Pardonner au monde d’être comme il est …jusqu’ici

Notre monde est en ébullition : lumière et ombre tirent la couverture chacun de leur côté. On le voit avec l’épidémie sanitaire : tandis que des forces de manipulation voudraient la faire durer pour accentuer leur pouvoir, des millions de gens s’en sont servi pour entrer en eux-mêmes, faire du ménage dans leurs relations, se questionner sur la vie,…

Je vous propose de nous y arrêter un moment, profitant de la captivante chanson que nous propose Lynda Lemay : Le monde. Elle a de quoi nous remuer au dedans …et au dehors, qui sait.

  Risquer l’amour d’abord

Quand notre enfant perce ses dents et n’en finit plus de pleurnicher; quand notre ado rue dans les brancards et prend un malin plaisir à nous rentrer dedans, allons-nous les aimer moins?… Comme parents, nous savons d’instinct que c’est de les aimer quand même qui va leur permettre de traverser la crise et de franchir cette étape de croissance.
Le rendez-vous est pareil dans nos transitions personnelles : quand nous vivons une peine d’amour, un échec un défi de santé, l’expérience nous apprend que c’est à lâcher prise et à nous prendre dans nos propres bras que nous permettons au corps ou au cœur de se guérir.
Le grand message de nos expériences serait-il que décidément, il faut donner sa chance à l’amour ?…

Ce que nous prenons pour la vie

C’est tout un défi pour notre Humanité de croire que notre expérience terrestre est jusqu’ici une vaste école de croissance, où nous allions vivre chaque chose et son contraire; qu’elle allait être un intermède dans notre parcours colossalement plus vaste dans l’univers. Tout un défi aussi de croire que nous aurions choisi en connaissance de cause d’y participer, sachant par avance que ces turbulences n’allaient pas durer toujours — comme un rêve ne dure pas toute la nuit.
Ce serait un parcours en accéléré : le temps de reconnaître dans nos corps, nos émotions, nos culs-de-sac, que le jeu de la séparation ne peut que nous faire mal, tandis que l’amour est la seule issue possible …Et que nous avons plus de pouvoir que nous le croyons pour mettre ce monde en levers de soleil, le faire passer de chenille à papillon.

Aimer ce monde quand même

Et qu’en est-il de notre rendez-vous à aimer le monde, assez pour l’aider à changer ?… Des enseignements au rayon spirituel nous affirment que nous sommes justement ici pour ça.

C’est tout récemment seulement que j’ai découvert la chanson qui suit : Le monde, de Lynda Lemay, artiste québécoise. Il y a là du mordant et de la tendresse : ça m’a séduit, et remué : je ne pouvais pas laisser cette chanson dans son coffret !
Avec les paroles qui suivent ici, je vous propose de l’écouter  en prenant notre monde comme votre enfant qui pleure ou votre ado qui rue, jusqu’à vous connecter à l’émotion qui monte en vous.
Et si l’heure était venue de croire que nous pouvons l’amener à son lever de soleil, chacun en nous, puis tous ensemble ?…

Denis Breton

Le Monde
Paroles et chanson : Lynda Lemay

1
Ben oui je comprends tout le monde
Ça me rend un peu bonasse
‘Y en a qui disent que j’ai du cœur
Ça veux pas dire qui est à ‘bonne place

Je l’aime longtemps le monde
Pis j’suis pas rancunière
J’ai de la misère à avoir peur
Même des méchants qui aiment la guerre
Je le trouve correct le monde
Même quand il me tape dessus
Je me dis que c’est parce que le pauvre monde
A pas eu la chance que j’ai eue

Pis je lui pardonne au monde
Même quand il continue
Même quand je lui tend ma huitième joue
Pis que j’attends son huitième coup
Pis qui me le donne
Même quand y est fou
‘Y est fou

2
Je le trouve gentil le monde
Que voulez vous que je fasse
On dirait que je me rend pas compte
Qu’y a un visage à deux faces

Je l’aime de toute mon âme
Je suis la que je le trouve beau
Je le vois pas venir avec ses sabots
Pis ses p’tites cornes au dessus du crâne
Je lui fais confiance au monde
Je me dit qu’y a un bon fond
Puis je l’accueille dans mon salon
Puis dans mon corps quand ça adonne

Je l’idéalise le monde
Ça fait que je veux pas le changer
Si y change pas au bout du compte
C’est peut-être à cause du monde comme moi
Qui s’abandonne
Les yeux fermés
Les yeux fermés

3
Ben oui je comprend tout le monde
En tout cas c’est ce que je dis
Dans le fond j’ai peut-être rien compris
Peut-être que tout le monde me rit dans le dos
Peut-être qu’il est salaud le monde
Peut-être qu’il me veux du mal
Est-ce que je devrais pas avoir honte
De le mettre sur un piédestal

Puis d’oser mettre au monde
N’importe qui de nouveau
N’importe quel cadeau d’en haut
À qui je dirais que le monde est beau

Alors que pour de vrai
Peut-être que le monde est mauvais
Menteur et puis là à faire peur
Et ça la donner mal au cœur
J’suis peut-être un peu stupide
Je me ferme les yeux trop fort
Je me tue à prier un grand vide
Comme si le bon dieu était pas mort
Comme si le bon dieu était pas mort

4
Je me tue à aimer le monde
Pis ça me tente pas de me tuer
Dans le fond je lui ressemble au monde
Je me reconnaît dans son rire
Des fois j’ai comme le ciel qui gronde
Puis des éclairs que je peux pas retenir

C’est ma famille le monde
C’est ma sécurité
Même quand il m’arme avec ses bombes
Puis qu’il m’apprend à exploser
Je le trouve touchant le monde
Je me dis qu’il va se calmer
Qu’il va se laver les cotés sombres
Pis qu’il va se remettre à briller
Pis que le soleil va triompher

5
Comprenez-vous tout le monde
Que je puisse avoir envie
De mettre du petit monde au monde
Et lui faire croire au paradis
De mettre du petit monde au monde
Et lui faire croire au paradis

Ω

1 réflexion au sujet de “Pardonner au monde d’être comme il est …jusqu’ici

  1. Puisque nous sommes tous partie prenante de cette grande pièce de théâtre sur le plan mondial, il est essentiel pour tous, de nous pardonner. Aux yeux du Divin nous sommes tous égaux, tous aimés, nous avons tous cette étincelle divine en chacun de nous. Tous, nous avons nos rôles à jouer sur cet échiquier, qu’il soit de l’ombre ou de la lumière. Nous aurons choisi au moment de nous incarner sur terre de jouer ce rôle, alors jouons-le, ce rôle, jusqu’à la fin de la pièce et ensuite nous nous saluerons et nous nous pardonnerons. La fin d’un monde se rapproche… vive ce monde nouveau, de toute éternité.

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