Archives mensuelles : mai 2022

Oser sa vérité : signe décisif qu’on a sa croissance en mains

Oser reconnaître que j’ai fait une erreur, au risque d’avoir à en payer le prix, en argent ou en réputation…
Ou oser affirmer que je vois la vie autrement que Monsieur ou Madame-tout-le-monde, au risque qu’on en rie, qu’on se méfie de moi,…
Ces deux audaces, en apparence opposées, nous amènent à la même adresse, soulèvent une question : dois-je accepter un prix à payer pour être moi-même? En même temps ils nous donnent sans doute une mesure de notre avancée sur le sentier de notre croissance intérieure. Comment donc ?… Continuer la lecture de Oser sa vérité : signe décisif qu’on a sa croissance en mains

Réconforter quelqu’un qui souffre …quelles clés ai-je dans mon coffre d’outils ?

Ce matin, une amie me parlait de sa rencontre avec une jeune femme très déprimée suite à son accouchement. Immigrante de fraîche date, parlant à peine la langue d’ici, elle se sentait écartelée devant l’avalanche des nouveaux besoins et bien loin des siens pour y faire face.

Je me suis demandé comment j’aurais moi-même réagi à l’écouter. Qu’aurais-je pu lui apporter de meilleur ?…
Dans l’instant j’ai fouillé dans mon coffre d’outils : devant mes propres passages à vide ou souffrants, qu’ai-je aujourd’hui comme points d’appui pour rester confiant ?… Continuer la lecture de Réconforter quelqu’un qui souffre …quelles clés ai-je dans mon coffre d’outils ?

Et si le cœur avait les réponses…

Plusieurs sources convergent vers une même perspective : l’Éveil de conscience entrepris par l’Humanité ferait partie d’un mouvement énergétique plus vaste, un pas d’évolution majeur englobant d’autres mondes à l’échelle de notre univers.

Suivant l’observation de ceux qu’on appelle les Arcturiens *, les êtres qui s’en tirent au mieux dans cette transition auraient en commun une caractéristique : l’enthousiasme (eagerness en anglais).  On peut parler de fébrilité, ou même d’impatience chez certains.

Quand nous constatons l’état de notre monde, est-ce pure inconscience ?
C’est pourtant aujourd’hui qu’une chanson comme celle qui va suivre a été composée…
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Notre langue parle de nous …et de la dynamique de la vie

La langue française a beaucoup voyagé, jusqu’à fleurir en terre d’Amérique il y a 400 ans. Elle s’y est refaçonnée pour dire les grands espaces, la vigueur des saisons, le courage des défricheurs, l’espoir en une religion,…
Elle parle aussi du défi de survivre et de se dire comme peuple distinct dans une mer anglophone, dont la langue est en train de devenir le dominateur — pardon, le dénominateur — de toute la planète.

Se peut-il que la façon façon dont nous parlons notre langue parle de notre compréhension de la vie ? Comment elle crée, à quelle dynamique obéit le changement, ce que notre expression dit de nous,…
S’il est vrai que dans la vie tout va du dedans vers le dehors, quelle relecture nous suggère notre usage de la langue ?… Continuer la lecture de Notre langue parle de nous …et de la dynamique de la vie

Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Avant de sauter du lit, ce matin, je me suis connecté au Divin, appelant un partenariat gagnant pour cette nouvelle journée.
Juste après, je ressens une douleur au cou. « Ah… Et si je pouvais entrer dedans pour appeler la guérison ?… 
Je m’y connecte en ressenti, et de là j’aspire la Source à plein poumon… j’expire… Réconfortant.
J’y prends goût, trouvant vite d’autres organes sensibles pour prolonger cette expérience… Un réel bien-être s’en est suivi.

Quelle belle surprise, en ouvrant mes courriels un peu plus tard, d’y trouver ce petit cadeau qu’on m’avait fait : Continuer la lecture de Moi aussi un canal de la Conscience divine ?…  EXERCICE

Notre terroir : un laboratoire de sens

cabane à sucreTransformer l’eau d’érable en vin :  à l’école de Patrice et de Clara

En Mauricie au Québec, un couple vinificateur amateur a l’idée d’explorer les possibilités offertes par l’eau d’érable pour en tirer un vin, allant plus loin que produire du sirop ou de la tire d’érable.

