Archives de l’étiquette : perception

Ce que je crois devient mon expérience

«Je me rends compte qu’au fur et à mesure que j’ai mis la lumière sur certaines de mes croyances, j’ai aussi fait changer le sens que je donnais aux choses, et en conséquence la vision que j’avais sur mes événements de vie.»
  — Ana Sandrea *

 

Le témoignage qu’on trouve plus haut est d’une très grande portée, quand on y pense.
Ramenez à votre mémoire un événement qui vous a fait réagir émotivement — à propos de vous-même, de quelqu’un d’autre, d’une situation traitée dans l’actualité,…
Quelle a été votre perception spontanée: enthousiasme? crispation?…  Arriveriez-vous à nommer quelle croyance cette interprétation de la situation a pu activer en vous?…

J’aime beaucoup l’invitation qu’on nous fait de faire servir nos croyances et nos perceptions à mieux nous connaître: ainsi nous injectons dans notre aventure humaine plus de souveraineté, de fluidité. Et ça va plus loin: nous nous affectons moins que d’autres aient des interprétations de la vie ou des événements différentes des nôtres.

Comment réagissez-vous à l’hypothèse que nos croyances font nos perceptions, et que nos perceptions créent notre expérience?… Continuer la lecture de Ce que je crois devient mon expérience

J’énergise ce qui m’attise, je laisse tomber ce qui me fait tomber

Trouble émotif, reproche qu’on se fait, jugement qu’on porte et même qu’on colporte,… Cette perception nous paraît réelle : on se flagelle avec, on se dévalorise de l’éprouver.

À y regarder de près, ce ne sont que des lunettes embuées : des passagers clandestins, qui auront vite fait de s’apercevoir que je ne vais pas dans la direction qu’ils souhaitent : ça leur ferait perdre leur temps ! Je les abandonne au prochain coin de rue, sans argumenter, sans analyser.

La bonne nouvelle — à me répéter souvent ! : j’énergise ce à quoi je donne de l’attention.
Bien sûr, je reconnais la présence de l’émotion non bienvenue, mais comme occasion de me faire un clin d’oeil de complicité, où je reconnais dans l’instant ma valeur inattaquable. À nouveau disponible pour laisser monter l’intuition.
Qu’est-ce qui rallumerait mon feu, là tout de suite ?…

Denis Breton

Notre premier anti-virus existentiel

Sur un appareil informatique on voit d’évidence l’intérêt d’incorporer un anti-virus : ça devient son système immunitaire face aux intrusions. Réalisons-nous que notre organisme, l’appareil qui nous permet de traverser l’expérience terrestre, a le même besoin ?

L’anti-virus de la Vie est l’amour; tout ce qui épanouit la vie ou la répare est un aspect ou un dérivé de l’amour — par exemple notre ressenti. Il nous immunise face à tous nos mal-être. Comment donc ?…

Nous sommes bombardés d’événements et d’informations. Si nous nous contentons d’y réagir à partir de la tête, nous les interprétons à partir du connu : les perceptions et les croyances que nous nous sommes forgées déjà. Sauf que certaines nous disent la vérité, d’autres nous mentent. C’est normal : nous sommes ici pour faire l’expérience des deux (la dualité), afin de choisir en toute liberté pour la suite.

En pratique, il s’agit de nous exercer à d’abord ressentir à partir du corps et du cœur ce qui nous pénètre — comme on le voit faire spontanément à un enfant, à un animal. «…Dans quelle énergie est-ce que ça me met ?… Est-ce que ça goûte l’amour ou pas ?… Est-ce que ça respecte qui je suis, ma liberté profonde sur ma vie ?… » Si ça répond non, si ça me met dans la peur : « …Pas pour moi ! » Passer tout droit.

Élargissant ainsi mon mode de captation du réel, je deviens disponible à accueillir de la Vie de nouveaux éclairages : ils sont toujours taillés sur mesure avec mon chemin de vie bien personnel …aimanté vers le bonheur.

Denis Breton