Des élections à faire rêver

Bonne nouvelle : hier, un événement de plus pour nous faire passer de la tête au cœur. Cette nuit j’en ai rêvé.

Dans mon rêve j’ai vu des tribus se déchirer : qui pour le genre, qui pour des traits culturels ou religieux, qui pour des principes qu’ils ne sauraient même pas s’expliquer,…

Puis un groupe d’enfant s’amena, tout en rires et en danses : il apportait un grand miroir : les tribus ne s’étaient jamais vues d’aussi près …et ensemble.

  Est né entre elles l’évidence : leurs différences n’était là que pour élargir les possibles au bout de leur quête commune. On convint de planter un arbre à palabre, gigantesque pour que tous trouvent place sous ses ramures…

Les tribus n’ont plus voté contre personne, ont cessé de prendre parti. Place à élire des réponses aux besoins que tous auront nommés, des projets qui ne laisseront personne exclu.

Elles allaient veiller tard, il y aurait beaucoup à fêter…

Denis Breton

2 réflexions au sujet de “Des élections à faire rêver

  1. Les adultes sont trop sérieux et ils n’écoutent plus les enfants, les voient-ils encore seulement?
    Ce rêve j’y crois dans un avenir pas si lointain dans un pays ou coule le lait et le miel, un paradis auquel il fait bon croire pour tenir le coup dans un monde tourmenté.
    Je me vois dans ce miroir qui me réfléchit l’autre Moi, celle en constant devenir vers la meilleure personne à être pour semer la vie là ou la mort du corps et de l’âme semble être l’objectif ultime.
    Iame

    1. Kwe! Marie Émilie, merci pour cet écho.
      Ton « Iame »« Aurevoir » en Innu — nous parle de rencontre. Elle seule nous fera sortir de l’ornière, oui.
      Dans nos débordements actuels à n’y rien comprendre, je crois que cette soif est en train de s’allumer, même dans le noir, même à tâtons, à nous cogner dans tous les coins : c’est un lever de soleil qu’annonce l’enfantement : peut-il tourner à autre chose qu’une rencontre ?…
      Nous ne pourrons pas faire autrement que de retrouver ce sens, tout est rond, dans la vraie vie, il n’y a pas de coins. Ton « Iame » nous fait l’appeler de plus belle, nous arrêter à boire dans le regard d’un enfant…

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