Au magasin de la Vie: trois boussoles en une – 1/2

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joie bonheur liberté«Bienvenue dans notre Centre d’approvisionnement…»

«Devant vous, un dispositif de guidage qui pourrait faire penser à votre téléphone cellulaire avec son raccord wifi, bien qu’utilisable à une toute autre échelle.
Il représente le summum de ce que vous pouvez rencontrer dans le domaine, a de quoi satisfaire les usagers les plus exigeants. Garantie illimitée. Nul besoin de pièces de rechange. Réparation sur place au besoin. Livraison défiant tout délai.

→  Vous y trouvez trois fonctions en une : le bouton du milieu vous permet d’activer votre bonheur… celui de droite, d’activer votre croissance… et celui de gauche d’activer votre service à la vie. De plus, l’ensemble fonctionne en synergie : chacune des fonctions renforce les deux autres.
Note : Ce dispositif doit être actionné à partir d’un mot de passe.»

L’annonce qui précède, volontiers fantaisiste, vous rappellera sûrement des pubs de matériel électronique familières. Est-elle pour autant farfelue?…
Hmm… Mettons-les en contraste: notre appareil cellulaire peut flancher à tout moment, et pour sûr sera mis aux ordures demain. Le dispositif proposé ici relève de la dynamique même de la vie, celle qui régit jusqu’à la danse des galaxies. En plus d’être à toute épreuve, il serait soumis au contrôle de notre intention. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit facile à manier…

Trois besoins, trois boussoles

Ailleurs dans ce blog, vous trouviez déjà l’article Mes poignées de complicité avec la Vie.
On y trouvait un certain nombre de repères pouvant nous aider à prendre le volant de notre quotidien plutôt que de le subir.
Cet article-ci descend un peu plus creux, je dirais, pour nommer ce que je considère les besoins incontournables d’une vie, ceux qui justifient l’effort de se monter un coffre d’outil approprié.

Bonheur, croissance, service : trois balles avec lesquelles j’ai pris plaisir à jongler: elles semblaient résumer l’ensemble de mes raisons de vivre. J’en ai fait mes boussoles pour naviguer au fil de mon expérience.
J’utilise tantôt l’une et tantôt l’autre dans l’instant : pour fixer une priorité à ma journée, pour prendre une décision quand le choix est difficile, ou pour réagir à un événement qui me laisse perplexe.
Les mêmes repères ont été ma toile de fond à certaines étapes où j’ai été mis au défi de trouver un nouvel équilibre, secoué par une épreuve personnelle, de couple ou professionnelle.
Ces boussoles m’ont aussi aidé à sélectionner certaines croyances, à en délaisser d’autres.
Et je compte bien les utiliser sur mon lit de mort si je suis encore conscient, pour évaluer à quel point ma vie a valu la peine d’être vécue.

Être heureux… grandir… servir… Je vous propose un instant méditatif pour nous imprégner de leur pouvoir d’attraction.

Rechoisir d’être heureux d’abord…

joie bonheur libertéVous est-il déjà arrivé de terminer une journée ou un projet sur les genoux, et de devoir reconnaître que vous avez échappé d’en faire un moment heureux?… Par exemple, vous balanciez entre deux priorités, vous en avez retenu une à contre-cœur, mais l’autre vous a hanté-e le reste du temps, si bien que vous avez eu le sentiment d’avancer à reculons : «du bonheur gaspillé…», me suis-je répété souvent.

La Source de la vie, peu importe notre façon de l’appeler, nous aurait-elle amenés à l’existence si ça n’avait pas été d’abord pour nous faire partager quelque chose de Son bonheur?
Si j’en doutais, j’ai vite le rappel de ce que j’ai moi-même été avec mes enfants — préoccupé par-dessus tout de les savoir heureux. Maintenant qu’ils sont adultes, lorsqu’ils prennent de mes nouvelles je suis frappé de constater qu’à leur tour c’est ça qu’ils veulent surtout savoir : est-ce que la vie est bonne pour moi en ce moment?…

Encore faut-il que je me donne droit au bonheur. Ah là!… l’œuvre d’une vie, si je regarde la mienne…
Tous nous avons eu des moments à nous dévaloriser, laissant subtilement le bonheur pour les autres — famille dysfonctionnelle, maladie, parcours migratoire déstabilisant… ou simplement un sentiment d’injustice, reproché à un patron, à un parent… et finalement à la vie.

Quelle est ma marge de manoeuvre?…

Autour de ce besoin, s’est greffé pour moi une vision de liberté : j’ai décidé de croire que la Vie m’a laissé libre de l’expérience que je souhaitais faire, à chaque étape. C’était donc normal qu’Elle m’en fournisse les moyens. Je ne savais pas trop comment Elle s’y prenait, mais c’était déjà une raison pour Lui donner sa chance.

Puis de la chair s’est peu à peu mis autour de l’os: je me suis convaincu que le hasard n’existe pas. Qu’il y a une justice de la vie, même si là encore il manque des pages à mon mode d’emploi. Ça se mettait à faire du sens que moi et mes parents on se soit choisis, avant même de naître…  J’allais en aller-retour entre les enseignements spirituels et les avancées scientifiques.
Progressivement j’avançais à me croire davantage l’auteur de ce qui m’arrive, en trouvant plausible que la loi semence-récolte à l’œuvre dans un champ de patates puisse gouverner aussi le fonctionnement de mon expérience. Si par mon état d’esprit général j’attire à moi ce qui est de même longueur d’ondes, mon choix d’être heureux dans l’instant non seulement sert de bougie d’allumage à ce corps d’attitudes positives, mais il est par lui-même une visualisation créatrice: le bonheur attire le bonheur...
J’avais gardé de mon héritage religieux la conviction qu’on est puissamment aidé de l’intérieur si on le demande avec confiance et le Christ devenait un grand ami. Par contre je me détachais des visions de péché, de jugement ou d’un Sauveur qui ferait les choses à notre place.
Aujourd’hui j’arrive à mettre moins d’énergie à tempêter à propos des vents contraires et davantage à apprendre comment tendre ma voile aux vents favorables. Lorsque je perds pied, je me fais un point d’honneur de remplacer une vision de victime par celle de co-créateur de mon aventure, en complicité avec la Vie.

«Hmm… de belles hypothèses, tout ça…»

Tout à fait. Elles ont jalonné mon aventure de quête du sens, sont devenues ma vérité d’aujourd’hui. Je les changerai demain, si nécessaire. En y pensant bien, est-ce différent de ce que fait le scientiste? Il lance des hypothèses devant lui, puis voit s’il peut les confirmer, les mesurer, les répéter, sinon il les met de côté.

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