J’énergise ce qui m’attise, je laisse tomber ce qui me fait tomber

Trouble émotif, reproche qu’on se fait, jugement qu’on porte et même qu’on colporte,… Cette perception nous paraît réelle : on se flagelle avec, on se dévalorise de l’éprouver.

À y regarder de près, ce ne sont que des lunettes embuées : des passagers clandestins, qui auront vite fait de s’apercevoir que je ne vais pas dans la direction qu’ils souhaitent : ça leur ferait perdre leur temps ! Je les abandonne au prochain coin de rue, sans argumenter, sans analyser.

La bonne nouvelle — à me répéter souvent ! : j’énergise ce à quoi je donne de l’attention.
Bien sûr, je reconnais la présence de l’émotion non bienvenue, mais comme occasion de me faire un clin d’oeil de complicité, où je reconnais dans l’instant ma valeur inattaquable. À nouveau disponible pour laisser monter l’intuition.
Qu’est-ce qui rallumerait mon feu, là tout de suite ?…

Denis Breton

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