Archives de l’étiquette : coeur

Par les temps qui courent, avancer à la vitesse du cœur…

Où en suis-je avec les «Je devrais…»?  Et si je les remplaçais par un «Qu’est-ce qui me ferait me sentir bien?…» Bref, voyager à la vitesse de mon cœur.

Dans le contexte actuel où notre monde tourne comme un hamster en cage, faire le pari que notre cœur sait, que notre ressenti y mène tout droit, et avoir le courage de mettre ce ressenti en mouvement : voilà probablement un de nos plus grands rendez-vous de maintenant.
Autrement nous allons plus que jamais être girouette au vent des émotions, et celles-ci nous parlent plus facilement de nos peurs, de nos insuffisances, de nos reproches à nous-même et à d’autres.

Oui, mon ressenti de l’instant me parle de mon vrai moi, de l’audace à m’en rapprocher. Et sa vibration rejoint le monde plus vite qu’à la vitesse de la lumière …pour le faire danser un peu plus, ou pour l’apeurer davantage.

Vous aimerez sûrement parcourir le petit texte qui suit, où Nicky Hamid en décrit magnifiquement la dynamique: Shoulds (Les ‘je devrais…’). (1)

Denis Breton
____________
(1) Nicky Hamid:  Le site de l’auteur.

À ma racine, qui suis-je?

 

Il n’est pas de trop de revenir à ce thème capital.
Bien des sources d’enseignement spirituel convergent à nous proposer que notre quête ultime est de répondre à cette question: «Qui suis-je?» — pas par la tête, mais avec le cœur.

Il semble que nous voulions étudier à l’adversité pour en obtenir une sorte de diplôme:  arriver à la conviction que nous sommes divins par nature, une étincelle de la Source de la vie — et donc forcément magnifique, aimé, amour. Car alors ça peut changer bien des choses dans l’appréciation de notre quotidien, dans notre attitude face aux gens que nous croisons, bref, dans nos raisons de vivre cette vie riche en défis.

Comment réagissez-vous à pareille perspective ?… Continuer la lecture de À ma racine, qui suis-je?

8 mars: Merci de nous apprivoiser au féminin de la vie

À vous toutes, bonne Journée internationale des droits des Femmes !
…Et à nous tous, plus largement, bonne journée pour célébrer le féminin de la vie.

Oui, merci de nous refléter la beauté, de nous enraciner à la Terre. Merci pour votre attention innée, aussi, à recréer l’harmonie quand nous la perdons de vue. Tant de fois vous nous ramenez à passer de la tête au cœur : il n’y aura que ça pour faire respirer notre monde à nouveau…

Cette journée nous parle justement aussi des femmes qui n’ont pas le cœur à danser, bafouées dans leur dignité ou dans leurs droits. Je propose ici d’entrer en esprit avec les jeunes femmes d’Iran et d’Afghanistan, ou celles exposées à l’excision dans les pays où on la pratique encore …et tout autour de nous, avec ces femmes qui peinent à trouver réponse à leurs besoins dans un contexte de violence dans le couple ou de vie monoparentale.

Qui sait si dans les années à venir nous appellerons cette journée tout bonnement la Journée du cœur?…

Denis Breton

Voler plus haut: que vous en dit votre coeur?…

Je m’adresse ici aux gens d’idéal, mais qui doutent.
Mon expérience m’a prouvé à quel point le message que je vais ici vous résumer mérite d’être consulté, mâché au dedans. *

 Si votre cœur vous donne soif de plus haut, c’est que ce plus haut est à votre portée; sinon vous n’en éprouveriez pas d’attirance.
C’est stagner dans votre exploration de la vie que de vous accommoder d’une situation moindre, sous prétexte qu’elle vous semble plus accessible. Ça vous vient de la peur ou du doute. Vous contenter de la situation d’énergie plus basse vous limite dans votre exploration de la vie, et vous ne tarderez pas à y devenir inconfortable. Vous méritez mieux.

Visons notre plus haut potentiel : c’est notre vraie nature.
Notre cœur sait…

Denis Breton
_________________
* Shelley Young, attribué à l’archange Gabriel:  The Glorious Unfoldment of You

Envisager de pardonner ?

Tout dans notre monde est en train de faire surface pour être nettoyé, pour enfanter du neuf… Des vérités surgissent, inattendues : les miennes, celles de l’autre.

Quand je reproche, je me crée un sentiment de culpabilité. Envisager de pardonner, c’est encore plus pour me libérer moi, que pour l’autre. Quand même, c’est déjà me mettre en chemin…
Qu’est-ce qui pourrait changer si dans ma tête je remplace le mot méchanceté par le mot blessé ?… Et si je me redis que la blessure est fille de la peur ?… Elle nous crée une apparence que nous prenons encore pour réelle.

Sous nos tapis de feuilles mortes émotifs, un cœur bat toujours : il sait confusément qu’il nous dit plus vrai :  sur soi, sur l’autre. Continuer la lecture de Envisager de pardonner ?

Aussi simple que respirer…

Quelle est la dernière fois que j’ai simplement profité d’une respiration profonde pour aspirer en même temps l’amour de la Vie?

