Que laissons-nous entrer en nous ? Que laissons-nous en sortir ?

Avez-vous remarqué à quel point notre transit alimentaire et notre transit mental apparaissent le résultat d’une même dynamique, quand on considère d’un côté ce qui entre en nous, et de l’autre ce qui en sort ?

Y regarder de plus près nous fournit un critère royal pour la décision, et de quoi nous sentir en pouvoir sur notre vie. Côté immunité, côté bonheur…

→  Comparer notre transit mental à notre transit alimentaire a de quoi surprendre, car notre société nous a appris à voir ce qui sort de notre corps comme un rejet. Mais pour d’autres organismes vivants, dans le sol, ça devient un don au même titre qu’un don de sang ou de tissus. L’idée est ici d’illustrer notre pouvoir de choisir et de filtrer ce qui nous vient du monde extérieur aussi bien que ce que nous y déversons.

Plus palpable ou plus abstrait

Nous croyons avoir du pouvoir sur notre transit physique : les effets sont plus immédiatement sensibles.
À l’entrée, ça nous fait sélectionner des aliments sains, non transformés, de l’eau pure,…
À la sortie, ça nous motive à équilibrer nos activités et nos rythmes, à faire de l’exercice,…
Notre niveau énergétique et notre immunité s’en ressentent au mieux.
 
Croyons-nous à notre pouvoir sur notre transit mental ? Hmm, moins sûr : c’est plus abstrait. Pourtant les résultats sont aussi significatifs. Et surtout, notre état d’esprit conditionne puissamment le physique.
Attentifs à ce qui nous pénètre, nous sélectionnons le contact avec des gens vrais et chaleureux, nous consultons des médias positifs et désintéressés, refusons d’être guidés par la peur,…
Conscients d’influencer, nous choisissons d’entretenir des pensées et de partager des propos confiants, bienveillants ou valorisants,…
Notre immunité et notre niveau énergétique grimpent, par là aussi.

Peu à peu notre vision de nous-même évolue : nous constatons que la victimisation nous affaiblit, nous éteint, éloigne les gens; qu’une posture de créateurs de ce qui nous arrive nous renforce, nous allume, attire du monde.
À l’entrée nous protégeons notre bonheur, à la sortie nous le générons.

Un pouvoir qui s’élargit…

À conscientiser notre pouvoir au plan personnel, il devient plus facile de croire que nous avons aussi ce pouvoir au plan social, si nous nous mettons ensemble.
Alors nos gouvernements nous apparaissent comme notre reflet. Et nous nous surprenons à croire que le monde de demain sera ce que nous en ferons; nous ne l’attendons pas d’on-ne-sait-où.
…Jusqu’à nous surprendre de rester froids devant des propos d’apocalypse, des peurs de fin du monde. Nous passons tout droit, trop occupés à nous laisser séduire par le rire d’un enfant confiant, à offrir nos mains pour faire naître ce monde où nous aimerons vivre.

Denis Breton

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