Pourquoi considérer l’amour comme la clé de tout ?

«Vous êtes dans l’amour,  alors tout le pouvoir de l’Univers est vôtre»
Le Conseil arcturien

Quel mystère que l’amour! C’est ce dont nous parle notre cœur quand la tête se tait.
Quand nous éprouvons la soif d’être aimé, nous savons que nous sommes dans le vrai, pas besoin de démonstration savante.  Quand ça va tout seul de vouloir conquérir le cœur d’un être qui nous attire, de pardonner à notre enfant ou de sauver un inconnu de la noyade, nous savons que nous sommes dans l’essentiel.

À l’inverse, l’Humanité est-elle parvenue à plus de bonheur avec une seule de ses guerres, même lorsque la cause était juste?… L’agression a-t-elle pu régler un seul de nos conflits personnels?…
Nous sommes ici pour explorer une autre voie, décidément.

  Nous avons innée en nous une soif de justice. Comment la vie pourrait-elle être juste si la façon de la traverser n’était accessible qu’aux intellectuels, qu’aux gens d’une certaine race ou d’une certaine époque ?
Non, tout le monde a l’amour inscrit dans ses gênes, dans cette petite voix intérieure qui lui murmure que l’amour seul étanchera toutes ses soifs, et alors qu’il pourrait bien guider quelques-unes de ses décisions.
L’amour est aussi une prescription logée au cœur de la plupart des religions — bien qu’on l’assaisonne quelquefois à certaines sauces que la Source de la vie ne cautionnerait pas toujours…

Amour et bonheur sont des frères siamois

Sur quelle base affirmer cette équation? Synonyme de lumière ou de vie, l’amour serait la signature même de Dieu, car il n’y aurait que ça dans la Réalité ultime du cosmos. Tout le reste est illusion, finira par partir au vent. L’amour serait donc le passe-partout de notre coffre d’outils, s’il est vrai que nous sommes à l’intérieur du Divin et n’en sortirons jamais.
Bref, l’amour a eu le premier mot sur La création; il aura le dernier mot sur nos créations …si on lui en laisse la chance.

Mais dans notre contexte terrestre apeuré, aimer ne va pas tout seul ! Vous et moi en savons quelque chose. Passer d’une morale de l’amour à la conviction intime que lui seul peut nous rendre heureux reste une conquête jamais achevée.

Peu à peu sa dynamique m’apparaît : j’ai mille occasions d’observer que la Vie ne crée que des chefs d’œuvre. S’il est vrai qu’Elle m’aime sans condition, c’est donc que je suis aimable quoi que j’en fasse. Et à mesure que je le crois, tiens, je prends confiance en mon pouvoir d’aimer à mon tour…
Aimé > aimable > aimant : y a-t-il un autre résumé de notre parcours d’évolution?…

L’amour: un cadeau au monde de nature vibratoire

Aimer est donc l’expression de notre unique nature, à sa racine. Avant même l’acte de donner, d’éprouver de la compassion pour un ami qui souffre ou d’envoyer de la lumière à quelqu’un à distance, notre premier cadeau au monde est ce que nous sommes, le taux auquel nous vibrons d’amour. Car alors, à partir de l’énergie universelle, nous créons une forme-pensée, aussi réelle et souvent plus pure qu’une caresse physique ou que l’offre d’un repas.
Et cette forme-pensée voyage dans l’instantané vers le reste du monde. On dit qu’elle s’ajoute à un égrégore, une masse énergétique à laquelle quelqu’un puisera la force de poser un geste héroïque ou de reprendre espoir dans un temps de détresse.

C’est ici que peut se comprendre un parcours comme celui de «la petite Thérèse» de l’Enfant-Jésus : elle avait compris qu’elle n’avait pas à faire davantage que de radier cette vibration amoureuse; qu’en passant le balai dans les couloirs de son monastère elle remplissait un rôle aussi important que celui joué par le président d’un état …ou davantage si, lui, n’agit pas dans l’amour.

«…Parce que je m’aime»

«…Si c’est vrai que j’offre à d’autres ce que je suis, comment suis-je déjà avec moi-même?…» Comme en spirale, mon accueil de qui je suis rejaillit sur ma bienveillance pour d’autres; et celle-ci à son tour me confirme ma valeur, ce qui fait que je m’aime davantage encore.
Là est tout le sens de la Règle d’or qu’on attribue au Christ : «Faites aux autres ce que vous aimeriez qu’il vous soit fait». Je n’aurais pas de mal à croire qu’il ait dit aussi bien «Fais pour toi-même ce que tu es prêt à offrir à d’autres». Il y a là non pas une morale, mais une loi de la vie, qui découle de son Unité et du principe Action-réaction bien mis en valeur par les religions bouddhistes : toute énergie envoyée nous revient.
C’est pourquoi, la plus belle façon d’élever notre vibration amoureuse est probablement de revenir sans cesse à nous investir dans nos passions, dans ce qui nous rend heureux — à commencer par couper dans nos sources de stress : alors aimer devient une transpiration de tout l’être …à conquérir avec  patience !

Jacques Brel, un clairon de l’amour

Au bas de ma signature je vous laisse, en mode méditatif, cette vidéo du grand Jacques Brel : ‘Quand on n’a que l’amour’, suivie du texte de la chanson.
Sa biographie nous dit qu’il semble en avoir vécu bien des visages : aussi bien le «grand voyage» de la tendresse, la complicité de la paternité, la transgression des interdits sociaux pour écouter son cœur plus loin, le service audacieux et désintéressé.

J’ai eu le bonheur de l’entendre chanter devant moi, à Québec : il a enflammé mes 18 ans. Don Quichotte de l’amour, ses chansons rendaient mes utopies crédibles. Encore aujourd’hui, sa chanson me repose une question embarrassante, à laquelle je n’ai pas fini de répondre :  l’amour peut-il avoir quelque limite ?…

La chanteuse Mannick en a dit : «Tant qu’il y aura des chansons comme celle-ci, dans les mots des gens, dans les chansons, dans les discours même, le cœur du monde continuera de battre».

Denis Breton

Paroles

1
Quand on a que l’amour

A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on n’a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n’a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on n’a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n’a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

2
Quand on n’a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n’a que l’amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n’a que l’amour
A offrir à ceux-là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n’a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier

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1 réflexion au sujet de “Pourquoi considérer l’amour comme la clé de tout ?

  1. Denis, cela fait du bien de te lire.

    «Quand ça va tout seul de vouloir conquérir le cœur d’un être qui nous attire, de pardonner à notre enfant ou de sauver un inconnu de la noyade, nous savons que nous sommes dans l’essentiel.» : c’est ce que nous vivons présentement.

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