit tricoté sur ce même modèle ? À savoir que la valeur des millions d’expériences humaines que nous avons entrepris de traverser — pour une part largement inattendues — ne tient pas tant à leur choix particulier, qu’au prétexte qu’elles nous offrent pour apprendre à nous relier : à nous-même, aux autres, à l’environnement, …jusqu’à la Source même de la vie ?

Denis Breton

Sommes-nous assez nombreux sur la planète ?

Des voix s’élèvent pour suggérer que nous ayons moins d’enfants : certains pour diminuer notre empreinte carbone, d’autres par crainte d’une fin du monde.

Des voix éclairées nous assurent pourtant que la Terre est en mesure de faire vivre les milliards d’humains qui l’habitent, et même davantage.

Il y des décennies déjà, on apprenait que la quantité de céréales  nécessaire à nourrir un bœuf qui finira dans notre assiette, pourrait nourrir directement 253 fois plus de monde. Sommes-nous prêts à penser autrement notre utilisation des ressources planétaires ?…

Rebondir sur la trempoline de nos survies

Votre héritage religieux vous a-t-il fait voir l’aventure terrestre comme « une vallée de larmes » ? Comment voyez-vous la vôtre aujourd’hui ?…
 
Et si un peu plus souvent on la considérait comme le jeu de l’enfant qui rebondit de plaisir sur une trempoline ?…

Comme à ses premiers essais pour marcher, il porte d’abord attention aux obstacles extérieurs. Peu à peu il comprend qu’il doit se diriger à partir du dedans : déplacer son attention à ce qu’il a soif de réaliser.
Il s’offre alors le frisson de monter plus haut, se découvre plus capable qu’il le croyait …Jusqu’à en inviter d’autres à sauter ensemble.

Dénoncer la noirceur, ou allumer une petite lumière ?

Nous rêvons tous de passer à une société où les rapports humains seront à leur meilleur. Pour y arriver, des gens trouvent légitime de lutter contre des comportements déviants qui empoisonnent la vie — pensons au racisme ou à la corruption. Quelle probabilité avons-nous d’amener par là des changements durables, s’il est vrai que ce à quoi je résiste persiste ?…
Une source très inspirante, au rayon spirituel, affirme que le négatif a mille fois moins de pouvoir à changer les choses que le positif : il aurait l’effet de ricocher comme une balle sur un mur, tandis que ce qui tient à l’amour pénètre les êtres en profondeur. (1)

Quand vous dites «Je suis…» : comment se termine votre phrase ?

Les chiffres de vente de livres sur la pensée positive, bien plus qu’un phénomène de mode, viennent frapper à la porte de gens qui sont prêts à en extraire le cadeau.
Déjà penser positivement rehausse ma sensation d’énergie, là tout de suite. Et ça va bien plus loin : je dis alors à l’Univers « …Donne-moi plus encore de cette expérience ». Et Il le respecte, par les événements qui vont me venir.

 
La Bible a mis en évidence la force de l’expression « JE SUIS ». Se répéter « Je suis capable… » ou « Je suis trop grosse… » ancre davantage la conviction en nous. Mon pouvoir sur ma vie correspond à ma dernière pensée : elle tire mon état vibratoire vers le haut ou vers le bas. Ça cache une bonne nouvelle : je peux la changer d’instant en instant.
La prochaine fois que je prononcerai « JE SUIS… », dans ma tête ou à haute voix avec quelqu’un : ma phrase va-t-elle être en accord avec la vérité que JE SUIS tricoté à même le Divin ?…

Denis Breton

Quête de sens : la météo pour aujourd’hui

Bourrasques à prévoir dans les turbulences du temps. Il serait sage d’entrer à l’intérieur plus souvent. Si vous avez à sortir, vous munir d’un parapluie de profil résilience, conçu pour résister aux vents dominants.

Éclaircies en vue : des périodes de visibilité accrue s’annoncent. Ouvrez l’œil : vous parviendrez à repérer les beautés du parcours, tandis que la gratitude devrait assurer votre immunité face aux périodes de basses pressions. Ces dernières se compensent heureusement par des vagues de haute pression : celles-ci vous rendent l’esprit plus léger, aussi plus indépendant : vous devriez arriver à vous considérer en exploration de ce monde, sans perdre de vue que votre maison est ailleurs. Le pronostic pour demain apparaît plus favorable encore…

Denis Breton

Contacter comme une force en soi

Notre terrain de jeu humain nous a fait goûter à la dualité : compétition, conflits, émotions de manque,… Nous avons fini par croire que vivre c’est s’adapter aux contingences extérieures, en essayant d’en souffrir le moins possible.
On laisse alors notre bonheur être défini par le dehors : le jugement des autres, les rapports de force; la température, la quantité de moyens matériels; la chance ou le hasard, …
À ça nos héritages religieux ont ajouté une morale à appliquer — généreuse, sauf que tout autant définie du dehors, cette fois par l’institution.

Et si grandir, dans notre quête de sens, revenait à faire rimer un peu plus souvent bonheur avec intérieur ?…

Oser m’aimer moi-même d’abord : vraiment ?

Chez les gens d’idéal  — dans notre emploi du temps, nos priorités…  — qui n’a pas été plus d’une fois écartelé entre l’amour de soi et l’amour des autres : son conjoint, ses enfants, son entourage,… ?
Il semble bien qu’on ait besoin de toute une vie pour réunir les deux. Pourquoi ça ne va pas tout seul, si c’est là notre vraie nature ?…

Plus de gens quittent ce monde : voulu par la Vie ?

regard au loin sur fleuveBien des gens sont appelés à quitter notre Terre durant l’épidémie sanitaire. Et beaucoup plus encore partiront dans la suite, d’après des sources spirituelles dont les enseignements convergent. Car les vibrations de la Terre s’élèvent, et chacun de nous vit une évolution qui s’accélère…

Nous avons appris à nous attrister  de ces départs : une émotion bien légitime si nous avons tissé des liens forts avec eux. S’ils nous quittent en pleine jeunesse, s’ils sont partis sans le temps de dire aurevoir à leurs proches, ou si eux-mêmes ne se sentaient pas prêts, alors la tentation d’en faire reproche à la Vie n’est pas loin. Justifié ?…

Où sont mes brûle-énergie ?

voyageur cherche sa directionQuand nous fonçons à vive allure dans nos  il-faut  du quotidien, nous avons vite fait de perdre de vue notre trajectoire intérieure. Comment se fait-il que certaines activités hyper-exigeantes nous énergisent, alors que d’autres supposées agréables nous épuisent ?
Se pourrait-il qu’énergie et bonheur voyagent main dans la main ?… Que vaudrait l’idée de conscientiser quelques-uns de nos brûle-énergie ?…

Les premiers OVNI sont à l’intérieur de nous

Nous sommes friands d’insolite. Nous convoitons la Lune, puis Mars,… Bien des intuitions scientifiques ont pris racine dans nos films de science-fiction. Les prochaines années nous en diront plus à propos de nos Frères de l’espace : présence de leurs vaisseaux tout autour; support amical, déjà bien entrepris.

Pourtant, ils ont encore plus à cœur de nous ramener à nous-mêmes : « Vos premiers Objets Volants Non Identifiés sont à l’intérieur de vous… Quand allez-vous les explorer davantage ?… »

On rapporte que Jésus, il y a 2000 ans déjà, a transmis le même message à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu ! » Nous sommes tellement plus grands que nous le croyons, nous avons tellement plus accès que nous le pensons à la Source de toute connaissance …si nous passons par l’intérieur de nous. Ah, patiemment ! par exemple à déplacer notre attention des problèmes aux occasions de nous émerveiller de la vie, qui donnent courage et réveillent notre intuition profonde pour créer la suite de notre aventure.

Rencontrer des Extra-terrestres deviendra un fruit mûr, pas une condition à notre bonheur.

Denis Breton

Passer de la tête au cœur : un rendez-vous pour tout le monde ?

