Soupirs, désirs, rêves de changement : lesquels sont montés à répétition pour vous, durant l’épidémie sanitaire ?…
En avez-vous réalisé quelques-uns ? Que sont devenus les autres : quelques semences mortes de ne pas avoir été arrosées ?…

Nos désirs créent, ce sont des enfantements. Nos mères le savent : enfanter est une chose, mais ce n’est qu’un début pour amener à la vie ! Comment donc faire passer un désir de potentiel à possible, puis à probable, jusqu’au vécu ?

Il vaut le coup de nous redire où nous en sommes là-dessus, de valider si notre compréhension de la dynamique du changement est au point. Car dans nos turbulences actuelles, la Vie nous repose la question : « De quel futur rêvez-vous ? Quand allez-vous vous y mettre ?… »

→    Avant l’épidémie, pendant, après…

Vous comme moi avons vécu l’inquiétude d’attraper le virus ou la frustration de devoir porter un masque, l’éloignement des proches ou même la tristesse de voir partir des êtres chers. Au creux de cette tourmente, un tristesse géante, mais aussi une énergie : « Bon sang ! Il faut que ça change…  »
Nos émotions douloureuses recèlent de nouveaux germes d’Humanité.

J’aimerais ici vous partager une réflexion aussi simple que lumineuse : elle nous vient de nos amis Arcturiens, dont je ne manque pas de lire les enseignements dès qu’ils me tombent sous les yeux.  Ils nous parlent d’un avant-épidémie et d’un après, et les mettent en contraste. D’un point de vue aussi bien personnel que collectif.

Ils nous disent à peu près ceci : « Nous sommes enthousiastes à voir l’immense énergie que vous, les Humains, avez mise en branle durant l’épidémie sanitaire par tous les désirs qui vous ont traversés. Si vous pouviez le voir, cette masse de désirs est démesurément plus considérable que celle qui vous a animés avant l’épidémie. »
Ils concluent alors : « il y a là une richesse immense pour dessiner l’avenir que vous souhaitez. Vous avez vécu le plus difficile, vous méritez les fruits que tous ces désirs ont semé : ne laissez pas passer l’occasion !… » (1)

Générer le changement : comment ça marche ?…

Sur les genoux de nos mères, nous avons appris à demander à la Vie de nous donner ce qui nous tenait à cœur, un peu comme au Père Noël en décembre. Plus nous en comprenons sur le fonctionnement de la vie, plus la question qui suit se pose : …et si la Vie ne faisait que nous soutenir dans le pouvoir créateur dont Elle nous a dotés, déjà ?…

Je vous propose de vous attarder sur l’hypothèse de compréhension qui suit, et d’écouter en vous quelle crédibilité elle mérite à vos yeux aujourd’hui… Cette vision n’est pas neuve, mais peut-être aurait-elle quelques réponses à notre recherche d’un avenir différent.

À l’échelle du grand Cosmos, nous les êtres humains aurions été lancés à explorer toutes les formes qu’on peut donner à l’Énergie universelle. J’aime bien nous comparer à un enfant avec une motte de pâte à modeler dans les mains : il la transforme tour à tour en toute sorte personnages.
Toutes les potentialités  existent déjà dans l’Univers, chacun avec sa trajectoire propre (on parle de ligne du temps) — un peu comme chaque onde radio nous permet de capter un poste différent. Une vie terrestre nous laisse le temps de donner forme à une infime partie de cette énergie colossale.

La physique quantique éclaire aujourd’hui des pans de cette dynamique : elle a démontré le caractère magnétique de notre attention : le seul fait de la fixer sur un objet ou un être l’affecte, le met en mouvement. Sa fréquence vibratoire  devient notre signature énergétique : elle attire à nous les expériences qui sont de même nature. 

Notre état d’esprit est le creuset de nos capacités créatrices. Il combine les pensées que nous entretenons, mais aussi nos désirs, nos ressentis et nos émotions — car notre être est un tout.
Notre pouvoir sur lui serait considérablement plus grand que nous le pensons. Il semble bien qu’on puisse le résumer dans cette seule alternative : à chaque instant nous attirons à nous le meilleur de la vie si nous transpirons l’amour; ou nous attirons le plus problématique si nous alimentons la peur. Notre choix conscient devient notre signature énergétique : ça nous protège des virus ou des bactéries en renforçant notre immunité naturelle; ça appelle à nous des événements équivalents : nous faisant vivre l’expérience de nos choix, ils deviennent notre école d’évolution.

De possible à probable

 Si bien qu’un désir, d’abord fugace, devient — si je l’intensifie et l’entretiens — une demande à la Vie de me faire vivre une expérience à cette couleur : de possible elle est devenue probable.
D’où l’importance de la vigilance à propos de nos désirs et de nos émotions. Porter attention à notre regard positif sur les gens et les situations. Remplacer les oppositions par des recherches de synergie. Nous donner des pratiques comme la visualisation créatrice. Considérer toute personne capable de créer du mieux dans sa vie, dès lors qu’elle se sent aimée  — tout comme moi.

Les dividendes ne se font pas attendre : les changements nous viennent tantôt avec moins de déboires ou d’efforts, tantôt plus rapidement. Nos relations se modifient : les vrais amis restent, les autres s’éloignent.

Oui, semence-récolte semble bien un modèle que privilégie la Vie pour créer, en plus de faire de nous des semeurs à Ses côtés. De cette façon la Vie a respecté la liberté qu’Elle nous a donnée, puisque personne ne peut nous imposer notre état d’esprit. Participer à pareil processus de co-création ne nous empêche pas de demander leur aide aux Forces de la vie. Mais ça nous ouvre sur une perspective autrement plus enthousiasmante.

Vous vous souvenez, cette chanson de Jean Lapointe ?…

En septembre 2020, un article de Croque-lumière se terminait sur une note émouvante qu’on doit à ce grand poète du peuple. Une année plus tard, je parie que vous aurez encore autant plaisir à à la faire vôtre :  « Si on chantait ensemble ».

Denis Breton

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(1) Le Conseil arcturien 9D, via Daniel Scranton : « Futures You’ve Been Co-Creating Are Here (Les futurs que vous avez co-créés sont ici) »