La pensée magique : une immaturité …ou un début de conscience ?…

Une évolution tiraillée

Nos populations sont écartelées face aux événements chaotiques qui nous secouent.
D’un côté, des réseaux semblent prendre un malin plaisir à entretenir la peur : anticiper d’autres vagues de virus, des vaccins intentionnellement infectés, des contrôles informatisés via la 5G,…
De l’autre côté, des gens s’empressent de se déconfiner, démasquent leur soif d’autre chose, se découvrent créatifs dans des projets solidaires,… Ils ressentent que si nous écoutons notre instinct de nous relier, d’autres possibles vont apparaître.
Et si ces possibles dépendaient de nous plus qu’on le croit?…

  Essayons d’aller un peu plus loin dans cette prospective. Permettons-nous un moment d’anticipation — une sorte de voyage rêvé dans un agenda non précisé, mais pour lequel il serait bon d’acheter nos billets dès que possible…

Une condition : faire taire l’écho reçu en boucles par des médias officiels ou certains de notre entourage, qui risquent de taxer ça de «pensée magique» — vite attribuée à l’immaturité d’enfants de 2 à 7 ans.

Penser «possible…»

L’ambivalence évoquée au départ est magnifiquement mise en évidence dans un enseignement spirituel recueilli par Monique Mathieu. Ça nous en donne le pourquoi, et du coup une autre perspective pour regarder le même contexte social. Ça fait relever la tête :

«Vous ne vous êtes pas encore approprié votre pouvoir divin. Pour vous c’est tellement loin !
Ce sont des paroles, cela n’existe pas encore dans votre conscience.
Appropriez-vous de ce pouvoir divin et manifestez-le ! A ce moment-là vous serez vraiment totalement hors toutes ces problématiques, elles ne vous toucheront pas (…)  vous n’aurez rien à craindre». (1)

Le fond de scène de l’exploration dans la Dualité

On touche du doigt ici la racine de notre aventure terrestre, avec laquelle nous sommes piégés pour un temps encore — vous me voyez venir…  : celle d’avoir choisi l’expérience de nous croire séparés de Dieu pour voir si nous pouvons nous en passer… (2)

Si cette perspective est la bonne, on comprend mieux que les jeunes enfants soient très peu affectés par un virus, à commencer par celui de la peur — sauf si nous la leur transmettons. Au dire de maints commentateurs spirituels, leur conscience est encore marquée par le souvenir d’un ailleurs que les conditionnements humains de nos sociétés vont leur faire perdre peu à peu. Derrière l’expérience provisoire que nous traversons, s’il est vrai que la Réalité fondamentale de la vie est bien celle d’une capacité énergétique à vibrer au-delà des maladies, ce serait les tout-petits qui ont raison.

La marche est haute pour y croire : nous habitons un corps en chair et en os, avec ses besoins et ses déficiences. «Une grippe ne se guérit pas seulement par la prière !» me direz-vous. Et l’état du monde en rajoute à notre stress, il semble affectionner les culs-de-sac.

Une clé à notre portée, pourtant

Ça nous prend de la force intérieure pour oser questionner les visions dictées socialement. Nous avons le moyen de consolider notre immunité, et nous pouvons raccourcir cette période inconfortable. Une clé est exposée par Monique Mathieu encore : constater l’état du monde sans nous en affecter émotivement (jugements, colères…). Et alors commencer par inviter notre entourage à jaser d’autre chose. Ses sources spirituelles lui affirment :

«Les êtres humains pourraient faire un immense bond si, dans leurs échanges, ils parlaient du nouveau monde, s’ils parlaient de leurs capacités, s’ils parlaient d’accélérer le processus vers le nouveau monde. (…)
C’est pour cette raison que nous vous demandons de ne penser qu’à la beauté ! Certes vous n’y arriverez pas tout de suite, mais nous vous aiderons…»
(3)

Nos enfants : aussi des enseignants de l’avenir?…

Si nous avons le bonheur d’être au contact d’enfants en bas âge, peut-être gagnerions-nous à jouer le jeu avec eux quand ils «fabulent» …et surtout à ne pas nous dépêcher de les ramener «à la raison» trop vite.
Qui sait si le grand philosophe Blaise Pascal, de tout là-haut sur son nuage, aimerait nous redire «le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas»…  
Peut-être se risquerait-il à ajouter «…Vous y trouverez, qui sait, une petite magie heureusement contagieuse»…

Connaissez-vous la chanson ‘Le cirque’ d’Yves Duteil ? Un instant de candeur pour s’y mouiller les pieds…

 

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(1) Livré par Monique Mathieu, Du ciel à la terre : ‘Travaillez avec la Lumière qui est en vous!
(2) Je rappelle ce récit de la Genèse, commenté dans l’article ‘Une bien belle histoire’.
(3) Dans l’article ‘Une vision énergétique de la vie : que voulez-vous dire?, logé dans notre Foire aux questions, j’ai tenté de proposer une vulgarisation de la dynamique à l’œuvre dans nos co-créations.

Denis Breton

4 réflexions au sujet de “La pensée magique : une immaturité …ou un début de conscience ?…

  1. Merci pour ce rappel crucial. Peut-être devrions-nous faire une grande part à regarder dans nos têtes le nouveau monde, durant nos réunions?

  2. Effectivement, Louise, le monde se renouvelle au ras de nos portes et de nos rencontres, à partir de nos emplois du temps au quotidien. Alors ça peut s’élargir à plus grand…

  3. Boite de Pandore !
    Déconfiner sans jugement préalable du bon sens, de celui qui sait discerner entre ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas, ce qui est la réalité et ce qui est imaginé dans le rêve…
    J’ai terriblement peur de l’inconscience qui se plaît à ridiculiser la conscience… en en faisant fi !
    Non, la peur n’est pas un bon conseiller, j’en conviens… mais l’incapacité de différencier dans la vie réelle un cauchemar d’un rêve promets des réveils brutaux !
    Oui, je crois en Dieu… mais je déteste ceux qui tentent Dieu en espérant de lui ou en lui demandant un miracle improbable !
    Nous ne vivons pas à l’extérieur mais à l’intérieur d’un cirque où ce n’est pas toujours jojo…

    1. J’aime votre contrepoids de réalisme, Jean : pour le moment, nous vivons effectivement un contexte qui a vite fait de nous refroidir : «…rêve en couleur que tout ça!»

      Ça n’a pas empêché tous les Christophe Colomb de l’histoire de cultiver un rêve, une petite voix intérieure mystérieuse, qui leur venait ils ne savaient d’où. Ils ont fini par en entraîner d’autres avec eux et le réaliser.

      On peut le voir aujourd’hui comme un paradoxe invitant. À l’horizon, la perspective d’une capacité créative pleinement déployée, lorsque nous serons prêts. En nous, là tout de suite, un état d’esprit qui commence par se dire «…Ah, si ça peut venir !…» et qui lui donne sa chance comme on laboure un jardin et qu’on choisit nos semences – sans mettre de calendrier aux récoltes, je vous l’accorde ! Nous sommes des jardiniers qui s’ignorent…

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