Un monde devenu chaotique

Les sources de désillusion du monde actuel s’accumulent : appauvrissement, guerres, migrations, bouleversements climatiques… Les 26 plus grands possédants ont un pouvoir financier équivalent à celui de 50% de l’Humanité… Derrière les décisions de nos gouvernants, de puissants conglomérats et des médias de masse qui distillent la peur de l’avenir, ce qui leur permet de justifier l’instauration de plus de contrôles…

Oui, ça vente fort sur notre monde.  Heureusement, nous voyons poindre aussi des levers de soleil…

→  Nous connaissons des mouvements de solidarité comme #MoiAussi pour restaurer la pleine égalité des sexes, des revendications d’adolescents pour limiter la possession d’armes à feu, des prises de position courageuses face à l’abus des enfants, ou encore de nouvelles expériences d’aménagement citoyen comme le film Demain et d’autres documentaires éclairants nous les font connaître…
Et j’écoutais tout récemment une entrevue avec une enseignante au secondaire, qui a écrit une lettre poignante à ses élèves juste avant leur entrée au collégial. (1)

Qui a raison?

Au cœur de cette perplexité, on entend plus qu’avant de jeunes couples afficher leur perplexité face au projet d’avoir des enfants. Certains par inquiétude de l’avenir, d’autres par sentiment de responsabilité : «…Et si c’était un mauvais coup à leur faire…»

D’après vous, quelle vision de la vie appuie pareille perspective: sommes-nous vraiment en manque, ou plutôt ignorons-nous comment partager l’abondance ?… Se peut-il que nous nous enlisions à notre insu dans une vision de victimes ? le bonheur ne viendrait que du dehors : des décisions politiques, des autres, du bon médicament…

Un autre regard possible?

Il est plus que jamais l’heure de prendre une pause et de regarder le tableau plus large de qui nous sommes profondément et le sens de notre présence ici, sur la planète. Pourquoi y sommes-nous venus ? Qui a décidé ça ?… Est-ce vrai que nous faisons des enfants ?…

De telles questions ont été à la source de ma quête de sens, jusqu’à inspirer une allégorie sur le fonctionnement de la vie humaine, intitulée Une bien belle histoire — c’est d’ailleurs le texte qui a donné naissance au site Croque-lumière. Vous aimerez peut-être le lire, après ce texte-ci, pour consolider votre vision d’ensemble.
L’idée est de camper notre question du début dans une perspective plus large sur la vie, et alors de voir si un sens plus réconfortant pourrait apparaître, aider à discerner.

Ça m’a pris des années à trouver plausibles les hypothèses qu’on trouve dans cette allégorie. Mais plus le temps passe, plus une paix s’installe en moi et moins je m’affecte de l’état du monde — ce qui ne veut pas dire que je me croise les bras pour le regarder se faire mal.
J’aime bien la vision que notre principe vital (l’âme) serait lancé dans le cosmos à faire l’expérience de toutes les formes qu’on peut donner à l’Énergie — un peu comme un enfant crée un personnage avec une boule de pâte à modeler, puis peu après le défait et en crée un autre, séduit par sa capacité d’inventer.

C’est dans pareil contexte que nous serions atterris ici vous et moi, ayant choisi d’explorer la Dualité, de la croire réelle —  un peu comme vous avez joué avec d’autres, déjà, à vous bander les yeux et à faire un parcours à obstacles pour voir comment vous trouveriez votre chemin jusqu’à la sortie.
Nous avons connu quelques écorchures à le jouer, buté contre un obstacle, revenant sur nos pas par moments… et à la fin nous nous sommes donné la main avec un grand sourire : nous avions bien joué le jeu.

Cette survie que nous trouvons bien terre-à-terre serait décidément un jeu temporaire, mais que tout nous fait prendre pour la réalité, sans savoir ou sans nous rappeler que nous avons beaucoup plus de pouvoir que nous le croyons pour la modeler …jusqu’à la sortie.

J’ai opté pour donner sa chance à cette vision que nous sommes des êtres libres et créateurs.
Depuis, certaines hypothèses se précisent. Par exemple, celle que j’aurais choisi mon incarnation, choisi mes parents, et sans doute les expériences-clés qui viendront, pour m’accomplir plus encore tandis que j’apporterais mon cadeau à l’Humanité.

