Activer une mémoire heureuse

La science vient tout à fait corroborer la vision comme quoi, dans un moment difficile à passer, on peut toujours aller rechercher le souvenir d’un moment heureux. Consciemment, alors, on s’en sert pour remplacer l’émotion d’une perception avec laquelle nous nous paralysons — ce qui fait tout de suite remonter notre niveau d’énergie. (1)

Notre joie de vivre est à portée de cœur…

D’un événement savoureux…

Quand on y pense, c’est l’équivalent d’une visualisation créatrice — celle-ci tournée vers la réalisation d’un désir pour les temps qui viennent : on pourrait parler d’une mémoire de l’avenir !

Dans les deux cas on sort du temps, on rend présent dans l’instant une étincelle de bonheur.

…Jusqu’à un événement douloureux, même

« Ma compagne et moi on s’est aimés. Mais on n’est plus ensemble aujourd’hui. Je n’ose pas déterrer ces souvenirs… »

Se pourrait-il qu’un événement heureux devenu douloureux mérite lui aussi d’être ramené à la surface de ma conscience ?
Hmm… Il y a quelque chose de particulièrement intéressant ici : de quoi nous connecter à notre pouvoir créateur, réaliser une fois encore que tout ce qui nous arrive a eu de bonnes raisons. (J’ai même cherché à regarder cette question en face, ailleurs : « Tout ce qui nous arrive serait déjà pour le mieux ?!… ») De quoi aussi dissiper nos craintes face aux événements difficiles de notre vie : dans cette période de montée de conscience personnelle et collective, tout doit justement être ramené à la surface amoureusement, pour être accueilli, pardonné, jusqu’à nous ramener à un plus grand amour de nous-même et des autres.

Oser !…

Progressivement, en osant nous connecter aussi à ce qui nous a fait mal, nous prenons confiance qu’on ne s’est jamais trompé-e à suivre les aspirations de notre cœur, y compris quand c’est devenu un culs-de-sac.
Je repense à cette invitation de Nahaman de Bratslav, qui m’habite souvent : «Ne demande à personne qui connaît ton chemin de te le dire : tu risquerais de ne pas t’égarer ».
On réalise à nouveau qu’on est passé maître à se faire peur avec la vie… et qu’on peut tout autant passer maître à reprendre le volant de notre bonheur.

Denis Breton

___________
(1) Pour vous en faire une idée, écouter l’entrevue « Utiliser ses souvenirs positifs pour diminuer le stress et contrer la dépression », qu’accordait Sonia Lupien à Pénélope McQuade, à Radio-Canada Première, le 8 décembre 2020.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *