Les enseignements recueillis par canalisation: quoi en penser? — 2e partie /3

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La première partie de cet article esquissait une comparaison entre les enseignements issus d’une religion dite révélée, et ceux recueillis par canalisation (channeling).

Pour ces derniers, j’y vois trois contributions particulièrement significatives. Ils donnent en principe accès à des informations de première main (reçues directement du Monde harmonique, non tamisées par une institution humaine). Ils tiennent compte du degré d’avancement de notre Humanité aujourd’hui. Ils nous informent sur la transition planétaires amorcée — un facteur d’espérance en l’avenir.

Par contre, ces enseignements peuvent être de qualité inégale, selon le degré de maturité spirituelle des gens qui canalisent, ou selon la pureté d’intention de ceux qui les disent canalisés. Comment savoir si nous pouvons faire confiance à telle source? à tel message?  à tel site web ou éditeur?…
J’aimerais vous partager les réponses que j’ai trouvées à cette question au fil des ans.

→  Un attrait naturel

Il y a une trentaine d’années, j’ai été attiré par certains livres qu’on attribuait à des entités spirituelles. Certaines m’étaient familières, vu mon héritage chrétien: Jésus, Marie, les archanges St-Michel ou Gabriel…
On disait leurs enseignements recueillis par des gens témoignant d’une vie intérieure profonde, qui n’ont pas été épargnés par la souffrance, et surtout ils proposaient des réponses aux grandes questions qui me tenaillaient — elles débutent la première ligne de ce site Croque-lumière: Par où le bonheur? Pourquoi la souffrance? Comment la justice?… On aurait dit que ces livres me tombaient sous la main à mesure que j’étais prêt à les découvrir…

Voilà déjà un premier critère de discernement : si vous tombez sur l’un de ces textes, éprouvez-vous une attirance naturelle ou de l’indifférence ?…
Je crois en effet que chacun de nous a quelque chose de l’enfant devant un buffet alimentaire : des recherches ont démontré qu’il va naturellement vers les mets les plus appropriés à ses propres carences. (Les allergies alimentaires sont une autre affaire!)
Le Christ aurait dit: «Cherchez et vous trouverez…» Mon expérience me confirme la valeur de ce principe.

Concordance avec le meilleur de mon héritage religieux

Je reste reconnaissant envers mon héritage religieux : il a aiguisé ma soif de sens, m’a donné une sorte de colonne vertébrale spirituelle. Peu à peu j’ai eu soif d’élargir, d’aller plus loin encore…
Les enseignements canalisés allaient-ils confirmer la justesse de ce qui m’avait séduit dans la parole et les gestes de Jésus de Nazareth ?…: «Mon Père est aussi votre père… Faites aux autres ce que vous voudriez qu’il vous arrive… Il vous sera fait selon votre foi…» Ils avaient intérêt à aller dans ce sens pour que j’y croie…

J’ai effectivement découvert des enseignements qui faisaient de l’amour le liant de la vie, le joint entre ses briques. Je percevais sa logique de transmission : se savoir aimé …se croire aimable par nature …se découvrir aimant. Ça devenait du même coup la clé pour gérer la mienne. J’y trouvais plus que jamais LE fil conducteur de ma quête de sens.

J’insiste sur ma joie devant cette concordance de contenus, car ma grande question était «Comment peut bien fonctionner la vie ?…» Je ne pouvais plus me suffire de croyances décrétées ou de préceptes moraux, même nobles : j’avais besoin de démonter l’horloge pour en connaître les pièces et les mouvements — comme un jeune a besoin de dépasser les consignes qui lui suffisaient dans l’enfance, veut connaître les pourquoi, les comment. Et j’étais convaincu que la Vie n’arrête pas de nous donner de nouveaux prophètes, sur mesure avec le degré de conscience où en est rendue l’Humanité.

Concordance avec mon expérience parentale

Mon troisième critère : la résonance des enseignements canalisés avec ce que mes expériences familiales m’ont appris — d’abord celle de mon enfance, puis comme parent de sept enfants, dont certains accueillis avec de fortes carences affectives. Il fallait que le mode d’emploi de la vie soit à la hauteur de ce que je connaissais de meilleur dans ma relation parentale.
Effectivement, j’ai trouvé dans les enseignements canalisés une option sans réserve pour les valeurs que je chérissais : l’approche positive, valorisante, dénuée de peur, de jugement, de culpabilité. Aussi la liberté : j’éveillais mes enfants à choisir — ou croire que leur bonheur dépend de causes extérieures, trouvant alors des raisons de se victimiser;  ou croire qu’ils sont les créateurs responsables de leur parcours, et alors se considérer en pouvoir sur leur vie.

Denis Breton

FIN  DE  L’ARTICLE >>>

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