« Réfléchir notre territoire, ça m’a poussé à suivre mon instinct et à mettre en valeur ce qu’on a. C’est toujours ça que je recherche. » confie  Patrick Plouffe. Pour lui et sa compagne Clara, ça fait partie de vouloir mettre en valeur les saveurs qu’ils peuvent tirer du terroir qui est là, sous leurs pieds.

Ce couple créatif m’a donné envie d’explorer mon propre terroir de vie. Leur expérience me fait réaliser à quel point ma recherche de sens pour ma vie a tout autant besoin d’une exploration de mes enracinements terre-à-terre, qu’elle a besoin d’établir une connexion avec l’univers spirituel. Pour être réel, incarné; pour être complet, unifié.

Avec le recul, ça ne fait qu’agrandir encore mon admiration pour le tricot de la vie, et pour mon envie d’en tricoter quelques mailles à partir de mon propre enracinement… Continuer la lecture de Notre terroir : un laboratoire de sens

Nous sommes la chenille, ignorante du papillon qu’elle enfante

Tandis qu’elle se démène parmi les obstacles au sol, la chenille a-t-elle conscience qu’un jour elle pourra voler, butiner allègrement au soleil ? Sait-elle qu’elle cherche les matériaux pour faire sa chrysalide, y enfanter ses ailes à la noirceur ?…

Nous les humains lui ressemblons beaucoup : plus tout à fait chenilles, pas encore papillons. Une masse d’entre nous dort ou s’épuise avec des réflexes du passé : « …Voyons don’, depuis que le monde est monde… »

Mais de plus en plus de gens prêtent l’oreille pour du nouveau : une rupture radicale avec le passé. Une Humanité transfigurée à faire émerger patiemment, puisque nous en sommes les artisans — avec toute l’aide de la Vie à notre disposition.
«Écoutez votre petite voix, écho de la Grande voix, affirmez votre vérité… »  insistent nos Guides. Les clés pour demain sont à portée de cœur.

Denis Breton

Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

La tornade d’éloges qui a jailli dans le public à l’égard de Guy Lafleur — pour certains à propos de ses prouesses au hockey, pour d’autres à beaucoup plus que ça — n’a eu d’égale que la fougue qu’il mettait à s’emparer d’une rondelle pour la loger dans le but.

Qu’enviez-vous le plus à ce bonhomme qui vient de passer à la légende ?…

Un journaliste, Louis Hamelin, conclut une réflexion libre à son sujet, avec des mots qui m’ont fait réfléchir :
«Ce que je pense que nous lui envions le plus, après deux ans de pandémie et deux mois de guerre en Ukraine, devant une crise écologique en train de virer à la catastrophe et dans un climat intellectuel et moral de plus en plus étriqué, c’est d’avoir vécu sans peur. »

À lire ce commentaire, une question inattendue est montée en moi au rayon quête de sens… Continuer la lecture de Guy Lafleur : qu’enviez-vous le plus à ce grand joueur de la vie ?

Passer des vérités du monde aux miennes : lettre à une amie perplexe

« Rebonjour Guylaine,

« Notre échange, sur l’actualité du monde et sur les années que nous venons de traverser, nous a fait à tous deux constater une divergence de points de vue marquée. Ça t’a rendue perplexe, et tu m’as demandé de t’en dire plus sur ma vision d’aujourd’hui. Voici ce qui monte en moi de te partager.

Sur la fin de ma lettre, je te propose un article attribué à Matthew Ward, plus en mesure que moi de faire comprendre l’époque que nous traversons. Ce n’est pas le genre de texte auquel les médias à grand tirage t’auront habituée. C’est une source à laquelle j’ai appris à faire confiance.

Je t’invite à parcourir ma lettre d’abord — me disant qu’un témoignage ancré dans une expérience sonne plus réel qu’un exposé venu de nulle part — puis d’écouter ce qui monte en toi spontanément, avant d’aller plus loin.
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