Si j’avais appris plus tôt que la vérité est mon amie…


J’ai lancé il y a quelques temps un Appel à tous!  sur la question «Ah! si j’avais appris ça avant…»  

Voici ma propre réponse: j’aurais aimé conscientiser que la vérité finit toujours par travailler pour moi, malgré les apparences et le courage qu’elle demande sur le moment.

  Il y a le fait d’oser dire la vérité — une façon d’inspirer confiance. Il y a davantage: le fait d’oser affirmer ma vérité — et qui correspond à l’amour de moi-même. Les deux voyagent ensemble, j’en suis sûr aujourd’hui.

 Mon père était du type autoritaire comme l’étaient bien des pères de cette époque. J’ai souvent anticipé des refus ou des punitions. 
Heureusement, ça m’a rendu réceptif à la légitimité des autres et permis de mieux les comprendre une fois devenu parent ou intervenant social.

Le Christ avait dit «la vérité vous rendra libre»: ça me séduisait, tout en me paraissant inaccessible par moments. J’ai mis du temps à décoder que ma vérité avec les autres serait plus facile si j’osais la vérité avec moi-même, à commencer par écouter mes désirs et mes émotions.
Un jour ma patronne, une femme qui osait gérer en femme parmi les hommes, m’avait regardé avec bienveillance et m’avait dit: «va chercher ta force…» Oh! le choc qu’elle m’a fait. Cette phrase vit toujours en moi…
Mes enfants m’ont fourni l’occasion de pratiquer la vérité. Je leur disais parfois «Dis la vérité qui t’arrange le mieux, mais dis la vérité…» Je m’avais alors à l’oeil pour le vivre aussi!

Oui, j’ai mis du temps à m’apercevoir qu’oser ma vérité, c’était quelque chose comme permettre à la Vie de m’aimer. C’était me donner le droit d’être unique aussi, différent du troupeau. Je suis convaincu aujourd’hui qu’un jeune à qui on apprend à affirmer sa vérité, on lui apprend du même coup à se connaître. Il sera mieux armé pour détecter le cadeau qu’il est venu faire au monde…

Suggestion d’un exercice de rendez-vous avec vous-même…

À la faveur d’une expérience de vérité avec moi-même à 25 ans — qui a changé jusque la trajectoire de ma vie — je me suis enthousiasmé à créer ce petit exercice qu’on trouve dans le Site Grandir: «Rendre le miroir complice». Il propose d’inverser les rôles devant une glace: au lieu de demander au miroir si je suis présentable, me connecter à ma beauté intérieure, puis l’offrir au monde à travers le miroir. Tenterez-vous l’expérience?…

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