Expériences de mort imminente « Pourquoi m’avez-vous ramené-e ? »

Présence lumièreLa période d’épidémie que nous traversons secoue nos croyances sur la vie, sur la fin de vie, sur la valeur d’une personne en perte d’autonomie.

« Pourquoi m’avez-vous ramené-e ? » : un médecin, le dr Zack Buch, est remué d’entendre cette question dérangeante chez les personnes qu’il a réussi à réanimer. 
Surtout, elles complètent leur question d’une petite phrase, qui le bouleverse à chaque fois : « …Je me suis sentie acceptée complètement pour la première fois de ma vie ».

Dans cette vidéo, il nous partage la soif que cette phrase a activée chez lui…

→  Se sentir accepté complètement

Après toutes ces expériences de réanimation, le Dr Zach se demande :  comment pourrions-nous leur faire vivre cette émotion si convoitée, tandis qu’elles sont encore parmi nous ?


Une  vidéo tonifiante du Dr Zack Bush  (en anglais, 11 min. )

Rester ou partir : une question de contrat de vie ?

Depuis la parution en 1975 du fameux livre La vie après la vie, du Dr Raymond Moodie, on ne compte plus les témoignages sur ce qu’il est convenu d’appeler les expériences de mort imminente (EMI). La plupart corroborent le même genre d’expérience qui étonne toujours autant.

Rester ou partir ?… Ces gens sont revenus à leur corps, puisqu’ils nous le racontent. Pourquoi donc, si ce qu’ils ont découvert dans cette expérience était si fascinant ?
Dans ce que j’ai lu, plusieurs relatent qu’après le premier contact on leur redonne la pleine mémoire de ce qu’ils avaient choisi de venir vivre sur Terre.
Alors l’évidence se fait pour plusieurs d’entre eux que leur expérience n’est pas achevée : pour certains, il s’agissait d’un apprentissage crucial qu’ils ont peut-être escamoté; pour d’autres, d’une mission de vie dans un service, qui n’avait pas donné encore tous ses fruits.

Une confiance renouvelée

Et ces gens semblent avoir une autre chose en commun : c’est que leur vie, à leur dire, en devient à jamais transformée. On les  voit se passionner pour une cause ou relire de façon très différente les expériences difficiles qu’ils traversent. Comme s’ils y avaient trouvé un sens qui leur échappait encore.

Dans ces temps secoués par l’épidémie de coronavirus, où nous avons vite fait de déplorer le nombre considérable de gens qui nous quittent, qui sait si la perspective de décéder quand ce sera notre heure, et non celle d’une maladie, pourrait nous donner un peu plus de confiance à vivre la période sans la hantise de la contagion.

Denis Breton

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