« Vrai, j’avais choisi ça avant de naître ?… »

Une des perspectives les plus déroutantes qui nous soit proposée quand on avance dans notre quête de sens, c’est celle qu’on aurait fait un contrat de vie, avant même de naître — et qu’on en perdra la mémoire une fois sur Terre.

Toutes les situations rencontrées, personnes aussi bien qu’événements, allaient être présélectionnées en fonction d’un même but : digérer par l’expérience une leçon de vie que nous-même voulions explorer — l’une parmi d’innombrables sur notre chemin d’évolution cosmique.
Déroutant… mais passionnant.

  Aucun hasard

Et rien ne serait le fruit de la chance ou d’un quelconque destin, même pas les situations inattendues — les ravissantes comme les douloureuses. Celles-ci pourraient fort bien provenir de notre karma, ce résiduel d’expériences inachevées provenant de vies antérieures. On peut y voir une équilibration du principe universel qui prévoit que tout ce que je fais vivre à d’autres, la Vie me le donnera un jour ou l’autre pour en faire l’expérience moi-même. *

Toutefois, élément majeur ! ce contrat ne prévoyait pas les réponses que nous allions apporter à ces situations, une fois incarné — car notre vie allait être notre création d’instant en instant, et l’être toujours.
Aussi, nous pourrions compter sur des aides spirituelles continues pour nous aider à rester dans notre chemin de vie.

Saucé dans mon expérience

Dans mon cas, j’ai fini par retenir l’hypothèse que j’aurais choisi mes parents (et réciproquement) pour mettre à profit l’influence de leur ADN, de leur tempérament et de leur degré d’évolution, aussi de la culture où ils étaient immergés. Ça me ferait explorer à la fois le lumineux et le sombre de mon incarnation, jusqu’à trouver mystérieusement à expérimenter ce que j’étais venu chercher dans cette vie-ci.

J’ai évoqué ailleurs mon hypothèse que d’avoir choisi mon père — si autoritaire et mal dans sa peau — m’était offert pour me provoquer à trouver comment me donner à moi-même l’amour qu’enfant j’aurais tant aimé recevoir de sa part. Nul doute à mes yeux que ça m’a préparé, à son dernier souffle, à pouvoir passer paisiblement mes mains dans ses cheveux.
Avec le recul, il aura contribué à me faire comprendre d’expérience que ma capacité d’aimer les autres, je la puise dans l’amour que j’arrive à tisser avec moi-même (et non dans l’oubli de moi et le sacrifice, comme j’avais à tort décodé de mon premier héritage religieux).

Faire du sort un ressort…

Au global, j’en sors avec un plus grand sentiment de sécurité sur ma vie. Et je ne m’inquiète pas que certains aspects me restent mystérieux : j’avais sûrement de bonnes raisons d’avoir choisi ce parcours. Jusqu’à faire crédit à la Vie que tout ce qui m’arrive est pour le mieux, malgré les apparences.
Et dans cette confiance, je trouve à davantage lâcher prise sur ce qui m’arrive. Ce qui ne veut pas dire que ça soit toujours facile …mais souvent passionnant.

Achevant cet article, une question me traverse l’esprit : en imaginant que mon parcours sur Terre ne durerait qu’une journée, aujourd’hui : qu’est-ce que j’aimerais surtout en avoir appris ?…

Denis Breton
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* Voici une synthèse fort intéressante (en anglais), si on voulait creuser cette perspective
à partir d’enseignements recueillis par canalisation.

1 réflexion au sujet de “« Vrai, j’avais choisi ça avant de naître ?… »

  1. J’ai appris que rien n’arrive pour rien. Il faut faire confiance à notre Source pour nous montrer et nous guider vers la voie à suivre.

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