Contrariété : est-ce que je veux avoir plus mal encore?

Notre parcours terrestre a été conçu pour nous faire vivre tous les aspects d’une vie incarnée dans la matérialité, les joyeux comme les pénibles. Nous allions connaître l’envers et l’endroit de toutes les situations, de toutes les façons d’y réagir …jusqu’à nous convaincre que ce qui réunit est porte-bonheur, ce qui sépare est porte-douleur, toujours.

Quand survient une contrariété, un malaise, une colère,… bref une petite mort, c’est là que j’ai la possibilité de contacter ma force intérieure, de soupçonner qu’elle est bien plus grande que je la croyais, pour repasser du côté de la vie …ou de me cabrer, en même temps de déprimer.

Pourtant, un autre mode d’emploi est tellement plus à ma portée…

  Pourquoi nous faire plus mal encore, à moi et à l’autre?…

Nous n’avons pas encore tous nos diplômes de vie, mais chose certaine, nous avons tous étudié à l’adversité! Certains ont décidé d’en apprendre quelque chose, d’autres ont décidé aussi par le fait de ne pas décider.

Peu à peu un mode d’emploi se met en place, et c’est à chacun d’en trouver les mots. Le mien est devenu celui-ci:

…Je lâche prise …je conscientise ce qui se passe en moi
…je l’accueille, je m’accueille moi-même d’en être là
…je décide d’en apprendre quelque chose
…je remets mon attention à créer du vivant …je remercie la Vie.

Les résultats me donnent raison

Mes progrès m’encouragent à raffiner mon modèle de réactions. Me découvrant hors de danger, je perds peu à peu ma peur des problèmes, car je me sais désormais plus fort qu’eux. Se dissout mon envie d’attaquer le dehors: je sais qu’en définitive tout se joue au dedans.

Je viens de faire du sort un ressort.

Denis Breton

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