Résurrection… lettre à mon complice intérieur

Salut Jeshua, Jésus, Christ ou Sananda… peu importe le prénom qu’on te prête. Pour moi tu es mon grand ami intérieur et mon complice …depuis bien longtemps déjà.
D’où me vient que l’émotion monte à ce point, à peine j’ai attrapé un crayon pour t’ébaucher ma lettre ?… Tu veux bien qu’on prenne notre café ensemble, ce matin de Pâques ?…

Je te préviens, je vais radoter ce que je t’ai dit tant de fois. Tu connais déjà de quoi est faite ma séduction pour toi, aussi toutes les portes de sens que tu as ouvertes à ma passion de comprendre comment la vie peut bien fonctionner — que ce soit face à la souffrance des gens vulnérables ou face à l’injustice apparente des conditions de vie dans nos sociétés.

Permets-moi, en t’écrivant, de me rappeler à moi-même quelques chemins de résurrection que j’ai fait grâce à notre amitié, des étapes de croissance qui se sont avérées décisives quand je regarde le chemin parcouru.

→  Les Marie ont trouvé ton tombeau vide : tu leur as joué un bon tour. On leur a dit quelque chose comme « Il vous attends chez vous en Galilée : ne regardez plus vers la mort, mais vers la vie… »
2000 ans plus tard, il me semble que tu nous dis  : «…Je vous attends dans votre Galilée intérieure. L’heure est arrivée : mettons le monde en résurrection… »

Voici trois de mes chemins de résurrection avec toi : ils ont en effet dessiné des trajectoires décisives pour ma vie.
Le premier de ces chemins, c’est d’avoir trouvé en toi le rebelle que j’avais besoin d’accepter en moi, puis de libérer.
Un autre chemin, mystérieux celui-là, c’est la paix où me mettent les enseignements qu’on dit venir de toi — qu’ils proviennent des Évangiles, ou plus récemment recueillis par canalisation.
Et pour finir, la passionnante aventure de faire équipe avec toi de l’intérieur, auprès de gens en panne d’espérance.

Jésus le rebelle

Dans les Évangiles, ce qui m’a toujours captivé c’était ton audace à suivre ton chemin malgré ce que pouvaient penser les gens apeurés, ou ceux qui cherchaient à les contrôler. Je vais le dire dans mes mots : « Les gens qui arrivent estropiés ou avec les mains sales ont autant de valeur pour le Créateur de la vie que ceux qui ont pignon sur rue et n’ont pas à chercher ce qu’ils mangeront demain; et même qu’ils trouveront souvent leur lumière plus tôt qu’eux… Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui ne peuvent rien pour vous enlever votre envie de vivre, ou la puissance de votre volonté pour créer votre demain autrement… Sachez que ce que vous faites vivre à quelqu’un d’autre, un jour ou l’autre la vie vous le fera vivre pour vous : c’est la Règle d’or : une loi absolue de la vie… »

Jésus le pédagogue

Comment se fait-il que lorsque je tombe sur quelque chose qui te concerne, j’ai envie de laisser tout le reste de côté, des fois que j’en apprendrais un peu plus encore sur toi ?… Qu’est-ce qui se passe pour qu’après avoir bu ces paroles, ça m’habite longtemps après coup, et comme sur mesure avec ma situation de vie ?… Ça ne m’étonne pas de retrouver dans l’Évangile un commentaire où on t’a dit : «Vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ».

Jésus le complice

Je suis toujours frappé, surtout dans des textes canalisés, que tu commences le plus souvent en disant : « Ne m’idolâtrez pas. Je suis votre frère, votre ami. Ce que je suis, la conscience de Christ, est à votre portée vous aussi. Ensemble, nous sommes Le Fils de Dieu. »

Géode, d'ÉgypteAvec ma compagne, très tôt j’ai eu envie de te mettre dans le coup de notre choix de vie : accueillir ou adopter des enfants qui ont manqué d’être reconnus avec tendresse, du fait d’une déficience ou d’une carence affective. Ça s’est poursuivi pour moi en aidant des gens de cultures différentes ou réfugiés à s’intégrer à notre collectivité. Puis plus récemment , à accompagner des gens dans leur quête de sens.

Sur tous ces chemins, toujours la même passion : redonner la confiance …qui m’avait manqué à moi, dans mon jeune âge : magie de la vie ! Et toujours le même bonheur d’être complice avec toi à servir la vie. Combien de fois est-ce arrivé de te mettre dans le coup d’un projet avant de le lancer, puis alors de foncer : je savais par avance que ça allait réussir… Aujourd’hui encore, quand je relis un texte que j’ai écrit dans cet esprit-là, je suis si souvent étonné de ce que j’y trouve : « …Non, je n’ai pas pu écrire ça tout seul… »  Oui, faire équipe avec toi a parsemé le parcours de bien des magies.

Une humanité en réveil

Nous nous questionnons tous sur ce qui va suivre la pandémie, sur ce qui va arriver une fois libérés de ceux qui provoquent nos guerres ou le saccage de notre planète. J’imagine déjà ce que tu nous répondrais : « Sachez tout ça, mais ne donnez d’énergie qu’à ce que votre cœur désire : c’est l’heure de passer à l’action… »
Je me laisse convaincre que si nous sommes ici en ce moment, c’est que nous avons choisi d’aider notre communauté humaine à se réveiller. J’ai une idée bien floue de ce que ça va impliquer. V’là mes mains : tu veux bien qu’on continue de faire chantier ensemble ?…

À tous je souhaite des milliers de résurrections…
…avec au cœur Celui qui les garantit toutes,

Denis Breton

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