J’ai fait ces temps derniers une prise de conscience qui m’a mis le cœur en danse. Je l’ai tôt logée dans mon tiroir-de-confiance. Et j’avais bien hâte de vous la partager. (1)

Formulée dans mes mots, elle dit ceci : « Si la Vie a semé en nous un grand désir, c’est qu’elle nous a donné les moyens pour le réaliser ».

Ça nous ramène à plusieurs éléments que vous avez pu lire dans ce blog, et qui parlent de d’état d’esprit, de positivité, de visualisation créatrice ou d’audace à faire confiance. Sauf qu’en plus de confirmer la valeur de ces positionnements, ça en met à nu la racine pour mieux en comprendre la dynamique.

J’aimerais vous partager un peu plus ma réflexion là-dessus…

→  Par les temps qui courent…

Je me suis amusé à composer ce petit adage humoristique, à même nos expressions courantes : « Par les temps qui courent, il nous faut des visions qui marchent ».
Et si c’était l’inverse, en fait ? — tout particulièrement dans cette période de paralysie sanitaire qui nous malmène tous, et si souvent nous garde le pied sur la pédale du frein.

Je dirais alors : « Par les temps qui marchent — qui boitent même ! — il nous faut des visions qui courent ».
Vous connaissez ces courses à obstacles plus imaginatives les unes que les autres, où sans ralentir on doit grimper, traverser une surface de boue, se frayer un chemin entre les branches,… et ça se termine par des bains de mousse ou des douches au boyau d’arrosage ?

À la racine de notre aventure humaine

Vous ne trouvez pas que ces courses ressemblent un peu à notre parcours ? …Sans qu’on en connaisse l’issue encore, bien sûr. Ma croyance est que nous l’avons choisie par avance, avec d’autres figurants qui allaient lui donner son adrénaline — les uns par leur tendresse, les autres par leurs croque-en-jambe. Tout ça pour découvrir que seul l’amour nous permettra de passer au travers avec bonheur.

Car le Divin s’est lié les mains à partir du moment où Il nous a donné la liberté de créer notre expérience de vie, et il ne l’a pas fait à moitié. À tel point que la transition actuelle du monde doit se faire au rythme et à la vitesse où chacun de nous, et notre communauté humaine ensemble, décidons de sauter les obstacles.

Pareille vision me réconforte — aussi bien face à l’expérience du coronavirus que suite à une séparation, une perte d’emploi ou toute autre claque à la figure. Elle me donne une hypothèse de compréhension sur ma vie, qui me rassure que je ne vais pas y laisser ma peau malgré toute apparence, parce que la partie est gagnée d’avance.
Seule inconnue, bien sûr : le temps que je vais y mettre à utiliser les outils que la Vie a prévus efficaces. Par exemple le temps que je vais mettre à croire au principe semence-récolte, ou à m’imprégner jusqu’à l’os de cette invitation vieille de 2 000 ans : « Demandez et vous recevrez … croyez que vous l’avez déjà obtenu …alors il vous sera fait selon votre foi. »

J’aimerais ajouter deux remarques à tout ceci :

Nos créations se manifestent plus vite

On nous assure que notre soleil se gorge de rayons de plus en plus intenses depuis quelques années, ceci afin de nous aider à vivre notre montée de conscience, personnelle et planétaire. La NASA aurait reconnu ce phénomène physique, sans l’expliquer encore, semble-t-il.
Vous comme moi sommes déjà en mesure de nous en rendre compte par moments dans certaines de nos expériences : une personne à laquelle on pense intensément nous donne un coup de fil; devant un bricolage compliqué, on ressent déjà de l’intérieur qu’on va trouver la solution; un couple se dissout plus vite s’il n’est pas satisfaisant,… Bref, notre dehors se met à ressembler de plus en plus à notre dedans.

La visualisation créatrice, avec le passé comme avec l’avenir

On nous répète que le temps linéaire, tel que nous le vivons sur Terre, n’existe pas comme tel dans les autres dimensions. Et que plus nous apprivoisons d’être conscient d’instant en instant, nous pouvons aussi bien savourer par avance la réalisation d’un désir pour le futur, que ramener à la surface du cœur l’énergie d’un événement heureux du passé. Si tout ça est vrai, ‘y a pas de quoi s’en priver…

Avec le recul, il m’arrive de me dire que tout dans notre expérience nous ramène à une croisée de chemins : devant mon prochain défi, vais-je décider de le voir comme un problème de plus ? Ou comme une occasion de plus pour — encore mieux et plus vite, cette fois — repasser du côté de la vie ?…

Denis Breton

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(1) Ma réflexion s’est déclenchée à la lecture de quelques articles de Shelley Young. Elle capte des messages qu’elle attribue à l’archange Gabriel – le même qui aurait annoncé à Marie qu’elle allait enfanter un fils de la Promesse : Jésus. Notamment cet article, que je vous recommande.