Nous voyons-nous les artisans de ce qui nous arrive ? — 2/2

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Est-ce bien vrai que j’ai la liberté sur ma vie ??…

Dans la première partie de cet article, j’ai répondu par l’affirmative, apportant un début d’explication pour rendre l’hypothèse compréhensible.

Cette partie-ci complète le point de vue. Il nous amène à une perspective que je considère particulièrement encourageante pour notre avenir, personnel et collectif.

  – On nous précise qu’il ne nous arrivera pas forcément les événements que nous avons imaginés ou voulus, mais des événements de même niveau vibratoire que ce que nous entretenons dans notre état d’esprit. Par exemple, si je me délecte de films de violence, il pourrait arriver que je me retrouve dans des situations violentes, tout au moins dans un marécage de relations conflictuelle : la Vie interprète que je souhaite en faire l’expérience, puisque de moi-même j’en recherche les émotions.

– Je comprends que la Vie respecte pleinement notre liberté; toutefois, comme un bon parent, elle suscite des événements qui en feront des occasions d’évolution. Que ça se déroule à l’échelle de réincarnations millénaires ou à celle de l’instant, le modèle reste le même : toujours il nous est présenté de nouvelles possibilités …jusqu’à ce que nous ayons pleinement appris de ces expériences. Alors elles ne reviendront plus : diplôme d’étape obtenu !

Notre immersion dans une vie collective

La liberté se joue à tous les niveaux, à l’image d’un oignon avec ses couches superposées. Le collectif humain lui aussi a plus de pouvoir qu’il le croit.
Ainsi, on nous assure que la paix sur Terre va advenir quand tous ensemble nous l’aurons suffisamment appelée, au point d’avoir choisi de la devenir — et nous y arrivons…

Personnellement, nous sommes baignés dans les influences de la conscience collective. Prenons l’exemple de l’épidémie de coronavirus : certains se laissent affecter par la peur ambiante, certains perdent leur gagne-pain, d’autres souffrent des symptômes physiques,…
À d’autres il n’arrive rien. Injustice de la vie?… Selon toute apparence oui. Est-ce bien le cas ?…

Nous pouvons regarder ça autrement… À chaque instant, la vie me place devant un choix à faire. Ou bien je consens comme une éponge à m’imprégner émotivement des influences extérieures — j’en fais alors ma propre signature énergétique (ma vibration).
Ou bien je préserve ma liberté intérieure (bien sûr, en respectant celle des autres) — ce qui rejaillit sur mon immunité, sur ma capacité de faire face à un virus. (1)

Responsable …mais pas coupable si…

Bien sûr, me considérer comme le créateur de ma vie implique de m’en considérer le responsable.  Ce serait plus commode de me considérer victime des personnes ou des circonstances extérieures, ou à la remorque de la première pilule ou technologie vantée par les pubs : notre société de consommation nous y pousse allègrement.

Ceux qui cherchent sincèrement dans cette direction rencontrent des poches d’air : «…je n’y arrive pas, donc c’est de ma faute ».
Responsable …mais pas coupable de ne pas y arriver encore : comme un jeune à l’école, qui n’a pas encore assimilé un enseignement : doit-on lui taper sur les doigts ?…

Ça demande de la pratique. J’ai changé mon regard là-dessus en me redisant que jamais la Vie ne me jugera d’avoir fait les choix que j’ai faits : oui, nous vivons un laboratoire de croissance, pas un examen de fin d’année.

Un horizon en forme de lever de soleil…

En même temps, traînent dans mon imaginaire des phrases prononcées il y a 2000 ans, et qui me font sursauter encore : « Il vous sera fait selon votre foi », ou « Demandez et vous recevrez, frappez et on vous ouvrira »…

Notre vie terrestre est l’occasion, à travers des défis de taille plus que jamais, de développer une conviction de fond : nous avons tellement plus de pouvoir à orienter nos vies que nous le croyons. Croire que le bonheur nous vient de l’extérieur, c’est abdiquer ce pouvoir.
Qu’est-ce que notre ressenti intérieur est en train de nous dire sur la direction à donner à notre énergie ? De quel côté est-ce que ça sent bon ?…
Changer de train ? Au quotidien ça se décide, et ça se pratique…

Si nous donnons sa chance à cette vision, nous sommes en meilleure posture pour entrer en admiration et en gratitude face à la vie : quel ballet prodigieux, quel équilibre colossal !… Dire que nous faisons partie de ça…

Et ça va plus loin : nous avons aujourd’hui la chance de faire partie de cette Humanité qui a entrepris une montée de conscience inédite dans notre univers. On nous assure que des civilisations plus avancées participent à nous aider pour sortir gagnants de cette transition terrestre. Il semble qu’elles nous admirent pour une chose : le fait que nous arrivions à croire en l’amour, alors que l’expérience de la matérialité a tout pour nous faire croire le contraire.

Oui, nous sommes au volant de notre train. Chaque instant nous met devant notre pouvoir de nous rendre heureux …ou de nous le refuser, d’attendre la prochaine gare.

Denis Breton

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(1) J’ai partagé ce point de vue dans l’article L’enjeu décisif : le virus ou l’immunité ? : une perspective déroutante sur le rôle de notre système immunitaire, mais qui commence à avoir des échos chez certains de nos scientistes.

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