De tous temps on a appris aux hommes à chasser, et aux femmes à faire le nid. Au point d’y voir notre identité — et de nous y conformer sous peine d’être exclu..

Aujourd’hui de plus en plus de femmes prennent la tête d’une entreprise ou jouent des rôles politiques. Plus d’hommes font leur jogging au volant d’une poussette de bébé ou délivrent avec bonheur des soins à des aînés. Jusque dans nos propres familles, nous découvrons que l’homosexualité ou l’exploration d’un autre genre ne nous empêche pas de nous aimer, de savourer la vie ensemble. Tiens, tiens… Serions-nous plus souples que nous le croyions ?… Une conquête !

Ça nous prépare à trouver normal de considérer que, femme ou homme, chacun de nous est fait du masculin et du féminin de la vie, à dose variable — et plus nous harmonisons ces deux polarités en nous, mieux nous pouvons comprendre l’autre sexe, l’autre genre. …Jusqu’à ne pas sursauter d’entendre dire que l’Humanité a grand besoin de se féminiser. Elle s’est assez fait mal avec la guerre; voyons si l’inclusion aurait meilleur goût…

Denis Breton

Ouvreurs de pistes : n’oublions pas de danser

Si vous lisez ces lignes, c’est sans doute que vous êtes un être d’idéal.  À votre façon vous ouvrez des pistes spirituelles. Pour vous, comprendre la vie et se mettre en service convergent. Et notre entourage en a besoin.

On apprend que vu d’Ailleurs nous sommes privilégiés d’être ici à ce moment de l’Humanité en mutation. Rien qui nous donne plus de valeur sur d’autres. Mais tout pour nous réconforter à garder les yeux rivés sur les renaissances qui s’annoncent à l’horizon.

Deux cibles de vigilance, ici. L’une, protéger son niveau d’énergie : apporter tendresse oui, entrer en détresse à son tour, non. L’autre, se rapprocher de gens d’idéal aussi — pour garder notre paix, malgré que des gens s’éloignent.
De quoi préserver notre envie de danser — car si des gens anxieux de l’avenir nous surprennent à danser, c’est alors qu’ils se rapprocheront, voulant connaître le secret caché là.

Denis Breton

Temps sombres à l’horizon — serions-nous là pour éclairer ?

Nous sommes entrés dans un grand nettoyage, Gaia la Terre tout comme l’Humanité. Certains ont le sourire aux lèvres encore; d’autres ont les dents crispées par la colère, qui cache une profonde inquiétude.

Suivant des enseignements spirituels actuels, certains ont choisi de prendre les bouchées doubles pour nettoyer un karma, guérir des façons blessées d’aborder la vie. D’autres, rendus plus loin sur leur propre chemin, restent assez paisibles : ils sont venus pour se mettre en service auprès des premiers. Pour eux-mêmes ils vont y trouver l’occasion de monter dans leur éveil de conscience.

Si notre vie actuelle sait encore danser, nous sommes sans doute du deuxième type. De plus en plus de gens viendront à nous, séduits par notre optimisme. Les uns pour comprendre ce qui arrive, d’autres pour prendre confiance, d’autres pour trouver quoi changer jusqu’à trouver la paix du cœur. Témoigner… éclairer… réconforter… seront nos maîtres-mots.

Denis Breton

 La pratique de l’instant heureux

Respirer, re-choisir d’être heureux, là tout de suite : faire monter en nous une émotion de bonheur. Un cadeaux à se faire ? En voici quelques bonnes raisons :

– C’est reprendre notre boussole : cap sur notre première raison d’être au monde, le bonheur.
– Le ressenti nous connecte à l’intuition, canal des clins d’œil de la Vie : ils ne sont accessibles que dans l’instant.
– Ça nous donne la mesure de notre niveau d’énergie, de quoi mieux nous respecter : « …foncer ou ménager mes batteries ? dire oui ou non à telle sollicitation ?… »
– Halte à la pensure : aux reproches du passé, aux craintes de l’avenir : dans l’instant, souffrance et victimisation s’évaporent.
– Et pour sûr notre système immunitaire s’en porte mieux.

Avons-nous tout dit ?… Il manquerait une raison, elle est capitale. Notre état d’esprit est magnétique, il est semence. M’y prendre de bonheur aujourd’hui, c’est déjà permettre à la Vie de m’aimer demain.

Denis Breton

Appeler une étincelle de joie, nous sort de la prison du temps

Comme l’enfant, nous avons tous l’expérience de pouvoir passer très vite d’une émotion douloureuse à un fou-rire déconstipant.

Au moment d’un gros cafard, d’un remord ou d’une baisse subite d’énergie, essayez donc ceci.
– Amenez à votre conscience tout d’abord l’émotion d’une grande joie de votre passé, qui vous avait donné des ailes;
– Amenez ensuite le ressenti de quelque chose présent là devant vous : la fraîcheur de l’air, la pureté d’une fleur printanière, le rire de gamins qui jouent,…;
– Enfin suscitez l’émotion d’un grand désir que vous souhaitez voir se réaliser, mais dont vous savourez déjà la réussite dans l’instant.

Comment vous sentez-vous, tout d’un coup ?… Se peut-il qu’une émotion qui nous allume fasse disparaître la notion du temps, qui si souvent nous emprisonne ? Tiens, tiens… à rajouter à nos définitions du bonheur ?…

Denis Breton

Magie ou miracle ?

La Vie ne fait rien au hasard : ça serait bien trop fatigant à gérer !
Elle a pris son temps pour mettre au point ses lois dynamiques, ses stratégies, ses harmonies… et n’en dévie pas d’une semelle.

Quand vient le temps de créer encore, elle s’en remet à la liberté qu’elle a donné aux êtres, puis les aide en appliquant les yeux fermés son livre de recettes.

Les devins ont bien beau jongler avec ce qu’ils prennent pour de la chance.
Elle, ne sait faire que des miracles.

Denis Breton

L’entrepôt du cœur : une cour de re-création

Chacun de nous avec sa vie est comme un peintre devant une toile qui lui tend les bras. 
Comme ce peintre, je crois que j’ai conçu l’ensemble de l’œuvre avant même d’avoir donné le premier coup de pinceau. Et je suis libre de chacune des retouches que j’apporterai au tableau.

Mais comment la Vie a-t-elle pu prétendre me vouloir heureux, et me lancer au milieu d’un monde où tout tourne souvent à la survie plus qu’à la vie ?…

La réponse la plus plausible que j’aie, c’est qu’en me laissant libre de l’œuvre, elle m’a aussi donné l’accès au matériel d’artiste complet pour la réaliser.
Je crois qu’Elle s’est dit :
« Parmi les pinceaux que je lui ai laissés, ceux de l’amour et de la joie ne savent dessiner que des chefs-d’œuvre. Il n’a qu’à puiser à son cœur pour les y trouver :   à chaque instant il y aura accès, même au milieu des plus grands défis. »

Bien sûr, avec pareille audace, la Vie s’est gratté un peu la tête… Puis elle a esquissé un sourire espiègle : « Humm …ça lui prendra sans doute quelques coups de pratique…»

Denis Breton

L’actualité qui dérange : une occasion à saisir ?

Un témoignage confirmait ce matin des fraudes massives aux élections américaines récentes. D’autres nouvelles qui secouent vont se multiplier à la Une des médias, suscitant colère et culpabilisation…
Notre monde a décidément besoin de faire l’inventaire de ce qu’il doit composter pour retrouver l’énergie de choisir autre chose. Comment soigner un abcès sans lui permettre d’aboutir ?…

J’ai beau me dire ça, la tentation est forte de perdre de l’énergie à réagir à ces actualités, et même de les colporter à mon tour.  Pourtant, ne me suis-je pas répété souvent « Arrose seulement les fleurs que tu veux voir pousser dans ton jardin… » ?…

J’y vois aujourd’hui une occasion à saisir pour des dialogues renouvelés. Quand une personne me partagera ce type de nouvelles, je compte lui poser deux questions : « Qu’est-ce que ça vous fait ?… Que comptez-vous en faire ?… »

Denis Breton

Transformer un besoin en désir, et le désir en semence

Sensible à croire que j’attire à moi ce que je fais vivre à d’autres, j’ai résolu de ne pas juger les personnes, seulement les situations.
Réconforté d’y arriver, je pensais bien être rendu au bout de ma conquête.