J’aspire l’amour à partir du cœur…
Je relâche mon souffle pour m’en nourrir comme d’une caresse…
…Je l’offre à distance, au monde ou à quelqu’un…

Quelle sera la prochaine fois?…

Ma respiration peut rester un automatisme : je reste en survie, je marche au pas de l’existence…
Elle peut se faire pleine conscience, et même complicité avec la Vie : dans l’instant, j’ai le cœur qui entre en danse…

Denis Breton

Le cœur a ses raisons …et accès à d’autres informations

  Nous sommes entrés dans une étape de changement humain promis à s’accélérer. Un tourbillon d’informations, si largement manipulées, nous sollicite du dehors.
Heureusement, nous disposons d’un média de confiance autrement plus puissant à l’intérieur, qui mérite d’être consulté en premier, puis en dernier : le cœur. Par l’intuition, il nous relie à tous les mondes.

Là, dans une respiration profonde, un ressenti bienveillant, j’écoute… vraiment. La tête se tait, splendide collaboratrice mais bien mauvais maître, si souvent jouet de la peur.
Au cœur je demande l’heure juste : quelle valeur ce message? quelle sincérité, cette personne? est-ce bon pour moi?  ou comment sortir de cette impasse?…
Le cœur est un portail : il nous donne accès aux Forces mêmes de la vie.

Denis Breton

La nouvelle Humanité à construire : Subordonner la tête au cœur

Une nouvelle Humanité se dessine, pour après ces temps de chaos. À quoi va-t-elle ressembler ?…

Un article d’Aurélie Lanctôt, du journal Le Devoir, me met sur la touche pour essayer de dessiner ses contours.
Elle évoque les chasses aux sorcières qui ont parsemé l’histoire de nos sociétés, puis les relie à toute sorte d’événements plus récents de violences envers les femmes, par ex. les féminicides. Ça l’amène à se demander s’il y aurait là un phénomène structurel d’envergure (1).

Je trouve qu’elle nous fournit un des axes de ce chantier d’Humanité qui nous attend : redonner pleinement leur place aux femmes …jusqu’à restaurer en chacun de nous le leadership du cœur sur celui de la tête : j’y vois une signature de cette nouvelle Humanité qui s’enfante aujourd’hui.

Il nous appartient de rêver dès maintenant cette Humanité transfigurée, personnellement et ensemble. Elle sera la récolte de nos semences. Heureusement, nous pourrons aussi compter sur l’aide de Forces qui nous viendront d’autres paliers de vie.
Plus le temps passe, plus j’aime à mettre le focus sur cette nouvelle Humanité : contribuer à la faire naître est aussi bien pour ma propre croissance que pour mon service à la vie.

Denis Breton
________________
(1) «En  mémoire des sorcières», Le Devoir, 11 mars 2022.

8 mars : merci de nous entraîner vers un monde viable

Tamara, Hanna, Sofiya,… Michelle, Damilola, Françoise,…

À l’heure où les leaders de notre monde prétendent créer la paix à coups d’armes de guerre, vous éclairez d’autres possibles, plus lents mais combien plus efficaces.

Toutes vos victoires patientes et souriantes — à rendre notre monde viable pour toutes et tous — nous montrent la vraie force : celle qui prend racine au cœur, celle qui entretient l’espoir.

C’est toute notre Humanité que vous entraînez vers son prochain lever de soleil.

Merci !

Denis Breton

Vous, moi, notre voisin,… tous des chefs-d’œuvre masqués

Masqué ici ne parle pas de l’épidémie sanitaire. Plutôt, de notre écartèlement entre notre expérience au quotidien — si souvent acrobatique et déçue — et notre intuition qu’en profondeur la vie, et nous-même, valons autrement plus que ça.

Les mêmes questions remontent : « S’il est vrai que la Source créatrice qui m’a mis au monde ne sait faire que des chefs-d’œuvre, comment est-ce que j’arrive à me dévaloriser autant ? S’il est vrai qu’Elle veut par-dessus tout mon bonheur, comment est-ce que j’arrive si peu à me le permettre ?… »

Pouvons-nous sortir de ce paradoxe autrement qu’en poussant plus loin notre quête de sens ? Cette exploration qui nous branche un peu plus sur notre cœur, pour entendre  son interprétation d’une situation. Et qui nous fait chercher un peu plus creux sur la dynamique naturelle de la vie, pour comprendre  quels outils fonctionnent vraiment ?
Bien sûr, il nous reste à mettre à l’épreuve les réponses trouvées, à nous donner les preuves que ça marche. Nous sommes ici pour ça.

Denis Breton

Déjà, jardiner le monde au pied de notre porte

perce-neige, nouvelles pousses vertes

Notre monde est appelé à changer vite, et même de plus en plus. Sous la neige, de nouvelles pousses se pointent déjà, appellent un nouveau printemps…

La polarisation actuelle de nos débats ne le laisse pas voir encore : pour l’instant elle rend criant ce que nous ne voulons plus.
Il y a là une énergie puissante, qui cherche à se canaliser… Ceux qui se crispent en reproches jusqu’à en faire une croisade croient sincèrement qu’ils vont améliorer le monde — sans se douter qu’ils ne vont que prolonger la douleur ou en créer d’autres.

Y aurait-il mieux à faire, qui s’inspire des courants plus naturels de la Vie ?…

Continuer la lecture de Déjà, jardiner le monde au pied de notre porte