Nous voyons-nous comme un cadeau du Divin au monde ?

Jean Pascal, boxeur professionnel, aussi récipiendaire d’une médaille d’or aux Jeux du Commonwealth, apportait un témoignage audacieux sur les ondes de Radio-Canada.
Il pratique ce sport par défi : devenir champion du monde de boxe, et même « marquer l’histoire de l’Humanité » — comme l’a fait son père, à ses yeux, qui a reçu en Haïti des funérailles nationales. Il parle de son cadeau à faire au monde. De plus près, il souhaite donner l’espoir aux jeunes de ce pays.

Sa vision m’inspire cette pensée tout aussi audacieuse, mais qui peut faire sa trace si nous la laissons nous imprégner dans le silence…

  Si la Source cosmique — que des millions d’être humains appellent Dieu — est tout ce qui est.
S’il est vrai que chacun de nous en est une étincelle, une branche de cet arbre qu’est la Vie, qu’est-ce qui nous empêche de nous considérer comme un cadeau du Divin au monde ? Un cadeau qui pourrait bien être unique même, et essentiel à Son plan créateur.

  …Malgré notre expérience de séparation

Cette conscience ne vient pas toute seule dans l’expérience où nous sommes immergés. Un enseignement au rayon spirituel nous dit que notre vie incarnée sur Terre a été de nous associer à faire l’expérience de nous croire séparés de cette Source pour voir si nous arriverions à nous en passer.
Si c’est vrai, il est bien compréhensible que l’idée de nous croire tricotés à même le Divin nous paraisse un temps irréaliste …et que de l’affirmer ouvertement nous fasse être regardé de travers. Et pourtant…

Jean Pascal, face à sa fille, dit vouloir lui partager qu’« il ne faut jamais laisser l’opinion des gens devenir réalité. » Il ajoute aussi : « Je voulais communiquer au peuple québécois que nous ne sommes pas nés pour ”un petit pain”… »

Un mi-chemin peut nous aider à oser marcher cette idée, pour peu qu’elle résonne en nous : observer un lever de soleil, un flocon de neige, le cœur d’une rose, ou encore le regard d’un enfant…
Se pourrait-il que cette Source première ne puisse vraiment faire que des chefs-d’œuvre ?…

Denis Breton

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