Mais je n’en avais fait que la moitié. Il me restait à questionner pourquoi certaines situations me font sursauter : quel besoin est écorché ? quel désir reste insatisfait ?…

J’ai cru comprendre ceci :  mes instants sont ma vie en miniature, autant de coups de pinceau lancés sur ma toile. Si je rebute à voir ces situations polluer ma vie, pourquoi je leur permettrais de polluer mon esprit dans cet instant ?…
À moi d’en développer le réflexe : transformer sur-le-champ le besoin ou le désir frustré en semence de nouvelle récolte.
Et comme l’enfant qui a trébuché sur un obstacle, repartir presto jouer la vie…

Denis Breton

22 avril, Jour de la Terre : saluons Gaia !

Protégeons la beauté du monde…

Voilà une occasion de nous laisser imprégner de la vision autochtone : Gaia est vraiment un être vivant, une Mère pour nous tous, et bien plus qu’un réservoir de ressources.
Des courants de spiritualité contemporains ajoutent que Gaia nous précède dans sa montée de conscience, et qu’il n’en tient qu’à nous d’entretenir avec elle une relation spirituelle.
 

Isabelle Boulay et Luc Plamondon
nous offrent L’Hymne à la beauté du monde pour nous en faire goûter l’émotion…
Denis Breton

Un secret pour vivre mieux, plus longtemps ?

Une lectrice de Croque-lumière nous a fait cadeau de ce petit bijou : une maxime pratique, qu’on attribue aux Tibétains.
Plusieurs la trouveront particulièrement adaptée à cette période d’épidémie sanitaire que nous traversons :

« Mange la moitié moins,
   
marche le double,
      ris en triple
         et aime sans mesure »

Denis Breton

Se donner le bonheur comme une rivière le courant

Chacun de nous est en mesure de faire cette petite expérience physique : quand une fatigue intense nous prend, il arrive que sortir marcher d’un pas rapide au grand air nous remette sur nos pieds autant que si on avait fait une sieste. On le réalise alors : ce n’est pas que l’énergie nous manquait, c’est qu’elle ne circulait pas assez.

Faire circuler l’énergie du bonheur obéirait-il aux mêmes lois ?…

Franchir les deux portes de ma maison

Une petite voix m’a murmuré :

« Si tu as du mal à aimer, permet à un autre de faire quelque chose pour toi…
Si ça t’est difficile de laisser quelqu’un t’aimer, fais quelque chose pour un autre…
Car être aimé et aimer sont deux aimants qui s’attirent, la porte arrière et la porte avant d’une même maison.

Et si les deux portes te paraissent verrouillées ?… Garde courage.
Car ton cœur profond le sait : cette maison est déjà ton chez toi…
…puisque chacun de nous n’est rien d’autre qu’un être d’amour qui s’ignore encore.
La clé est quelque part, qui nous attend, souvent empoussiérée sous quelques peurs à reconnaître notre beauté. »

Denis Breton

Retrouver mon « Oui à la vie ! », dans l’instant — MÉDITATION

« La souffrance vient du refus de ce qui est.
C’est très simple le bonheur, c’est dire oui.
Être en état de oui. »
Placide Gaboury

Dans cet instant, peu importe sur quel pied je dansais dans ce qui m’arrive, je rechoisis la joie…

J’allonge ma respiration… J’entre en ressenti de l’instant : bien-être ? je dis merci… crispation ?  je la redonne à la vie, amoureusement, pour être compostée…

Retour à ma respiration, à mon ressenti : qu’est-ce qui devient agréable ?… de plus près encore, seulement là…

J’offre au monde ce que j’ai apprivoisé en moi

Christian Bobin, dans une entrevue à la radio, évoquait sa croyance que seul l’amour durera.
Plausible ? Nous n’en avons pas toujours la démonstration, ici sur le plancher des vaches ! Et même que nous nous protégeons bien pour ne pas en souffrir, des fois que ça ne marcherait pas.

Pourtant avons-nous plus grande soif que d’être aimé, et d’avoir quelqu’un à aimer ? Et toute notre expérience terrestre est-elle autre chose qu’une école pour apprendre à donner sa chance à l’amour, jusqu’à en retrouver le réflexe ?…

Supposons que tout commence avec soi-même, puis comme une onde radio, ou un caillou jeté à l’eau, se propage en vagues. Puis-je alors imaginer que je ne pourrai offrir au monde que ce qui a pris racine dans l’amour de moi-même ? Le reste risque de partir en fumée, avec derrière lui quelques traces de souffrance en chemin.

Denis Breton

M’approcher de la différence des autres par l’intérieur

Comment laisser aller la peur de de l’autre dans ses différences  …jusqu’à les prendre comme un cadeau — tantôt à savourer, tantôt pour grandir ?

Peut-être mon seul moyen est-il de fouiller dans ma propre expérience.
Quelles émotions ça m’a fait vivre un jour qu’on m’a mis de côté à cause de mes différences ?… Qu’ai-je ressenti quand on m’a exprimé de l’amour sans me poser de condition ?…

Denis Breton

Les élections américaines : si des faits bousculent mes croyances, comment vais-je réagir ?

Ce que je crois déjà me rassure. À plus forte raison si mon entourage y croit aussi : ça me confirme la valeur de mon jugement, ça me rapproche de ceux qui me sont chers.

L’issue des élections américaines va sûrement faire des vagues sur toute la planète. Elles me posent une question dans ma cour : à supposer que les temps prochains viennent bousculer mes interprétations de la situation, rendre certains faits incontournables — par exemple que mes héros et mes crapules d’hier changent de camp — jusqu’où vais-je accueillir ces faits …même s’ils me font mal ?

La science le confirme, un abcès doit aboutir si on veut que l’organisme relâche la souffrance qui le mettait en lutte : son énergie devient disponible pour la santé.
Des enseignements spirituels présentent l’état de notre monde sous le même jour : toutes les vérités doivent faire surface : pour être reconnues …jusqu’à être pardonnées.
Alors des levers de soleils pourront apparaître…

Denis Breton

Si vous pouviez réaliser votre plus grand souhait : quel serait-il ?

Cette période turbulente que nous traversons a ça de bon qu’elle nous pousse à entrer dans notre chambre intérieure. Le temps est propice à interroger notre cœur sur ses soifs les plus secrètes. Elles refont surface au détour d’un rêve, d’une absence ou d’une rencontre, souvent au creux d’une souffrance.

Quel serait le plus cher désir que notre cœur aimerait voir comblé ?… Et si on lui donnait la parole : le graver dans notre ressenti par un dessin, une chanson, une lettre à soi-même ou un poème adressé à la Vie,… Et si on gardait ça proche, pour y revenir de temps en temps — comme lorsqu’on revient prendre soin avec tendresse d’une semence qu’on a mise en pot ?…

Denis Breton

Notre cadeau au monde : ce qui est passé par notre expérience

Il semble bien que nous recevons de plus en plus d’influx lumineux via notre soleil — ça, la NASA l’a confirmé. Ce que les scientifiques ne nous disent pas, c’est le pourquoi : des enseignements au rayon spirituel affirment que cette intensité lumineuse a pour but, notamment, de nous aider à développer une conscience de plus en plus amoureuse — c’est ça qui élève la capacité vibratoire de nos cellules. Car à la racine de la vie, lumière et amour sont une même affaire, comme l’eau et la vapeur sont la même chose.

Et c’est notre qualité de vibration qui devient notre cadeau au monde — bien peu nos théories sur la vie. Le cœur des gens est touché par ce qu’ils nous voient vivre.
On dirait que la Vie s’est arrangée pour passer par nous pour en aimer d’autres, avec notre signature unique. Le reste est parlure et pensure : ça va partir au vent…
Est-ce à dire que notre inspiration les touche moins que …notre transpiration !?…

Denis Breton

Des élections à faire rêver

Bonne nouvelle : hier, un événement de plus pour nous faire passer de la tête au cœur. Cette nuit j’en ai rêvé.