Si vous et moi avons vraiment fait ça, c’était forcément en complicité avec la Source ou la Conscience divine, peu importe son nom. Et c’était en toute connaissance de cause face à un monde qui allait connaître la guerre, les raz-de-marée, les arcs-en-ciel aussi. Le monde allait déjà mal, et pourtant nous l’avons choisi. Nous connaissions l’enjeu : faire l’expérience de ce qui sépare : la peur, le manque, le pouvoir sur d’autres…, expérimenter aussi la tendresse et les moments d’extase — pour mieux aiguiser notre désir de nous relier, et peu à peu découvrir par l’expérience que seul l’amour a les solutions, parce que seul l’amour est notre nature …bien cachée des fois!, et qu’il sera le seul à survivre au temps.

Quelles perspectives d’avenir?

Il faudra sans doute du temps encore pour que le monde cesse de se faire peur et de croire que la guerre peut solutionner quelque chose, ou qu’on peut impunément spolier les ressources de la planète.
Mais faut-il refuser de donner la vie quand l’urgence est justement de remettre de la vie au cœur de nos développements ?..

Tout ça est un tremplin d’éveil. Notre époque est un jardin captivant quand on le voit avec des yeux de semeurs. Nous savons que la pièce de théâtre aura une fin, elle nous aura beaucoup appris sur qui nous sommes pour de vrai : des êtres qui créent leur parcours, d’instant en instant.

Des enseignements spirituels convergents

«Que disent vos sources d’inspiration les plus crédibles?…»
Celles qui me mettent le cœur en paix me laissent entendre que nous sommes puissamment aidés par les Forces spirituelles, qu’elles nous accompagnent subtilement sans jamais enfreindre notre libre-arbitre.
Ces sources nous assurent que la paix autour de nous est pour bientôt, le justifiant par la montée de conscience personnelle et collective qui s’accentue, et qui alors le permet de plus en plus.

«…Bientôt, dites-vous?…» Un terme bien élastique, que nous voudrions voir se raccourcir !… Nous aurions oublié que c’est nous qui en fixons le calendrier  — qui se calcule ici non en temps linéaire, mais en degré de conscience atteint (taux vibratoire). La Vie nous nous le reflète alors, dans la matérialité, dans les événements.
De multiples sources convergent à nous en rappeler les outils : penser positivement, délaisser le jugement pour l’amour inconditionnel, pratiquer le lâcher-prise et le pardon, la visualisation créatrice… Certaines nous apprennent même que si nous sommes ici actuellement, c’est un privilège : nous aurions librement choisi de venir aider l’Humanité à prendre son virage.

Préparés pour demain

Vous avez sûrement observé à quel point les enfants d’aujourd’hui sont brillants et veulent dire «je…»  Des enseignements spirituels l’appuient: plus ils sont jeunes, plus ils nous arrivent préparés en fonction du monde de demain: ils vont nous en apprendre, et plus encore nous pousser à l’action…

J’avais justement l’occasion de lire avec émotion un reportage à propos d’un gamin de quatre ans nommé Austin Perine, qui a questionné son père pour savoir ce que veut dire le mot sans-abri. Celui-ci l’a amené à un refuge : l’enfant a connu des itinérants, et l’envie lui a pris de leur apporter un goûter — ce qu’il a fait à répétition. On raconte qu’à chacun, après lui avoir remis son cadeau, Austin ajoutait: «…et n’oubliez pas de montrer de l’amour…» (2)

Donner la vie?…

Imaginez qu’une âme veuille venir au monde à travers vous. Faites silence un moment : quel sentiment vous vient spontanément ?…

Si l’idée d’avoir un enfant reste pour vous un « oui! mais…», creusez creux jusqu’à votre cœur, un étage plus creux que celui de vos peurs… 
Car, nous le savons d’expérience, la peur nous met en survie — en fait, en sous-vie.
Quelque chose en nous murmure que nous sommes fait pour la vie, rien de moins. Tout le reste risque d’être mensonge.

Denis Breton

(1) Julie Pinsonneault, Lettre d’une professeure aux futurs étudiants du cégep, reportage à Radio-Canada Première, 27 février 2019.

(2) Le reportage sur l’enfant et les sans-abri (en anglais)

Ω

Votre commentaire est bienvenu (formulaire au bas)
surtout s’il provient de votre vécu, et s’il peut éclairer notre quête de sens