Nos trous de mémoire pourraient-ils être bon signe ?… — 2/2

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La première partie de l’article situait les failles de mémoire à court terme à la façon dont notre société les interprète jusqu’à aujourd’hui. Elle propose une perspective de compréhension du phénomène élargie, qui puise au rayon spirituel pour lui donner tout son sens. Des sources d’encouragement…

  Une mutation de l’Humanité

Plus spécifiquement, le processus suivant serait à l’œuvre (1) :

– Notre système neurologique est en phase de mise à jour face à ce qui vient. C’est amorcé, mais pas encore activé.

– La Vie nous accompagne pour nettoyer ce qui n’est plus pour nous — comparons-le au processus pour évacuer les peaux mortes sur notre épiderme. C’est alors normal que notre mémoire devienne dysfonctionnelle, ne reconnaissant plus tout à fait son terrain familier. Elle va se rafraîchir progressivement en fonction de notre nouvelle réalité.

– Les idées de changement fusent de partout, car nous sommes des êtres essentiellement créateurs. Mais l’état chaotique du monde actuellement active des peurs; nous ne voyons pas encore comment mettre ces idées en place. Chose certaine, il y a nécessité d’un grand nettoyage, personnel et collectif.

Dans mes mots, je dirais : nous sommes comme le papillon qui se débat à l’étroit dans sa chrysalide :  il ne capte que son inconfort, ne réalise pas qu’il est en train de muter vers autre chose. Mais choisir de rester dans son cocon le vouerait à une mort certaine; la vie l’attend, dans une étape dont il ne soupçonne pas toute la beauté.

On nous encourage à donner les inquiétudes provenant de nos trous de mémoire à la Terre, ou à Michaël lui-même, pour qu’elles soient compostées; à capter autour de nous les signes prometteurs de changement. Puis à entrer de plus belle en écoute intérieure.

Est-ce à dire que je n’ai plus besoin de mémoire ?

Sûrement pas. Mais elle s’alimente de nouvelles nourritures, quand j’en ai vraiment besoin. Ma mémoire devient sélective, et d’une façon plus créatrice : j’apprends à y fixer en toute conscience ce que je choisis de garder dans mon expérience pour la suite.

– D’abord je me dis que c’est ma responsabilité de me garder alerte. Faire des choses qu’on aime nous en garde plus facilement la mémoire ? Je me suis inscrit à une chorale, j’apprends par cœur des chansons que j’aime, je joue au sudoku,…

– Ensuite, j’essaie d’être conséquent avec ce que j’ai appris dans ma quête de sens, et qui pourrait activer ma mémoire au mieux. C’est fou ce que je trouve d’occasions de le faire ! Je me pratique à être tout entier dans l’instant — une rencontre, une tâche, une lecture,… Ça veut souvent dire faire une chose à la fois; boucler une action sur-le-champ plutôt que de remettre à plus tard de la finir, et devoir alors me remémorer où j’en suis; faire remonter l’énergie d’une belle expérience passée pour la savourer encore; recourir davantage à la visualisation créatrice pour rester habité d’une soif forte,…
Et pratiquer le lâcher prise : ce sport de dédramatiser ce qui m’arrive, d’accueillir une distraction fâcheuse avec une pointe d’humour à son endroit …avec une respiration bienveillante à mon égard : je retiens tellement mieux quand je suis paisible !

Mes propres sources de confiance

Sur ce fond de scène encourageant, ressortent deux sources de réconfort pour moi en particulier : une première provient d’observations de terrain; l’autre de source spirituelle :

Observations de terrain : Tiré des témoignages et avis de praticiens : ceux qui se questionnent sur leurs trous de mémoire ne sont pas ceux qui feront de l’alzheimer : ces derniers sont plutôt absents, perdent la conscience de leur situation et la mémoire à long terme — tout le contraire des gens qui ne se souviennent pas de votre prénom tout de suite.

Enseignements spirituels : les gens épris d’idéal sont souvent des gens qui ont choisi par avance de venir soutenir l’Humanité dans sa marche d’évolution — on parle d’artisans de lumière (lightworkers).  Leurs pertes de mémoire seraient le signe d’une évolution spirituelle bien amorcée.

Je conclus de tout ça que la Vie nous invite à remplacer progressivement nos agendas :
– Les agendas de la tête nous programment souvent avec des «il faut…», largement dictés par l’extérieur. Ils arrivent à disperser notre attention, nous faisant même douter de nous : notre mémoire à court terme le reflète alors.
– Les agendas du cœur nous branchent sur l’intérieur, à l’écoute de nos intuitions. Celles-ci ont accès à ce que nous suggère la Vie, sur mesure avec qui nous sommes et la vérité des choses sur le moment. Nous pouvons alors créer du neuf : c’est désormais notre premier rendez-vous — pour nous-même, pour la planète.
Que diriez-vous d’appeler ça une ouverture du coeur?…

Denis Breton

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(1) Steve Beckow, «A Walk Down … Uhhh, Where Did Memory Lane Go?» https://goldenageofgaia.com/2020/08/08/a-walk-down-uhhh-where-did-memory-lane-go/.
L’auteur témoigne d’un dialogue avec l’archange Michaël lors d’une canalisation privée récente. Saint-Michel est vénéré aussi bien par le judaïsme, le christianisme que l’islam. Autrefois, il aurait exercé un rôle protecteur face au peuple hébreu. Aujourd’hui, il jouerait un rôle-clé dans l’accompagnement de l’Humanité à vivre sa transition spirituelle.

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