Dans mon rêve j’ai vu des tribus se déchirer : qui pour le genre, qui pour des traits culturels ou religieux, qui pour des principes qu’ils ne sauraient même pas s’expliquer,…

Puis un groupe d’enfant s’amena, tout en rires et en danses : il apportait un grand miroir : les tribus ne s’étaient jamais vues d’aussi près …et ensemble.

Envisager de pardonner ?

Tout dans notre monde est en train de faire surface pour être nettoyé, pour enfanter du neuf… Des vérités surgissent, inattendues : les miennes, celles de l’autre.

Quand je reproche, je me crée un sentiment de culpabilité. Envisager de pardonner, c’est encore plus pour me libérer moi, que pour l’autre. Quand même, c’est déjà me mettre en chemin…
Qu’est-ce qui pourrait changer si dans ma tête je remplace le mot méchanceté par le mot blessé ?… Et si je me redis que la blessure est fille de la peur ?… Elle nous crée une apparence que nous prenons encore pour réelle.

Sous nos tapis de feuilles mortes émotifs, un cœur bat toujours : il sait confusément qu’il nous dit plus vrai :  sur soi, sur l’autre.

Notre première immunité : nos raisons de vivre

L’épidémie sanitaire a ceci de bon qu’elle nous pose clairement la question : « Ajouter des années à notre vie, ou ajouter de la vie à nos années ?…»

La première piste nous a conduits à tout miser sur la santé du corps  : « …Santé, prospérité ! » en levant nos verres au Nouvel an.
Légitime… Mais quand prospérité et santé sont sous respirateur artificiel, notre attention se tourne vers nos sources d’immunité : raisons de vivre, liens humains patiemment tissés, sens et priorités. Nous creusons plus creux, nous devenons réceptifs à plus grand…

Denis Breton

Se créer un journal de croît-sens  ? – OUTIL

Plusieurs d’entre nous avons fait l’expérience de tenir un journal. Il a pu se restreindre à nos relations sentimentales. Ou devenir une chronique de croissance personnelle : on y prend du recul sur notre expérience; on nomme mieux nos soifs et nos victoires sur les émotions douloureuses; se dessine peu à peu une trousse d’outils qui nous colle à la peau pour la suite.

Que vaudrait l’idée de se faire un journal de croît-sens ? – rien de moins ! Ou d’en faire une section à l’intérieur de de notre journal habituel. Il concentrerait notre attention sur ce qui touche à nos raisons de vivre, au sens que prend peu à peu notre expérience – bref à notre évolution plus globale.
Personnellement, j’ai entrepris ce petit projet en faisant la liste de mes raisons de faire confiance en la vie, en la mienne. Dans ce temps éprouvant d’épidémie sanitaire ou de soubresauts planétaires, j’ai tout de suite senti une énergie remonter.  

Denis Breton

En même temps que j’inspire du bon air…

Il y a des moments où la contrariété, la solitude ou l’inquiétude nous secouent à l’os.
Elle nous ferait questionner jusqu’à la réussite de notre vie, conclure qu’il nous faut recourir à la thérapie, ou partir au bout du monde sur les pas d’un sage d’Orient…

Avant de partir aussi loin, avant même d’ouvrir notre porte sur le dehors :
que vaudrait l’idée de transfigurer notre prochaine respiration en la jumelant à une intention toute simple :

«En même temps que j’inspire le bon air, j’inspire le bonheur…»

Que nous disent nos malaises et nos souffrances corporelles ?

Nos systèmes de santé sont construits autour d’un double but : nous permettre de souffrir le moins possible, de vivre plus longtemps. Des milliards de dollars y passent. Beaucoup de compassion aussi.

Quand un tout-petit pleure, nous cherchons spontanément à comprendre ce qui le fait souffrir ou l’incommode.
Quand pour nous-même monte une douleur physique ou une souffrance psychique intense, nous voulons au plus vite trouver le médicament qui va la faire taire.
Entre le moment de la douleur et celui du médicament, avons-nous pu profiter de ce que le corps cherchait à nous dire ?

Le corps parle, ne nous ment jamais. Se peut-il qu’il ramène à la surface ce que nous n’avons pas réussi encore à exprimer par la parole ?

Denis Breton

Je suis mon propre parent

Apprendre à vivre en amour avec la vie : quelle conquête  !…

Il m’appartient d’entrer en vigilance sur mes programmes acquis de désespérance : «…ça ne marchera pas… ah, c’est le vieillissement… tout le monde le fait… »
À travers d’autres attitudes consolidées par la joie, combien de croyances ai-je programmées au fil des blessures ?
Il me revient de donner leur chance à celles qui me disent une plus grande vérité sur la vie; il est l’heure de recycler celles qui m’ont menti, éloigné du créateur de mon histoire que je suis au fond de tout.
Chaque instant, chaque souffrance : un rendez-vous amoureux…

Denis Breton

Période tumultueuse : Faisons-nous confiance

Il se pourrait bien que pour un temps nous ne sachions plus très bien quoi croire dans ce que nos médias racontent, dans ce que colporte l’entourage. Vers où nous tourner, sachant que nous pourrons y faire confiance ?…

Il existe une ressource première et dernière de grande valeur, à laquelle nous ne recourons pas assez : notre petite voix intérieure.
Quand j’apprends une nouvelle, l’écho d’un événement,… quelle est ma réaction spontanée ? Ai-je un mouvement intérieur d’apaisement ? de doute ? de recul ?…
Attention ! … j’ai à faire du silence d’abord, à entrer en écoute intérieure bienveillante. Au creux de moi mon cœur sait…; ma tête peut juste aider. Peut alors monter l’intuition de la Vie, et non les vagues de l’inquiétude.

Denis Breton

Beyrouth : plus loin que l’impasse

Les communautés humaines de Beyrouth ressemblent à une colonie de fourmis : à peine les issues de leur terrier ont été bouchées par le vent ou le pied d’un passant, qu’on les voit déjà écarter les débris, se recréer un chemin vers l’air libre – à coup de solidarités.

Se peut-il qu’elles préfigurent ce qui est à faire pour notre monde plus largement ?
Nous n’avons plus le temps de nous alourdir avec ce qui nous a blessé — sauf l’instant d’échanger nos outils de guerriers pour des outils de bâtisseurs. Des levers de soleil nous attendent dans l’action, ensemble…

Denis Breton

Communiquer avec d’autres mondes: possible?…

Enfants, sur les genoux de notre mère, peut-être avez-vous appris à faire votre «prière du matin» : un germe planté, porteur de la croyance que nous pouvons contacter de l’intérieur des figures spirituelles vivant «au ciel». Adultes, certains vont y puiser l’envie d’explorer la méditation, la sexualité tantrique, la télépathie, ou encore la vision au 3e œil,…

«Des histoires de ma grand-mère, tout ça…»? Ou une porte entr’ouverte qu’il n’en tient qu’à nous de pousser un peu plus avant par nous-même?…
Se peut-il que la Vie n’attende, pour nous donner son coup de pouce, que notre initiative à lui en montrer la direction? Elle regarde de quel côté va notre insistance à l’explorer…

Denis Breton

Occuper son territoire personnel : un pas vers l’amour de soi?

Nos héritages religieux ont quelquefois entretenu la vision que prendre soin de soi était de l’égoïsme — créant un conflit intérieur qui peut générer bien des ennuis de santé. …Jusqu’à le conscientiser et alors nous prendre dans nos bras, renouvelant notre compréhension de la vie.
Ce qu’on appelle l’ego — ce besoin de prendre sa place au soleil, gauchement pendant un temps! — se pourrait-il qu’il soit en fait un mécanisme inventé sur mesure pour cette école qu’est la vie terrestre? 
En effet, on lui doit de nous apprivoiser à ce que nous avons d’unique, et peu à peu à l’envie d’en faire cadeau au monde.
Le culte de l’ego alors fait place à l’amour de soi, bien différent: celui où, libéré de nos peurs, il devient impensable de se priver d’en aimer d’autres.
Magie de la vie…

Denis Breton

Notre croît-sens est déjà notre cadeau au monde

 

moine sagesse sourireLes artisans de lumière (lightworkers) se reconnaissent à leur passion de rendre service, à leur idéal de grandir encore. Un temps ils s’en demandent beaucoup, voient tout ce qu’il faut faire, cherchent à s’améliorer…

…Puis ils prennent du recul : Et s’il s’agissait avant tout d’être? de se savoir magnifique par nature, comme chacun d’ailleurs? et de s’y connecter plus souvent?… Ils ont compris que nous donnons ce que nous sommes, bien peu du reste.
Alors leur joie de vivre devient contagieuse: on voudrait leur demander leur secret…

Denis Breton

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L’énergie : la pâte à modeler de la vie

Enfants, nous avons donné des formes à la terre, à la pâte à modeler : tout était prétexte à créer des personnages, des animaux, une maison… L’instant d’après le matériau redevenait une boule, attendait une nouvelle idée de génie… «Qu’est-ce que j’en ferais bien ?…» Soudain les yeux s’allument ! Et c’est reparti pour créer autre chose avec la même pâte.

Et si la beauté ou la paix pouvait sauver le monde…

Bien des enseignements nous parlent de la beauté du monde ou de la paix intérieure comme des évidences que la vie a un sens. Ils ajoutent habituellement que ça commence à l’intérieur de chacun de nous.

J’ai trouvé une façon inattendue de m’en imprégner : écouter en continu la Sonate à la lune, du grand Beethoven, tandis que je lis un texte au rayon spirituel.
Courte pièce pourtant, la version qui suit nous la redonne en boucles durant deux heures !
Essayez donc d’en interrompre l’écoute, ou de vous l’enlever des oreilles dans la suite…

Denis Breton

Enracinés à la Plante-mère

Paradoxe de la vie : une fleur enracinée au Bouquet floral s’épanouit, rayonne. Elle porte en elle toutes les propriétés de la plante-mère. Pourtant, coupée du tronc elle s’étiole : une fleur artificielle lui tiendrait tête !

Êtres humains, nous serions différents ?… À quoi tient notre gêne de nous reconnaître divins, tricotés des mêmes laines que la Source ? Dieu aurait-il besoin que nous nous croyions minables pour se savoir grand ? — …Lui qui pensait ne faire que des chefs-d’œuvre.
Ne suffit-il pas que nous restions branchés en Lui pour décupler notre pouvoir sur nos vies, et continuer la fête d’être au monde ?…

Denis Breton

Arriver en premier : lui donner un nouveau sens

Notre expérience humaine jusqu’ici, largement une aventure de survie sous la loi du plus fort, nous a appris à vouloir être le premier partout : au sport, en classe, en vedette, et même au magasin pour trouver du papier de toilette avant qu’il n’en reste plus. De quoi nous rassurer sur notre valeur, contrôler avant d’être contrôlé, avoir avant de manquer.

Au fil de l’épidémie récente, des initiatives de compassion et de service nous ont étonnés : des gens ont écouté leur cœur en premier, ils ont cessé d’avoir peur de l’autre : d’autres possibles sont apparus, ils nous inspirent pour demain.

Le temps serait-il venu de réinventer le sens d’être le premier, d’une façon où tout le monde y gagne ?… Le premier à oser, à tendre une perche : à l’inconnu, au méfiant, au récalcitrant. S’il sursaute, se met à ressentir qu’il est plus beau qu’il le croyait, plus attiré à grandir qu’il le croyait, plus capable de solidarité qu’il le croyait — une manche vient de se gagner pour tout le monde.

Denis Breton

Prêter nos mains à la Vie…

Dans cette période d’épidémie qui s’allonge, les gens en situation de service — auprès de personnes malades, âgées ou handicapées, ou comme parents auprès de leurs enfants… — ces gens s’exposent à manquer d’énergie et de motivation, surtout s’ils ne reçoivent pas toute l’appréciation méritée. Se peut-il que regarder au sens qu’ils donnent à leur implication puisse faire une différence ?…

Certains ont le sentiment de se vider de leur propre énergie. D’autres se voient puiser une énergie qui leur vient d’Ailleurs. De connivence avec la Vie, ils lui prêtent leurs mains pour rejoindre les gens qu’ils aident ou accompagnent. S’ils étaient maçons il ne feraient pas qu’empiler des briques : ils construiraient une cathédrale. Du coup ils se sentent plus légers, et leurs batteries ont plus de chance de se recharger à mesure.

Denis Breton

« De quoi as-tu peur ?… »

«De quoi as-tu peur?…» demande calmement à son agresseur la personne décidée à se croire aimée par la Vie.

Où a-t-elle pris cette audace?
Peut-être s’est-elle affranchie de sa propre peur…

Si l’amour est né un jour, il durera toujours

À l’occasion de la Fête des mères, aussi de l’épidémie de coronavirus.
Aux mères qui ont perdu un enfant chéri, décédé ou éloigné. Aux personnes qui souffrent d’avoir perdu un parent, sans avoir pu être à son chevet ou lui avoir parlé :

« Là où une relation s’est allumées sur une base d’amour l’un pour l’autre, un lien existe désormais : il assure que vous vous rencontrerez encore… »

Inspiré de Mike Quinsey, Golden Age of Gaia

Denis Breton

La lumière dissout l’obscurité

En ces temps où ce qui ne tourne pas rond sur la planète fait surface pour être questionné, il n’est pas facile de discerner si on gagne à faire connaître les malversations dont nous sommes l’objet, au risque d’accentuer la peur; ou s’il faut ne diffuser que des bonnes nouvelles, au risque que ça paraisse irréaliste.

Mettre l’accent sur le positif ? Des points d’appui

– Certains retiennent un principe observable au plan physique : exemple, si la porte d’une salle éclairée s’entrouvre sur un corridor sombre, une raie de lumière est bien visible, le corridor s’éclaire; dans la salle, la lumière a absorbé l’obscurité.
– D’autres portent attention à leur niveau d’énergie : brasser des problèmes les a épuisés; rechercher des solutions, évoquer des réussites, ça les a tonifiés.
– D’autres encore aiment s’appuyer sur un principe universel : « la situation a-t-elle la saveur de l’amour ? aura-t-elle l’effet de rapprocher, d’inclure; ou de séparer, d’exclure ?… » 

Denis Breton

Tu ne m’aimes pas, Pommier : je te boude

Une branche se retourna vers le grand tronc où elle avait poussé :

Pommier, regarde les autres branches : leurs feuilles sont bien vertes, leurs fleurs explosent, les abeilles les butinent… Moi, tu ne m’aimes pas ! Mon écorce se crevasse, mes feuilles se flétrissent. T’as vu mes fleurs ? elles s’étiolent, et pas d’enfant pour ramasser mes rares pommes… Vraiment T’es injuste, Pommier, je vais te bouder, tiens !…

Je t’aime, ma chérie. As-tu déjà réalisé qu’il n’en tient qu’à toi de tourner tes feuilles vers le soleil, d’ouvrir à la pluie les corolles de tes fleurs ? Qu’attends-tu pour offrir ton arôme aux passants, leur donner envie de tes pommes que Je vois pourrir au sol ?…
C’est sûr, j’avais d’autres rêves pour toi, en t’offrant la liberté…
Que comptes-tu faire ?…

Denis Breton

L’épidémie : se déconfiner l’esprit, déjà…

Sur quelles émotions nous laissent nos lectures, nos visionnements, nos conversations, ces temps-ci ?…
Nous sommes sur la plage à voir venir une grande vague. Certains se cramponnent aux arbres dans l’attente d’être emportés. D’autres positionnent déjà leur planche de surf, se laissent habiter du frisson qui les attend, d’être emportés vers une nouvelle terre…

Nous sommes tour à tour l’un, puis l’autre : bousculés à choisir. Nous rappeler que nous sommes les créateurs de notre expérience, c’est nous déconfiner l’esprit, déjà.

