Respirer, face au coronavirus : déjà dans notre trousse d’outils ?

nature, beauté, respiration, expansion«Comment savoir si on est infecté? Une simple auto-vérification que nous pouvons faire tous les matins» — Université Stanford (Stanford Hospital Board)

« Au moment où on a de la fièvre et / ou de la toux et qu’on va à l’hôpital, le poumon est généralement à 50% de fibrose et il est trop tard.

Tous les matins, respirez profondément et retenez votre souffle pendant plus de 10 secondes. Si vous le terminez avec succès sans tousser, sans raideur ni sensation d’inconfort, etc., cela prouve… »

→ « … qu’il n’y a pas de fibrose dans vos poumons. Ce qui indique essentiellement qu’il n’y a aucune infection. En période critique, veuillez procéder à un auto-contrôle tous les matins dans un environnement à l’air pur. » 

La recommandation qui précède est actuellement diffusée en boucle sur bien des sites. Ce test est-il fiable ? Je n’ai pas la compétence scientifique pour en juger. Un médecin rencontré m’a exprimé un doute.

Notre respiration comme outil d’action

En fait, mon intention ici est de faire du pouce avec vous sur l’intérêt de la respiration, mais avec un objectif d’action plutôt que de diagnostic. Sur ce terrain je peux parler d’expérience, et d’autres sources aussi. Jusqu’à quel point la respiration peut-elle conditionner notre état d’esprit ? Et faire alors une différence pour la suite face aux infections ?

Beaucoup a été dit sur les bienfaits de la respiration. Comment peut-elle s’appliquer à nous protéger d’un virus ? Voyons ça de plus près…

Notre respiration apaise le mental, dissout la peur

Vous savez comme moi à quel point actuellement  — bombardés de nouvelles les plus alarmantes les unes que les autres, et en plus isolés chez soi sans toujours pouvoir nous exprimer à quelqu’un  — nous sommes de parfaits candidats pour brasser de l’inquiétude.  Si la pandémie a été créée de façon intentionnelle, on peut imaginer que ses auteurs font le maximum pour multiplier ces nouvelles alarmantes. Nous en saurons plus un jour.
Mais aujourd’hui, ce qui apparaît plausible si on combine biologie, psychologie et spiritualité, c’est que la peur attire à nous la négativité, diminue notre résistance, abaisse nos vibrations, sans compter qu’elle peut activer notre défensive les uns vis-à-vis des autres.
Prendre des précautions, s’éloigner des foyers d’infection : oui ! Mais entretenir la peur en nous, auprès de notre entourage : non !

Notre respiration refait l’unité en nous, corps et âme

joie, respirationNous le savons d’expérience : une respiration attentive nous met en ressenti corporel. Très vite elle nous coupe de la jonglerie qui nous épuisait à propos du passé ou du futur. 

Dans l’instant, nous repérons là où c’est fatigué en nous, là où ça fait mal. Spontanément nous changeons notre posture corporelle si elle est déstabilisée. Notre corps sait, notre corps ne nous ment jamais. Tous nos organes peuvent à nouveau travailler au même but : retrouver le bien-être, rampe de lancement du bonheur. Et plusieurs sources nous rappellent que nous pouvons nous mettre en dialogue avec nos organes, nos cellules, car tout ce qui vit a une conscience, tout ce qui vit a l’instinct de se relier. L’enfant qui respire ne fait pas la différence entre sa joie et sa prise d’air : c’est pour lui une seule met même chose.

Notre respiration nous ramène à l’instant présent

Élargissons un peu plus encore. L’instant présent est sans doute la seule fenêtre qui nous dise la vérité sur notre expérience, parce que la conscience de l’instant nous reconnecte avec notre intuition. Et celle-ci, outil du cœur, est branchée sur la Vie, qui nous veut toujours en santé — Elle peut alors à nouveau se faire entendre. On départage mieux, alors, ce qui est bon pour nous, et ce qui est à laisser passer.

Garder une place pour la beauté…

Les événements entourant le coronavirus ont tout pour nous mettre en panne de sens. Notre temps de confinement a ceci de salutaire, qu’il nous plonge en intériorité, nous tend une perche pour en faire une con-quête du sens : seul chemin pour revoir nos outils de confiance en la vie, au-delà de la pandémie.

De quel côté pouvons-nous encore voir la vie belle ?…Quelles sont nos certitudes intérieures ? Par exemple croyons-nous que tout ce qui arrive en ce moment a ses raisons, et que nous gagnons à nous mettre en écoute intérieure ?… La Vie se sert de cette expérience pour nous amener vers plus de lumière, personnellement, collectivement. Et nous n’avons pas besoin de tout savoir d’avance vers quoi ce sera. Mais notre zone de pouvoir est notre état d’esprit.
Le reste est sans doute une affaire de lâcher prise, et l’option de remercier la Vie de toutes les beautés qu’elle ne cesse de nous offrir entre deux sources d’inconfort. La beauté, comme la joie, nous immunise face à ce qui n’est pas vraiment la vie.

« Le printemps ne savait pas… »

Je vous propose justement, pour terminer, ce petit texte poétique — C’est un lecteur de Croque-lumière qui nous l’a offert en cadeau : C’était en Mars 2020. Peut-être le printemps en sait-il plus que nous le pensons à propos de la vraie vie…

Denis Breton

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