Ah! si j’avais su ça avant…

Défis bien connus ! Tantôt retrouver notre joie de vivre… tantôt apaiser une souffrance… tantôt encore garder confiance en l’avenir…
De quoi disposons-nous pour comprendre le sens de la vie, pour nous la faire bonne?

J’ai trouvé un point de vue lumineux là-dessus. J’aurais bien aimé le connaître avant, tellement il résume les poignées de sens que j’ai longtemps recherchées, tant il concorde avec des convictions que j’ai développées d’arrache-pied.
Je vais résumer à ma façon cette proposition. Aimeriez-vous qu’on y jette un coup d’œil ensemble?
Je terminerai avec une magnifique chanson d’Yves Duteil, qui m’a l’air d’en avoir compris un bon bout: «Tisserand».

  Nos poignées de sens

Essayons d’en nommer quelques-unes….
La science? Elle nous fait faire un bout de chemin, mais limité à l’univers matériel. Nos héritages religieux? Oui, bien qu’ils nous gardent dans le giron dogmatique. Nos philosophies? Aussi, mais elles restent des hypothèses. Des enseignements émanant du rayon spirituel? Hmm: jusqu’où peut-on faire confiance à des clairvoyants?…

Bien sûr, nous avons notre expérience personnelle, faite d’essais et d’erreurs. Sur ce terrain, que vous disent vos intuitions… vos ressentis… certains instants de bonheur… ou ces moments de turbulence émotive qui vous reviennent en boucle?… 

La source de cette réflexion

La synthèse qui suit est attribuée au collectif Thymus, un groupe qui réunirait ceux qu’on appelle les Maîtres ascensionnés; leur message a été recueilli par Daniel Scranton. (1)
Si vous n’êtes pas encore à l’aise avec les enseignements transmis par canalisation, je vous invite à donner le bénéficie du doute à ce qui suit pour un moment, et d’écouter d’abord ce que votre cœur vous en dit. Libre à vous de penser autrement ensuite.

Une dynamique universelle

Tout ce qui existe dans le cosmos doit fonctionner en équilibre, sinon il y aurait désintégration  –  on parle ici de lois d’harmonie et non de morale à appliquer. Vous et moi, du fait de notre existence, sommes nécessaires au plan divin de la vie, nous sommes à l’endroit exact où nous sommes supposés être, et nous nous épanouissons en suivant les courants d’un plan divin. Ce qui n’empêche pas le libre-arbitre, bien au contraire.

Tous les vécus auraient pour effet ultime de permettre à la Source créatrice universelle de faire l’expérience d’elle-même. À ma compréhension, cette source — qui est tout ce qui existe dans le cosmos — n’est qu’amour. Elle n’a pour nous que de l’amour, et seul l’amour réussira à entretenir l’harmonie à tous les niveaux. En nous offrant nous-même l’amour, nous l’offrirons naturellement autour de nous — comme un caillou jeté à la surface de l’eau ne peut s’empêcher de faire des cercles concentriques de plus en plus grands.

Notre fonctionnement

Dans cette étape de notre parcours cosmique, nous avons choisi en toute liberté notre chemin d’expérience et les buts que nous allions nous donner; les autres l’ont fait aussi. Jusqu’à quel point avançons-nous dans le courant de la vie?
Deux indicateurs ne trompent pas : joie de vivre et souffrance.
En effet, la joie, la fluidité, la moindre dépense d’énergie, nous confirment que nous sommes dans l’amour de nous-même, et donc dans le courant de la vie : nous sommes à l’écoute du cœur, notre fréquence vibratoire est élevée.
À contre-courant de la vie, nous entrons en crispation, et alors en souffrance: c’est causé principalement par le jugement, la critique, bref la résistance à notre nature profonde et à ce qui est  — ça nous alerte sur le fait que nos choix ne sont pas porte-bonheur : nous avons laissé la tête prendre le volant, nous avons abaissé notre vibration.

Il ne s’agit donc pas de nous améliorer, mais de découvrir qui nous sommes par nature  et de l’exprimer. Alors je cesse de forcer les choses, d’être dur pour moi-même ou pour les autres: voilà moins de grains de sable dans mes engrenages. Le lâcher prise, la fluidité, prennent un bien meilleur goût.

Denis Breton
___________________
(1) Daniel Scranton,  «The Divin Plan».

Que diriez-vous d’entendre un poète nous parler de ça de façon tout aussi lumineuse, et maillé à sa relation amoureuse?…

 

 
Yves Duteil : Paroles de la chanson «Tisserand»

Mon ami tisserand
Tu tisses avec le fil des ans

1
La vie n’est qu’un fil éphémère
Chacun la tisse à sa manière
A la mesure de son talent
Depuis la nuit des temps
Si tu devais tisser l’histoire
Avec le fil de ta mémoire
Et rattraper le temps perdu
Comment t’y prendrais-tu ?

Mon ami tisserand
Si tu devais tisser le temps

2
Le temps sans fin se renouvelle
Il faudrait un fil éternel
Dont chaque point serait le monde
Enchaînant les secondes entre elles
Le présent n’est qu’une étincelle
Qui court sur un fil de dentelle
Pour assembler tous ses dessins
Qui sont à nos destins fidèles

Tisserand mon ami
Si tu devais tisser ceci ?

3
Apprends-moi l’art de la lumière
Et tu verras que, pour lui plaire
Je tisserai le fil de l’eau
Pour en faire un ruisseau
Peut-être même un univers
S’il faut tisser ma vie entière
A la mesure de son amour
Et faire au fil des jours

Un enfant tisserand
Si beau serait alors le temps

4
Le temps de n’être plus qu’à elle
Qu’il faudrait un fil éternel
Aussi puissant qu’un océan
Mais doux comme un instant près d’elle
Le temps nous enroule et nous mêle
Il faudrait deux fils de dentelle
Aux couleurs pâles, un peu fragiles
Nouées autour d’un fil de miel

Mon ami tisserand
Si tu voulais tisser ce temps

5
Moi, j’écris des chansons nouvelles
Mais quelles que soient mes ritournelles
Je garderai du fil des mots
Le plus bel écheveau pour elle
Le fil des jours est un mystère
Mais si chacun à sa manière
A la mesure de son talent
Pouvait tisser son temps

Tisserand, c’est ainsi
Que je voudrais tisser ma vie

Ω

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