Denis Breton

GOLOV20 : Un geste pour rendre l’amour viral

Je me suis longtemps demandé : tout le monde a-t-il le même accès à cette évolution intérieure qu’on nous promet ? Qu’en est-il pour les gens très manuels, ceux dont l’expérience ressemble à une survie au quotidien ?…

J’ai peu à peu eu ma réponse : oui ! puisqu’il suffit d’aimer. Et même que les gens simples sont moins constipés pour le vivre avec naturel !

Quelqu’un a eu cette petite idée, devenue virale : le Dr Joe nous la présente. D’une telle simplicité, mais à la portée de tous. Ça nous branche sur quelqu’un qu’on aime… et ça se rit de la distance : parfait pour un temps de confinement ! (#GOLOV20 : c’est en anglais, mais c’est simple et bref : 3 :09 ).
On donnerait la parole au Dr Joe ?…

Denis Breton

22 avril : Si c’était vrai, Mère Terre…

C’est aujourd’hui le 50e anniversaire de l’instauration du Jour de la Terre. Un milliard de gens dans 192 pays y sont sensibles !

Si c’était vrai que tu es un Être bien vivant, une mère affectueuse, l’esprit qui donne forme à ces roches qu’on piétine et qu’on exploite en prédateur…

Si c’était vrai que tu nous précèdes en évolution, et nous fais signe vers où tourner la nôtre…

Et si c’était vrai que ton réchauffement est pour le mieux, que nous n’avons rien à craindre. Plutôt qu’il est temps de te redonner ce qu’on te prend, de respecter tes cycles et tes équilibres, de préserver ta beauté…

Un moment de silence intérieur ?…

En support à notre méditation : un hymne à la Terre tonifiant (3:44), qui entrecroise beauté de la Terre et joie de vivre de ses enfants…

Denis Breton

Confinés en perplexité ? Plus que jamais nommer nos poignées de confiance

La période de confinement s’allonge, des voix discordantes se font entendre. Perplexité… qui croire ? Devons-nous resserrer les précautions, prolonger notre isolement comme on nous le répète ?… Ou nous relier autrement : en méditations, en contacts sur les ondes, ou même dehors sur la place ?…
De toutes les façons affirmer ensemble cette soif-d’autre-chose qui se dit chez tous…

Car le vent pourrait bien souffler fort pour un temps, et mettre à l’épreuve nos poignées de confiance. Quelles sont les croyances qui ne nous ont jamais trahis ? Quelles sont celles que nous évoquons du bout des lèvres, sans en avoir coloré nos décisions encore ?… Peut-être est-il l’heure d’un inventaire…
…Et de regarder dehors pour voir autre chose que des peurs ! Le chant du merle se fait entendre, les crocus sortent de terre : le printemps nous bouscule pour choisir la vie encore…

Denis Breton

Quel monde mettre en place pour demain ?…

Nos isolements de pandémie ressemblent à l’expérience d’un enfant qui se fait dire : « va dans ta chambre réfléchir à ce que tu as fait; et surtout à ce que tu aimerais faire pour être fier de toi… »

Quel monde mettre en place pour demain ? Nous n’avons pas su le construire jusqu’ici. Mais nous connaissons trop bien ce qui a nous a fait souffrir : nos guerres avec nous-même, avec nos voisins …jusque dans des pays là-bas. Nos confinements font surgir des soifs, des évidences sur ce qui doit changer. Et plein de gestes de solidarité nous mettent le cœur en danse : c’est de ce côté qu’il faut chercher, multiplier…

Oui, notre cœur sait : un monde qui fonctionne pour tous. Et il saura : les réponses viendront à mesure, à plusieurs. L’heure est à ramasser notre énergie. Patience, l’enfantement a besoin d’encore un peu de noirceur.
Quel beau chantier !…

Denis Breton

Une méditation planétaire réunit un nombre incalculable de participants

Hier soir, 4 avril 2020, une invitation avait été lancée à travers le globe pour une méditation collective, face à l’événement sanitaire qui nous touche tous.
Certains croient est en effet que nos ondes mises en commun ont un pouvoir insoupçonné d’influence que des initiatives isolées n’auraient jamais.

Après l’événement, un journaliste a interrogé un vieillard auquel des gens attribuent des dons de clairvoyance, et qui avait lui aussi participé à cette méditation.
Il lui a demandé s’il savait combien de personnes avaient participé à l’événement.

Un temps silencieux, l’aîné a fini par répondre  : «…Un nombre incalculable…».
Le journaliste pris de court, convaincu d’avoir affaire à un homme de grande spiritualité, s’est risqué à lui demander :

— Pourriez-vous avancer un chiffre, pour nos lectrices et lecteurs ?

Une découverte qui étonne, au temps du coronavirus

Beaucoup de gens se surprennent à faire cette remarque : en restant chez nous, en gardant nos distances physiques avec les autres, nous ne savons jamais si cette fois c’est nous qui allons être protégés, ou si ce sont les autres.
Du coup, la vie cesse d’être une affaire de choisir entre c’est-moi ou c’est-les-autres. C’est nous-ensemble.

Tiens, ces jours derniers Gilles Vigneault parlait de ça  : « On apprend qui nous sommes dans cette pandémie, on apprend que nous sommes tous devenus responsables de nous, et du voisin. C’est extraordinaire. Ça ne nous est jamais arrivé avant (…) dire à l’autre (…) “Attention, tu es responsable de moi comme je suis responsable de toi” » *

Denis Breton

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* Une entrevue avec Patrick Lagacé, La Presse, 2020-03-29.

« L’Histoire se répète » ? Et si un chapitre inédit était en train de s’écrire…

On nous a habitués à des phrases comme « Depuis que le monde est monde, c’est comme ça… », « Partout où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie… », et plus récemment « Ah ça, c’est une théorie du complot… »

Voilà de bien belles pilules pour endormir notre soif d’autre chose — étonnant qu’on ne les trouve pas en pharmacie ! De quoi faire taire cette petite voix intérieure qui nous dit : « l’Humanité est capable de plus grand, et elle va y arriver…» Ce sera une coupure radicale avec des siècles d’obscurité.

Mais il nous faut — tout en gérant au mieux la pandémie actuelle — river nos yeux sur ce que nous voulons faire naître. Tenir un journal collectif des solidarités nouvelles qui explosent en ce moment, des solutions créatrices que ce défi de santé provoque : là sera le mode d’emploi de notre identité demain. 

Denis Breton

Coronavirus : dépasser le conditionnement social qui craint le chaos

Nous sommes entrés en période de tourmente : tout est prétexte à alimenter l’inquiétude. De quoi est fait notre effort d’appliquer les consignes sociales en vigueur ? Affaire de respect mutuel, de solidarité, ou dicté par une croyance sourde que nous serions en danger, et que les seules solutions seraient en dehors de nous ?…

Se peut-il que nous ayons un rendez-vous de vérité face à nos croyances de fond ? Où en sommes-nous quant au sentiment d’être aimé par la Vie quoi qu’il arrive ? Quelle confiance accordons-nous à la capacité de notre état d’esprit à générer le meilleur pour la suite ? Aux défis évidents amenés par la situation, reste-t-il une place à la perspective d’un grand ménage du printemps pour notre Humanité — qui au total nous laissera plus solides sur nos pieds quant aux valeurs qui ont de la valeur, quand aux leaders qui méritent notre confiance ?…

Denis Breton

Coronavirus et Boris Cyrulnik : vers un nouveau palier d’évolution humaine

Nos sociétés ont su rebondir à chaque époque. Elles ont tamisé certaines valeurs pour en retenir d’autres qui disent mieux encore ce qu’est vraiment la vie. Des chemins qui mèneront plus vite au bonheur, avec moins de souffrances.

Vous aimerez lire le texte d’une entrevue avec Boris Cyrulnik, où son mot de résilience  décrit bien notre rendez-vous d’aujourd’hui. Nous enfantons un nouveau palier d’évolution humaine…

Denis Breton

Coronavirus : tourner une quête de sens en conquête

Sous une volée de canards sauvages au-dessus de ma tête ce matin, une pensée monte toute seule. À l’heure où le coronavirus nous garde à la maison, souvent à jongler sur nos façons de rester en équilibre, ça me parle de nos quêtes de sens :

…Ça ne vient pas tout seul, des fois on s’écorche un peu les poignets. Parfois, un éclair : on se surprend à danser la vie un peu plus de l’intérieur, à moins la marcher au pas commandée du dehors. On dirait que notre quête de sens devient une conquête de sens. Notre Everest nous fait un clin d’oeil…

Denis Breton

Le coronavirus face à la Règle d’or

Dans le film le Titanic, tandis que le bateau sombrait, je n’oublierai jamais cette scène : les musiciens sont restés sur le pont, ont continué à jouer. Sans doute pendant ce temps certains se précipitaient sur les bouées de sauvetage restantes, en bousculant tout le monde. Nos réactions au coronavirus auraient-elles quelque chose de ça ?…

C’est plus fort que moi, la Règle d’or  valorisée par nombre de courants religieux millénaires me revient en tête. Imaginons ce que ça changerait si, au lieu d’y voir une exhortation morale, on y voyait une loi de la vie, qu’on peut formuler ainsi : « Ce que je fais vivre à quelqu’un d’autre est un appel à la Vie de m’en faire vivre l’expérience pour moi…. »
Car la vie est Une : nous sommes tous interconnectés.
Le beau défi de ramener le bateau à bon port tous ensemble…

Denis Breton

Coronavirus : à l’affût des solidarités inattendues

La guerre civile au Liban (1975-’90) avait fait éclore des initiatives de solidarité imprévues, qui se sont émoussées par la suite, au point que des gens ont avoué avoir presque envie qu’elle reprenne !
Le coronavirus a quelque chose d’une guerre : il nous isole les uns des autres de bien des façons, réveille des réflexes de dévaliser les magasins avant tout le monde…
Mais ce défi inédit recèle un potentiel de solidarités créatrices, dont nous gagnerions à faire le journal après coup : pour soi,  et collectivement : c’est le meilleur de nous qui refait surface.
Oh…, excusez, c’est mon téléphone : « Comment ça va ? Avez-vous ce qu’il vous faut ?… »

Denis Breton

Le bonheur, comme rivière

Le bonheur n’a pas fini de nous surprendre : éclats de tendresse… remontée d’un coup dur… paix intérieure… émerveillement d’un sourire d’enfant…
Il est rivière au fil de nos émotions. Celles qu’on savoure tout d’un trait dans l’instant, il les traverse et les met en danse… Celles qui lui dressent un rocher de mémoires douloureuses, il en fait le tour cherchant par où entrer pour les guérir : si on veut bien les accueillir …« à grand coup d’amour » comme il a été chanté, il les récompense de larmes salutaires .
Comment pourrait-il en être autrement ? le bonheur est signature de la Vie au fond de nous, ineffaçable.

Ω

 

Respirer la Source ? — Exercice

Au magasin, au boulot ou dans le bus, chacun respire l’air qu’un autre vient d’exhaler. Comme un passant qui chante, on reprend sa chanson…
Deux amoureux, une mère et son nouveau-né, ont encore plus conscience de se respirer mutuellement.

Que vaut l’idée de l’appliquer à ma relation avec la Source de la vie, dans un moment où je reprends mon souffle ?… Je me suis mis alors à imaginer qu’Elle respire en moi, exhale son souffle de tendresse tandis que je l’inspire à pleins poumons, l’offre à mes cellules, puis au monde…
Le pratiquer me le rend plus sensible, et plus admiratif de la vie : une grande chaîne de respirations du même air qui nous connecte tous.

Ω

 

Faire de l’émotion douloureuse une amie ?

Mes émotions m’inquiètent et me brûlent de l’énergie quand je les analyse avec le mental plutôt que de les ressentir, aussi longtemps que je lutte contre elles, me croyant en danger.

Quel effet aurait d’observer mon émotion avec bienveillance ? Je me prends dans mes bras en me pardonnant de les vivre …tiens, elles se dissolvent. J’ai alors accès à leur cadeau : elles me rappellent de rajuster mes croyances, ne conserver que celles qui m’assurent par avance que ces émotions sont mes amies. Oui, des profs de croissance à apprivoiser.

Ω

Quel cadeau voyez-vous pour Noël ?

Naissance… espérance… rencontres chaleureuses ou festives…
Nous ressentons comme une énergie dans l’air : ça fait du bien de nous y connecter.

Des millions de gens vont célébrer, devant ce nouveau-né, le cadeau que Jésus a été pour le monde : un allumeur d’espérance — pour tous un modèle d’humanité, pour plusieurs un ami intérieur.

Ferait-il du sens de nous inclure aussi dans ce cadeau fait au monde ? Célébrer la naissance d’une plus haute conscience en train de nous gagner, personnellement, collectivement : spirituelle, citoyenne ou écologique. Une énergie qu’on sent aussi dans l’air…

Ω

Un mode d’emploi pour changer notre monde ?

Ruminer nos problèmes actuels — personnels ou ceux du monde — ne peut que baisser notre niveau d’énergie. Ils sont le résultats de nos créations d’hier.
Combien de temps ces problèmes vont-ils durer ?… L’abcès doit d’abord aboutir, mais déjà de nouvelles cellules ont entrepris de cicatriser notre peau. Nous sommes comme le tout-petit qui s’est fait mal au genou : à peine voit-il un nouvel objet de désir qu’il ne pleure plus : il est déjà ailleurs.
Des émotions douloureuses, des reproches montent encore ? Les ressentir jusqu’à les pleurer, au besoin; tâcher d’en apprendre quelque chose, puis les pardonner. Mais alors sans tarder imaginer un autre rêve, l’enfanter, le partager…
Nous sommes les créateurs de notre expérience. Toute semence porte sa récolte …pourvu qu’on l’ait mise en terre. Que souhaitons-nous y voir pousser demain ?… 

Ω

Réaligner nos probabilités

C’est un peu avant Noël. Jusqu’ici, les Fêtes s’annoncent plutôt maussades…
J’ai fait une pause pour me demander ce que j’aimerais qu’elles deviennent.
Des noms ont fait surface… des pistes de rencontre… des idées fantaisistes, même.
…Tiens, je m’étonne de ma remontée d’énergie.
Ça me fait conscientiser ce que j’ai vite fait d’oublier, en périodes creuses :
se peut-il que tous les possibles  de la vie existent déjà à mon horizon ? un buffet auquel je viens me servir à tout instant. Ça devient ma vibration du moment, ma colle-contact énergétique : elle attire à moi ce qui lui correspond, elle en fait une probabilité.
J’ai changé mon état d’esprit : la carte de mes probables s’est reconfigurée.
Curieux, je commence à avoir hâte à Noël…

Ω

Une peine d’amour peut-elle aussi être un cadeau ?

Rupture de cheminement à deux… réflexe d’y voir un échec, alors d’accuser… Et si cette douleur ramenait à la surface une ancienne blessure du cœur non cicatrisée ?… Celle, souvent, d’avoir vu nos parents se blesser : nous en avons fait notre première image du couple. Serait-il l’heure de la renouveler avec ce que nous savons de la vie maintenant ? Un cadeau caché sous les larmes, qui finisse même par de la gratitude ?…

Ω

Toi mon ami, à l’envers et à l’endroit

Au lendemain d’avoir fait route ensemble, extrait d’un courriel que je ne t’ai pas envoyé :
« …Toi mon ami venu du bout du monde, ta différence me séduit, et par moments me contrarie. Des fois j’aimerais savourer ton fruit sans avoir à me disputer avec l’écorce, j’aimerais voir voler ton papillon sans avoir dû héberger la chenille…

Bizarre mon ressenti quand j’ai éteint, hier soir… Quelque chose avait bougé à l’intérieur. On aurait dit que mon monde avait un peu grandi parce que tu es là, à portée de cœur… J’ai bien dormi. »

Ω

Retrouver la certitude de notre beauté

Rupture amoureuse… sentiment de vieillissement… perte d’emploi… Tout ce qu’il faut me dévaloriser à mes propres yeux, m’inquiéter du regard des autres.
C’est l’heure de me rappeler ma valeur profonde : elle ne changera jamais, peu importe ce qui m’arrive. Me connecter à cette croyance renouvelle mon énergie pour rebondir, dans l’instant. De quelle façon vais-je me prendre dans mes bras ?…
Nos croyances font nos perceptions, et celles-ci nos émotions.

Ω

Permettre à la Vie de m’aimer

Était-ce un rêve ?… Je signais une alliance sacrée, bien avant de naître dans ce corps d’aujourd’hui :  je disais « Oui ! » à me reconnaître étincelle de l’Être divin, complice à dessiner ce que deviendrait ma vie…
En toute liberté, j’étais lancé à faire l’expérience de toutes les formes que j’aimerais donner à l’énergie originelle. Projet grandiose… dont la clé serait de revenir en boucles boire à la Source, renouveler ce oui  à me laisser aimer…

Ω

Une ponctualité pour l’esprit

On nous a appris à ne pas arriver en retard.
On a moins souvent mis en valeur une petite magie…
…celle de partir de bonheur.
Jeu de mots seulement ? Que faisons-nous d’une rencontre dont nous n’avons pas très envie ?… Se peut-il que de la visualiser heureuse par avance en change la couleur ?…

Ω

Un secret pour rester jeune

Vous connaissez le secret ?…
Chh … Approchez-vous discrètement : les compagnies de cosmétique sont à l’affût…
C’est pourtant bien simple de rester jeune : changez votre échelle du temps.
Quand vous envisagerez vraiment d’avoir l’éternité devant vous, alors vous allez vous trouver bien jeune …
…et votre visage va s’en souvenir.

Ω

Un problème ? – D’abord changer d’énergie

« Ça, ça n’arrive qu’à moi… » Stress, décision difficile à prendre : je me force à vite trouver une solution, je jongle, ou j’essaie de penser à autre chose. Marécage émotif…
Des vieux disaient : « dors don’ là-dessus… » Se peut-il que la Vie ait déjà  trouvé une solution pour moi, si je lui permets ?…  Essayons alors d’éprouver l’émotion que c’est gagné : «Ouf !….»
Tiens… des pistes inattendues apparaissent : une idée, un contact… : me voilà dans une autre énergie. Un merci intérieur et alors je passe à l’action…

Ω

Le premier climat à changer

 …Et si nous regardions les changements planétaires d’un point de vue créateur plutôt qu’avec une vision d’apocalypse ?… La peur nous paralyse, la confiance nous énergise.
Surtout que nous connaissons déjà  les solutions : soigner la planète, combler les écarts de revenus et les exclusions sociales, dresser la politique aux approches gagnants-gagnants…
Le premier climat à changer est en vous et en moi …puis il nous réunit…

Ω

Jamais loin de l’arbre

Un dicton populaire affirme que les pommes ne tombent jamais loin de l’arbre. Ce qui m’irrite le plus chez quelqu’un d’autre a des racines en moi, sinon je passerais sans me buter dessus : un besoin insatisfait ? Une culpabilité non dite ?… En tout cas une occasion de contacter un aspect de moi mal aimé.

Ω

Le contraire de l’amour : la peur

«Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs»
— Nelson Mandela

Pourquoi de toutes nos chansons, celles qui arrivent en haut du palmarès, et de loin, sont les chansons d’amour ?…
Y a-t-il une autre raison à part d’être notre soif la plus profonde, celle que rien d’autre n’arrive pour vrai à étancher ?…
Le contraire de l’amour est-il la haine, ou serait-ce la peur ? peur de ne pas être aimé… peur de ne pas arriver à aimer…
L’amour nous parle de vivre. La peur nous parle de survivre.

Ω

Qu’aimeriez-vous avoir appris plus tôt ?

Notre vie est conçue pour être une exploration de croît-sens  — un des visages du bonheur. Cette simple pensée peut alimenter en nous l’audace de vivre. Qu’est-ce que j’aimerais goûter, découvrir ici ?…
Qu’est-ce que je sais déjà pour faire face à ce qui me contrarie là ?…
Au sortir d’une expérience forte, il nous devient plus naturel de nous demander : « Qu’est-ce donc que j’ai appris cette fois-ci ?…»

Ω

Donner des mains à la Vie

Sur la rue, croisé une personne qui n’a pas le moral : regards des yeux, sourires échangés…
Une joie monte, qui nous surprend : on s’aperçoit qu’on a donné des mains à la Vie pour accomplir un de ses petits miracles.

Ω

Notre premier ami

Une quête de sens réussie est une expérience corps-et-âme. Notre corps est notre grand ami : toujours il nous dit vrai, nous donne l’heure juste dans l’instant. On peut demander à la Vie des réponses, et avec la pratique les capter par le corps. « Le Verbe s’est fait chair » dit la Bible. Une idée lumineuse ? d’où vient qu’on a envie de la danser ?…

Ω

Les gens sont des géodes de chair

Vous connaissez ces roches qu’on prend pour d’inutiles cailloux, trouvées dans les gisements de quartz ?… Les gens ont quelque chose qui leur ressemble : l’extérieur est quelquefois irrégulier, peu invitant. Mais patientez : vous trouverez bien une fissure pour y entrer, masquée sous des rires ou des larmes. Là vous attend leur cristal, un soleil intérieur !
Mais pour le voir, vous aurez dû y croire par avance …et vous connecter au vôtre.

Ω

L’humour : un outil sacré

Connaissez-vous cet outil de ratoureux ?…
L’humour surprend l’autre dans sa soif de vivre, au moment où il ne s’y attend pas. C’est un prospecteur du cœur, et l’instant d’après devient son accoucheur.
Un joueur de tours, en fait … En tout cas un outil sacré.

Ω

Renouer avec la vie : une conquête en paliers

Sortir de nos blessures vient avec un premier pas : « Ah ! si ça pouvait être vrai… » Une loto : on s’en remet au hasard, à la chance. C’est l’espoir.
Notre pas s’affermit : ce chemin doit bien mener quelque part… On soupçonne une logique de la vie, une harmonie : « Avancer sans tout comprendre encore… »  C’est devenu une espérance.
Le pas devient serein. En pleine nuit, même sous l’orage, on se sait en sécurité : la Vie nous aime, nous soutiendra toujours, il suffit d’aimer… C’est devenu la confiance.

Ω

Êtes-vous un oignon ou un arbre ?…

Chacun de nous est un oignon avec ses pelures, ou un arbre avec ses âges du bois: chaque cerne contient un âge vivant encore. En nous, l’enfant qui crie encore pour être pris dans les bras, par moments. L’ado se rebelle encore pour repousser ce qui n’est pas lui et mieux se connaître. L’amant fait encore ses classes de l’amour,…
Oui, chaque partie de nous demande encore à s’accomplir… Car au fond des êtres, tout est présent, et tout devient mémoire qu’il nous reste à apprivoiser.

Denis Breton

 

Travailler avec le Divin

Ce qu’il y a de bien, quand on travaille avec le Divin, c’est qu’on n’a pas à connaître l’issue du chantier.
Il me suffit de fêter déjà de l’intérieur que ça va tourner au mieux pour tous : la Vie décidera de ce qui est le mieux…
Oui, la semence est mon affaire, la récolte est l’affaire de la Vie.

Ω

Danse

— Comment trouver le cadeau que je suis venu faire au monde ?…
Une petite voix m’a chuchoté :
— Où t’entraînent tes pas lorsque ton cœur se met en danse ?
Traîner ailleurs n’est bon qu’à se perdre…

Ω

Ω