Notre terrain de jeu humain nous a fait goûter à la dualité : compétition, conflits, émotions de manque,… Nous avons fini par croire que vivre c’est s’adapter aux contingences extérieures, en essayant d’en souffrir le moins possible.
On laisse alors notre bonheur être défini par le dehors : le jugement des autres, les rapports de force; la température, la quantité de moyens matériels; la chance ou le hasard, …
À ça nos héritages religieux ont ajouté une morale à appliquer — généreuse, sauf que tout autant définie du dehors, cette fois par l’institution.

Et si grandir, dans notre quête de sens, revenait à faire rimer un peu plus souvent bonheur avec intérieur ?…

« Vous voulez trouver l’amour ?
Appelez-le de votre cœur, où sa rivière coule.
Livraison à domicile »
Steve Beckow

Le décider, le pratiquer

Refuser de nous considérer des victimes, quoi qu’il nous arrive : ça se comprend aisément, mais ça ne vient pas tout seul. À chaque fois que la tentation remonte, décider d’en faire autre chose : « Je crée mon aventure… » Et alors trouver une initiative à mettre en chantier, là tout de suite…

Une chanson nous parle justement de ça : je l’ai découverte ce matin, par bonheur. Elle est magnifiquement interprétée par Marie-Elaine Thibert. Je vous propose de vous laisser imprégner par les paroles, et surtout par l’émotion qui pourrait vous gagner :

 

Denis Breton