Un tournant glissant ? Des manœuvres qui ont fait leurs preuves

On attribue au Christ d’avoir dit «Laissez les morts enterrer leurs morts».
Une expression à première vue insensée, qui s’éclaire quand on comprend qu’elle parlait de ne pas donner d’énergie à nos problèmes.

On a un peu dérapé du bonheur? C’était une expérience! et même une illusion : dans notre peau d’être humain, nous l’avons amenée à nous en faisant pour le mieux avec ce que nous connaissions.
Alors, comment y réagir en créateur plutôt qu’en victime?…

Bien des enseignements s’accordent sur quelques points clés. Voyez s’il y en a un auquel vous seriez plus sensible…

D’une fois à l’autre, apprendre un peu plus comment fonctionne la vie

Permettre ce qui est arrivé  — plutôt que d’entrer en lutte nerveuse à son sujet, ou de se dépêcher à vouloir réparer ce qui apparaît cassé.

Nous accueillir nous-même avec affection dans cette déception — qui révèle en nous une blessure à l’amour, si discrète soit-elle.

En apprendre quelque chose — qui est habituellement dans la ligne de nous considérer un peu plus le jardinier de nos récoltes, avec autrement plus de pouvoir que nous le croyons sur notre vie.

-…Déplacer le focus  : au plus tôt passer du problème à la soif de vie qui le considère comme un problème : quelle nouvelle semence de bonheur aimerions-nous mettre en terre?…

…Jusqu’à… et pourquoi pas ? nous féliciter : dans cet instant, on est repassé du côté de la vie !

Jusqu’où permettre ce qui a été, parfois?…

«Ils n’osent jamais couper la corde et être libre…» (Zorba le Grec)

Tout d’un coup je repense à la finale du film-culte Zorba le Grec. Lorsque tout le projet de construction s’écroule, Zorba a cette phrase extraordinaire: «…Est-ce que tu avais déjà vu un plus splendide désastre ?»
Son patron détourne la tête, atterré. Puis tout à coup il le regarde : «Apprend-moi à danser, tu veux?…» Le grand musicien Theodorakis a immortalisé cet instant : la Danse de Zorba.
Peut-être aimerez-vous avec moi vous connecter à l’émotion qui jaillit alors.
Des fois qu’elle vous rappellerait la vôtre, à un moment où vous avez su faire d’un coup du sort un ressort… (durée: 3m25)

Denis Breton

Ω

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *