Quelle heure est-il? Celle de s’apeurer, ou celle de recréer?

À l’heure où les échéances pour notre Humanité se font plus proches — économie, climat, perspectives d’avenir,… — nous sommes provoqués à ajuster nos montres : on pourrait parler d’un vaste passage à l’heure avancée.
Mais quels repères nous donner, quand au dehors personne n’a la même heure!?…

→  Du dedans vers le dehors…

Quand on y pense, il y a une bonne nouvelle de cachée là : notre bonheur se crée à partir du dedans à chaque instant : les gens ne vont pas tous traverser les turbulences de la même façon — et c’est déjà observable.
À peine sortis du lit, on peut sauter dans les nouvelles du jour préfabriquées, à l’affût du dernier drame qui fait l’actualité, de la prochaine dose de vaccin qu’on nous vante encore: un terrain propice à se déprimer, à entretenir des visions d’apocalypse.
Il est possible de se lever en appelant de tous ses vœux un monde renouvelé, à l’affût d’en observer des signes palpables, disponible à consacrer du temps à le construire avec son entourage — entre deux moments à savourer un petit bonheur qui passe: un terrain propice à entendre son estomac gargouiller d’aise.

Des leviers pour ce virage?

D’instinct nous connaissons plusieurs de ces outils, et plusieurs ressortent tout particulièrement au fil de nos lectures en quête de sens. Mais on a beau les avoir dans notre trousse, ils deviennent efficaces par une pratique constante.

Voici quelques questions-clés. Elles ont en commun de nous rendre sensible au fait de nous laisser plus souvent aspirer vers le haut (l’amour, l’optimisme, l’esprit d’enfance, la liberté,…); ou vers le bas (la peur, le pessimisme, la limitation,…).
Aimeriez-vous en repérer certaines à vous poser plus souvent?… 

-Est-ce que j’entre en conscience de ma respiration?
-Est-ce que je cultive le ressenti?
-Où est-ce que je place mon attention?
-Quelles émotions j’alimente en moi?
-Est-ce qu’il m’arrive de faire du ménage dans mes croyances?
-Dans quelle énergie me laisse mon regard sur moi, sur les gens ou les événements?

Au fond de nous, la bonne heure se dit toujours. C’est l’instant: contacté… savouré… partagé…

Denis Breton

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