Choisir la seule solution qui fonctionne — nous allons y arriver, c’est sûr…

En réaction à mon article  « Les élections américaines : si des faits bousculent mes croyances, comment vais-je réagir ? », mon ami Jean M L a fait un commentaire qui mérite attention. Il m’a inspiré la réflexion qui suit : peut-être aimerez-vous aussi la parcourir :

  Jean, merci de cette réflexion. Elle nous amène plus loin encore.
Tu parles d’un monde « non encore complètement mature (…) ni encore conscient ». Faisons du pouce là-dessus…

Oui, notre monde dort encore, et des événements comme ceux qui éclatent en ce moment vont aider à nous réveiller plus qu’on le pense.
Nous vivons un choc des valeurs croissant, c’est vrai. À mon sens, une plus grande moralité — comme celle qui t’inspire comme Chrétien, et avec toi tant d’autres humains sur la planète — c’est hautement désirable, mais ça ne va pas suffire à nous mettre en paix. Qu’est-ce qui fonde nos valeurs ?…

À ma compréhension d’aujourd’hui, une relecture de l’histoire qu’on dit d’Adam & Ève apporte un morceau de plus qui manque à notre casse-tête pour voir le panorama plus large : notre monde est construit sur un hologramme, une expérience temporaire de survie que nous prenons pour la vie. Nous sommes toujours contre quelqu’un d’autre ou en comparaison avec quelqu’un d’autre, en dualité : nous ne voyons rien d’autre que de jouer la partie les Rouges contre les bleus.

Ce que tu appelles « la faute », et que bien des religions appellent « péché », on dit que le Christ l’appelait «se tromper de cible » : il ne voyait jamais des pécheurs, toujours des êtres immatures qui someillaient encore.

Aussi longtemps que nous allons croire que la paix va nous venir du dehors — des gouvernants, des gens bienveillants, ou même de la chance, nous allons en sortir déçus et meurtris. Elle ne peut commencer qu’en chacun de nous d’abord, puis s’étendre…

Imaginons ce que ça peut faire si de plus en plus de gens en arrivent à conscientiser leur plus grande soif : être aimé et aimer. Qu’ils arrivent alors à croire que c’est la seule clé qui puisse leur ouvrir toutes les portes. Qu’ils décident de ne plus s’offrir que ça, à eux-mêmes et à l’autre… À quoi pourra ressembler notre monde ?…
Prend tout son sens alors cette affirmation qui me remplit d’aise : au sortir de notre pièce de théâtre, nous allons tous nous prendre par les épaules, et nous allons nous exclamer « nous avons bien joué, n’est-ce pas ?… »
Il nous reste encore un peu de temps pour en arriver là !… mais nous allons y arriver, c’est sûr.

Denis Breton

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