Plus fort-e que vos peurs : le croyez-vous ? — EXERCICE

caché sous des coussinsL’épidémie sanitaire que nous traversons nous donne un beau rendez-vous avec nos peurs : face au virus, face au vaccin, ou à l’égard des gens qui se positionnent autrement que nous.

La peur — une fabrication de notre ego en quête d’être aimé — peut-elle être autre chose qu’une fausse amie ?
La seule façon de les dépasser : nous y connecter amoureusement…

La peur, cette fausse amie

Oui fausse : la peur nous laisse croire qu’elle nous protège d’une menace extérieure, sauf qu’elle nous crispe et nous rend girouette tout à la fois, elle nous prive de notre créativité, elle nous éloigne les uns des autres.
On peut l’apprivoiser toutefois, si on s’exerce à saisir son message : « tu t’es éloigné de ton pouvoir intérieur. Fais la paix avec ton inquiétude, puis reviens à ton intuition : elle, saura te donner une lecture vraie sur la situation, sur toi ou sur une décision à prendre. »

Essayons ceci…

Dans un moment de qui-vive, voici une pratique que j’affectionne : je fais silence, je me connecte à ma nature amoureuse… et de là j’essaie d’entrer en dialogue avec mon enfant intérieur effarouché: je respire dans mon émotion difficile avec lui : « de quoi t’inquiètes-tu ?… » (1) Puis je me tourne vers moi, adulte, et je me prends dans mes bras, pour me pardonner mon inquiétude.

…Jusqu’à trouver mon ancrage

Ah, je ne maîtrise pas toujours complètement l’exercice, mais disons qu’il m’ouvre une porte vers ma paix intérieure. Déjà j’y vois deux victoires : j’ai osé me regarder dans ma vérité du moment sans tourner la tête; ensuite, je me suis traité avec tendresse.

Il m’arrive alors qu’une sensation de libération me gagne : ça devient plus crédible à mes yeux que je serai toujours plus fort que la peur. Et dans ma quête de sens plus largement, j’ai décidé d’en faire mon ancrage.
J’accepte que la suite soit une question de pratique, patiente …qui devient joyeuse, même, quand j’arrive à prendre ces moments avec une certaine fantaisie.

Denis Breton

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(1) J’ai développé ailleurs cette vision que tous les âges par lesquels je suis passés sont toujours vivants en moi, et qu’ils continuent de chercher leur accomplissement : Êtes-vous un oignon ou un arbre ?…

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