21 septembre : Une journée mondiale pour la paix – Qu’est-ce qui la construit?

goutte d'eau, cercles concentriquesLes statistiques de ventes d’armes grimpent à belle allure.
En contrepoids, l’ONU regarde ailleurs. À l’occasion de la Journée internationale de la paix, son site débute par cette phrase :
«…Pour parvenir à une paix véritable, il faut bien plus que déposer les armes.  Il faut construire des sociétés où tous les membres ont le sentiment de pouvoir s’épanouir…»

En quoi mettons-nous notre espoir? Tant de gens pensent qu’elle est l’affaire de nos gouvernants. Qu’avons-nous à répondre à ça?…
Au fil de votre vie de tous les jours, avez-vous le sentiment que vous pouvez faire une différence pour la paix?
Ma réponse est oui …à la condition que nous ouvrions la porte à le voir autrement…

Les marchands d’armes font des affaires d’or

«À l’échelle mondiale, les dépenses militaires ont atteint la jolie somme de 2113 milliards $. (…) Et voilà que l’année 2022 s’annonce encore mieux.» *
Sur quelles bases pouvons-nous faire mentir pareille statistique?…

Une énergie qui voyage…

La paix a beaucoup en commun avec la goutte d’eau d’une rivière qui va alimenter un barrage d’hydro-électricité, qui à son tour va produire le courant électrique amené jusqu’à notre ampoule domestique …ou jusqu’à une arme militaire. Ce sont tous des phénomènes énergétiques, reconnus par la science, incorporés à nos techniques modernes.

Peu de gens ont conscience que pareillement leur attitude d’un instant porte une charge énergétique semblable, et que celle-ci va voyager, se transmettre sous forme d’ondes, qui peuvent aller jusqu’à à électriser des foules. Nous l’observons par exemple lors de spectacles où l’émotion nous transporte, ou lors de manifestations de gens qui marchent pour leurs droits.

…Une vibration qui s’amplifie

Voici la meilleure compréhension que j’en aie aujourd’hui.
Cette attitude d’un instant en moi, selon qu’elle génère une vibration de paix ou de conflit, va alimenter ce qu’on appelle un égrégore : une sorte de nuage énergétique dans lequel ensuite des décideurs vont puiser inconsciemment pour prendre des décisions de paix ou de guerre — comme une bourrasque de vent va se combiner au nuage le plus proche pour inonder là où elle passe.
Ça me rappelle un vieux dicton populaire qu’on avait analysé dans un de mes cours en sociologie : «On a le gouvernement qu’on mérite».

Rarement consciemment, nous contribuons donc aux décisions de dirigeants politiques ou militaires, d’un Président, d’un G7 ou de l’ONU, et celles-ci vont aboutir à déclencher une guerre …ou une négociation de paix; aboutir à financer la mise au point d’outils nucléaires …ou plutôt à sortir leur population de la pauvreté; aboutir à s’affirmer comme les plus forts …ou comme ceux qui ont à cœur que leur peuple soit plus heureux.

En résumé, à un moment X, toutes ces décisions reflètent dans l’action ce que nos énergies personnelles, agglomérées en énergie collective, ont déjà produit au plan de l’esprit.  Pourquoi? Parce que nous sommes tous reliés, et que tout dans la vie va fonctionne du dedans vers le dehors.

La liberté fait partie d’une réelle paix mondiale

Attention! Si l’harmonie est une composante-clé de la paix collective, notre sérénité du cœur l’est tout autant. Que vaudrait une attitude pacifiste face à l’extérieur si on n’a pas le cœur en paix?…
Elle exige de respecter notre liberté, celle des autres et de la vie; aussi de l’affirmer face aux pouvoirs qui voudraient la contraindre et retarder notre évolution. Si nous ressentons qu’on cherche à nous apeurer, à nous culpabiliser ou à nous dévaloriser — par exemple en étiquetant de non-solidaires ceux qui s’objectent ou font valoir des connaissances ou des points de vue alternatifs — il y a là une alerte du cœur. Être pleinement, c’est être libre.

Comment le faire valoir? Entrer dans une autre énergie: s’apprivoiser soi-même à la vérité, la faire connaître, trouver à manifester pacifiquement, valoriser la négociation et les consensus : voilà ce qui m’apparaît encore le plus efficace à long terme.

Une vision pour aller au lit ce soir…

En enfilant mon pyjama, j’ai un peu plus envie de laisser flotter dans mon air cette vision :

Quand j’arme mon esprit, j’arme le monde
Quand je pacifie mon esprit, je pacifie le monde

Denis Breton
_____________
* Jean-Simon Gagné, «Autrement dit», Le Soleil, Québec 24 sept. 2022.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *