Nos blessures émotives: de vulnérable à vénérable

Chacun d’entre nous a vécu des blessures émotives, à petite ou grande échelle. Souvent ces traumatismes se sont incrustés loin, jusque dans le corps. Comment arriver à se pardonner ça …jusqu’à pouvoir le pardonner à ceux qui nous les ont fait vivre? Et alors à s’en libérer?

Il y a là un rendez-vous décisif, incontournable même. Car le renouveau de l’Humanité est à nos portes: nous n’y apporterons pas ce que nous n’avons pas trouvé le tour d’accueillir avec le cœur.
Quelques pistes réconfortantes…

  Accéder à de plus grandes vérités sur la vie

L’idée-force ici, c’est qu’il est tout à fait possible de sortir gagnant-e de nos expériences de blessure. À la condition de questionner certaines croyances héritées de l’Illusion vécue dans la dualité — celle dont nous sommes en train de sortir, personnellement et toute l’Humanité ensemble.
L’expérience de la vulnérabilité a ça de bon qu’elle nous a mis en contact avec notre intérieur. Toujours pour parvenir à nous aimer nous-même mieux encore …Jusqu’à envisager que derrière cette pièce de théâtre de croissance, temporaire, nous sommes et resterons toujours, l’autre et moi, des êtres magnifiques.
Alors, nous nous ouvrons à considérer que nous avons peut-être un bien plus grand pouvoir sur notre vie aujourd’hui. Passer de la victime au co-créateur de notre vie est possible, et ça nous appartient. 

Le pardon libère

Je m’inspire ici particulièrement d’un message attribué au Conseil arcturien *, qui sait toujours allier sagesse et passage à l’action. Quelques pistes nous y sont proposées pour dissoudre une blessure qu’on nous a causée, petite ou profonde :

Nous ouvrir à l’hypothèse que nous existions bien avant notre expérience terrestre et que nous continuerons notre route d’évolution bien après aussi.

Envisager que cette vie d’aujourd’hui est une école de croissance dans la dualité des rapports humains: elle allait forcément mettre en scène des ‘bons’ et des ‘méchants’ — et même que nous allions jouer les deux rôles tour à tour pour en connaître l’envers et l’endroit. …Jusqu’à finir par choisir l’amour, notre unique nature au fond.

Accueillir la vision — un exploit! — que le fait d’avoir été blessé par quelqu’un d’autre était une expérience convenue ensemble, avant même notre naissance à ce monde — particulièrement les blessures vécues dans notre petite enfance.

Décider de passer d’une vision de victime à celle de co-créateur de notre expérience.

Se mettre en chemin de pardonner — d’abord à soi-même, pour trouver l’énergie de pardonner à l’offenseur ensuite.

Vers une étape où le pardon devient inutile?

Dans une dynamique de dualité, à être tour à tour l’offenseur de l’un et la victime de l’autre, nous avons développé des visions de culpabilité, et même de péché. C’est pour ce contexte — qu’on appelle la 3e dimension — qu’apparaît la valeur du pardon et qu’il est vécu comme libérateur. Car il nous remet en chemin de l’amour, qui nous séduit justement parce qu’il est notre unique nature.

À partir du moment nous quittons une vision de dualité, que nous nous reconnaissons tricotés des fibres même du Divin — derrière les rôles parfois ignobles joués dans la pièce — il n’y a plus à haïr les méchants de l’histoire: nous pouvons substituer au pardon une vision d’amour inconditionnel. Et il n’y a pas à attendre le grand soir de notre entrée en Éveil (Ascension) pour adopter cette perspective.

De quoi nous trouver magnifiques

Le message des Arcturiens débouche sur une note étonnante, maintenant plus compréhensible …et riche d’espoir :
«Seuls des êtres très puissants accepteraient d’être aussi vulnérables que vous l’êtes et de se permettre d’être victimes d’abus de toutes sortes.
Il est temps de revendiquer votre pouvoir, et le chemin pour le faire est de lâcher prise et de pardonner à tous ceux qui vous ont blessé jusqu’à ce point de votre vie.
Une fois que vous l’aurez fait, imaginez simplement ce que vous pouvez être et ce que vous pouvez créer.»

Denis Breton
____________
* «C’est l’heure de réclamer votre pouvoir» (en anglais): le message du Conseil arcturien inspirant cet article.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *