L’enfant qui naît se préparait depuis longtemps …jusqu’à un moment où l’inconfort est tel que toutes ses forces se mobilisent pour trouver un passage à l’air libre.

L’épidémie sanitaire a quelque choses d’une fin de grossesse : elle nous rentre dans le corps, dans les émotions aussi.
On pourrait la voir comme l’une des contractions de la renaissance de civilisation que nous avons entreprise : d’autres soubresauts pointent leur nez, activés par les remous de l’élection américaine.
Loin de chez nous ?… Ça promet d’influencer la suite du monde.

Où nous voyons-nous personnellement, là-dedans ?… Comment gérons-nous nos émotions, quand elles débordent ?…

Reconnaître ce qui fait mal, pour en changer

Les vérités continuent de faire surface, et elles auront de quoi nous secouer en profondeur.
Nous avons aussi à questionner l’engourdissement de nos libertés, de nos priorités. Où sont nos valeurs les plus hautes ? Comment influencent-elles nos décisions à la petite semaine ?

Le cœur humain a autant besoin du sens que nos estomacs ont besoin de pain. Ce temps de repli dans nos maisons, bien que contraint, fournit des occasion inattendues pour cerner où en est cette quête de sens  : nommer nos refus, nommer nos soifs profondes laissées au garde-robe, nous répéter nos raisons de faire confiance — nombreuses ! L’expression levers de soleil donne une idée de tout ce qui nous est annoncé par les forces qui nous accompagnent au rayon spirituel. Sauf que ces renaissances vont émerger au rythme et à l’intensité où déjà nous les appelons de l’intérieur…

Denis Breton