La nouvelle Humanité : comme lancer une montgolfière…

vol de montgolfières” L’ère du Verseau sera spirituelle ou ne sera pas “
André Malraux

Les gens qui s’ouvrent à la quête de sens sont enthousiastes à la perspective d’une grande bascule annoncée pour l’Humanité : «…Comme ça va faire du bien!» en le comparant à l’état de notre monde. À l’affût des signes de renouveau, plusieurs voudraient bien une date pour leur agenda.

Leur ardeur se refroidit un peu quand ils apprennent que le calendrier est entre nos mains. Bonne nouvelle: le monde nouveau est déjà en marche, et ça se sent : de plus en plus de gens se mettent à chercher le sens par l’intérieur, s’ouvrent à l’amour inconditionnel. Ils osent en témoigner, et même se joindre à d’autres pour mûrir leur recherche.
Oui, le calendrier s’accélère puisque nous avons entrepris de changer notre état d’esprit.
Et la montgolfière dans tout ça? — J’y arrive !…

  Pour m’en parler, j’aime bien l’image d’un voyage en montgolfière. Si on veut que notre vaisseau s’élève, il faut par le bas le délester du maximum de charge inutile. Et par le haut chauffer le brûleur assez pour que l’air de la nacelle devienne plus léger que l’air ambiant.

Anecdote d’une libération

Peut-être aimerez-vous que j’évoque ici une expérience personnelle décisive pour moi: elle m’en a fait comprendre un peu plus sur ce que je vais vous partager juste après.
Je me suis longtemps opposé à mon père: quelle énergie j’y ai mise! L’hypothèse que je l’aurais choisi comme père avant même de naître m’a aidé à changer peu à peu mon attitude, malgré ses rigidités. Sur son lit de mort, je lui ai caressé les cheveux — unique caresse dont je me souvenais de sa part, quand dans mon enfance il me coupait les cheveux.
L’ai-je aidé à ‘partir’ à son dernier souffle? Il m’arrive de croire que oui.
Ce qui est sûr, c’est que dans les années qui ont suivi son départ j’ai eu l’énergie de dire oui à accueillir dans notre vie familiale un enfant hyper-handicapé. Coïncidence? Qui sait si je m’étais-je délesté d’un poids géant qui me rendait libre d’offrir davantage le meilleur de moi-même…

Délester la nacelle par le bas…

Il nous reste un maillon à conscientiser à propos de la dynamique profonde des relations humaines: comme dans un bateau, nous sommes tous interdépendants — avec ceux que nous aimons, aussi avec ceux que nous n’aimons pas ou pas assez.
En effet, nos reproches à des gens, notre difficulté à leur pardonner, nous parlent de notre propre difficulté à «lâcher le morceau». Ces restes de jugement, de dévalorisation, continuent de donner de l’énergie à ceux que nous voudrions en priver — tandis qu’ils abaissent la nôtre, notre immunité, notre joie de vivre.
Que dirions-nous d’apprendre que les récalcitrants de notre vie commencent à changer d’attitudes à partir du moment où nous ne nous braquons plus à leur égard — un peu comme un adolescent brave ses parents souvent par désir de leur refléter leurs rigidités? Bref, il y a là un lien vibratoire qu’il nous faut couper.

Chauffer son brûleur  vers le haut…

Rêver tout haut de ce monde nouveau est important. Pas en forçant, ni par des plans de la tête, mais par le désir qu’on nomme, puis qu’on réchauffe: dans des instants, faire vibrer au cœur et au corps une émotion heureuse que nous aimerions tant trouver dans le monde à venir…
Lorsque le goût de l’amour sera devenu un réflexe dont on ne veut plus se passer, ça sera l’heure de sauter à pieds joints dans notre nacelle, sans quitter notre corps. 
Oui, seuls nos instants sont créateurs, branchés sur les intuitions que nous murmure la Vie à voix basse.

Quand une foule ne veut plus s’arrêter de chanter…

J’allais terminer mon article là. Mais je restais un peu sur ma faim: quel exemple de population heureuse nous ferait ressentir quelque chose d’une émotion plutôt que d’une philosophie?…

Je suis tombé sur cet extrait d’un spectacle d’André Rieu et son grand orchestre. Surveillez la finale: le maestro doit reprendre son instrument et relancer l’orchestre, ne sachant plus comment arrêter la foule de chanter ou de danser la mélodie!
Au-delà du romantisme, voyons si cette courte vidéo saura vous partager ce que je cherchais à décrire… (durée: 3 min11)

Denis Breton

 

Ω

2 réflexions au sujet de “La nouvelle Humanité : comme lancer une montgolfière…

  1. Cher Denis,
    Merci de nous partager si magnifiquement tes réflexions!
    Tu as parfaitement raison…ce grand changement tant attendu débute par un changement intérieur individuel qui ensuite se transmet au collectif. La véritable pandémie en sera une d’Amour Inconditionnel et l’effet d’entraînement sera incomparable à aucune autre. Imaginons ce monde rempli de Joie, de Paix, d’Harmonie, de Créativité et d’Amour.

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