La désillusion face à l’état du monde : occasion de questionner nos soifs de fond ?

femme boit eauDans la foulée des élections américaines ou de l’épidémie sanitaire, nous n’avons pas fini de voir se libérer des vérités surprenantes, plusieurs difficiles à avaler.

Ainsi, est-ce normal que des personnes aient été abusées à si grande échelle ? Est-ce normal que notre émerveillement de la vie, de la nature, doive cohabiter avec le fait pour des millions d’êtres humains de ne pas manger à leur faim ?…

Bref, nous aurait-on caché — ou nous serions-nous tous ensemble caché — quelques ingrédients-clés dans la recette du bonheur ?… À moins que ce que nous prenons pour la vie soit en fait une exploration de survie…

  Il fait froid dehors ? Entrons nous chauffer…

Notre recherche d’humanité se vit décidément à tâtons. Il me venait récemment l’exemple de notre vie parlementaire : nous en faisons un fleuron de vie démocratique, les élus se sont engagés à œuvrer pour le bien commun. Comment est-ce possible de réaliser ça vraiment, quand la structuration même des débats va dans le sens de discréditer un membre de parti adverse, non seulement dans ses idées, mais si possible dans son intégrité ?… « Une maison divisée contre elle-même », disait un enseignement millénaire.

Autant de raisons pour nous décourager de qui nous sommes comme Humanité ?
Surtout pas ! Il y a certes de grands pans de la dynamique de la vie qui nous échappent, et que nous sommes à la veille de mieux connaître. Mais chacun de nos
« non ! » libère un espace pour conscientiser un « oui ! » plus vital. Ne tombons pas dans le panneau de vouloir que les choses redeviennent comme avant après l’épidémie : le coup de balai à donner est autrement plus important.

Au plan personnel, j’ai bon espoir que ce passage à vide contienne un cadeau caché : nous amener à faire un grand bond en avant, pour rapprocher de notre cœur, seul capable de nommer nos vérités porte-bonheur.
Nous ne pouvons pas passer à côté de
contacter nos peurs et nos colères, nos sentiments de manque ou d’abandon, avec les reproches encore à vif.
Le faire avec tendresse pour nous-même va nous aider à pousser plus loin certaines questions :  « Qui suis-je ?… Quelles sont mes plus grandes soifs ?… Aurais-je plus de pouvoir sur ma vie que je l’ai cru jusqu’ici ?… »
Dans ce grand ménage, on nous suggère un fil conducteur : juger les comportements, pas les personnes. Car nous allons être ensemble pour le vivre après.

Denis Breton

1 réflexion au sujet de “La désillusion face à l’état du monde : occasion de questionner nos soifs de fond ?

  1. Merci, jeune homme,
    Tu poses de bonnes questions !
    J’espère qu’un grand nombre les entendront et y répondront dans leur for intérieur !
    N’arrêtons jamais de grandir en humanité, c’est-à-dire en ressemblance avec notre Christ ressuscité !
    Nous passons des coups durs dans la vie pour nous assouplir, pour nous décrocher du secondaire, pour nous accrocher à l’essentiel qui est nettement en avant mais à l’intérieur du moment présent si merveilleusement caléidoscopique !!!
    C’est le fond qui manque le moins… mais encore faut-il s’y rendre…
    Sois heureux !

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