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Le premier virus à éradiquer : la peur

Le croiriez-vous ? Nos réactions à une épidémie qui se rapproche — aujourd’hui celle du coronavirus — peuvent tout d’un coup nous donner une mesure de notre confiance globale en la vie.

J’ai évoqué ailleurs que ça m’est arrivé, lorsqu’on m’a annoncé qu’au test du coronavirus j’étais « négatif » : c’était donc que je l’avais attrapé. Surprise ! je suis resté paisible : « la Vie m’aime, il doit y avoir de bonnes raisons… ». Bien sûr, j’ai été heureux d’apprendre que c’était le contraire : j’étais correct.
Cet événement m’a incité à me faire une synthèse personnelle la dynamique par laquelle mes croyances forgeraient mes réactions-réflexes.

Intuition et défenses naturelles

La contagion rapide du coronavirus en a ébranlé plus d’un avec des des questions du genre « Suis-je en danger ?… des gens que j’aime sont-ils à risque ?… est-ce que ça pourrait être mon tour d’y passer ?… C’est bien humain, du moins dans nos réactions primaires.

 Vous et moi avons fait l’expérience, devant une forte peur, de « perdre nos moyens », de nous mettre « les pieds dans les plats » : nous avons du mal à rassembler nos idées, nous cessons d’entendre les intuitions qui montent, prenons des décisions erratiques…
Jusqu’à 90 % de nos maladies seraient causées par le stress — l’enfant chéri de la peur.

L’amour, son contraire, stimulerait nos défenses naturelles. Plusieurs sources au rayon spirituel proposent que l’amour aurait l’effet d’élever notre état vibratoire plus haut que celui du virus, le rendant alors inopérant. Je n’ai pas fini de fouiller ce qu’en disent nos sciences sur le sujet. La physique quantique semble avoir fait des pas dans cette direction. J’ai décidé de donner sa chance à pareille vision.

De nos croyances à nos réflexes du moment

Ce que je crois comprendre aujourd’hui, c’est qu’avec notre héritage religieux, et aussi nos autres expériences de la vie, nous développons une corbeille de croyances, qui sont nos interprétations du fonctionnement de la vie. Les adeptes d’une religion ont des croyances, les scientifiques ou les artistes aussi. Les unes sont tenaces, d’autres partent au premier vent. Celles qui s’installent ont un pouvoir créatif bien plus grand qu’on le soupçonne : « Il vous sera fait selon votre foi » affirmait Jésus.
Ces croyances finissent par devenir notre expérience, car elles ont fait nos perceptions des situations, celles-ci ont créé notre état d’esprit (pensées, sentiments, émotions), qui à leur tour deviennent nos réactions-réflexes,..

Avec tout ce temps libre que me laisse le confinement de santé, j’en dégage une question intéressante à laisser traîner dans mon imaginaire  : « Mes croyances accumulées jusqu’ici ont-elles fini de me dire la vérité sur la vie, sur la mienne ?… »

Denis Breton

Coronavirus : à l’affût des solidarités inattendues

La guerre civile au Liban (1975-’90) avait fait éclore des initiatives de solidarité imprévues, qui se sont émoussées par la suite, au point que des gens ont avoué avoir presque envie qu’elle reprenne !
Le coronavirus a quelque chose d’une guerre : il nous isole les uns des autres de bien des façons, réveille des réflexes de dévaliser les magasins avant tout le monde…
Mais ce défi inédit recèle un potentiel de solidarités créatrices, dont nous gagnerions à faire le journal après coup : pour soi,  et collectivement : c’est le meilleur de nous qui refait surface.
Oh…, excusez, c’est mon téléphone : « Comment ça va ? Avez-vous ce qu’il vous faut ?… »

Denis Breton

Le coronavirus face à la Règle d’or

Dans le film le Titanic, tandis que le bateau sombrait, je n’oublierai jamais cette scène : les musiciens sont restés sur le pont, ont continué à jouer. Sans doute pendant ce temps certains se précipitaient sur les bouées de sauvetage restantes, en bousculant tout le monde. Nos réactions au coronavirus auraient-elles quelque chose de ça ?…

C’est plus fort que moi, la Règle d’or  valorisée par nombre de courants religieux millénaires me revient en tête. Imaginons ce que ça changerait si, au lieu d’y voir une exhortation morale, on y voyait une loi de la vie, qu’on peut formuler ainsi : « Ce que je fais vivre à quelqu’un d’autre est un appel à la Vie de m’en faire vivre l’expérience pour moi…. »
Car la vie est Une : nous sommes tous interconnectés.
Le beau défi de ramener le bateau à bon port tous ensemble…

Denis Breton