Prendre le bonheur à bout de bras…

J’ai souvent l’occasion de me demander «Est-ce la bonne heure?…» pour telle rencontre, telle émission de tv…
Je me demande moins souvent «Est-ce le bonheur?…» qu’il serait temps de mettre au cadran de ma montre.
J’y vois des relents d’incubation religieuse dans mon enfance, où l’amour de moi-même a passé plus d’une fois pour de l’égoïsme. Mes enfants et mes petits-enfants y seront moins exposés, heureusement. J’ai dû bien des fois me rappeler que la rivière doit prendre son eau quelque part avant de pouvoir la donner…

→   Chacun se parle sans cesse à lui-même, dans ses pensées : vous arrive-t-il d’y commencer une phrase avec l’expression «Parce que je m’aime…?»
Pour ma part, c’est beaucoup la quête de sens qui m’a fourni les raisons d’en faire une pratique fréquente. 

 Les bénéfices d’habiter le bonheur dans l’instant

J’en suis aujourd’hui plus convaincu : lorsque je rechoisis d’être heureux, là tout de suite, une série de bénéfices sont libérés qui ne pouvaient pas l’être avant.

Ainsi, les intuitions montent plus vite, plus justes : sur ce qu’il serait venu l’heure de faire, sur la bonne personne à rencontrer, sur une façon efficace de solutionner un défi épineux,… Ça se comprend : connecté sur le cœur, je capte le poste-radio de la Vie. Connecté à mes peurs ou à mes contraintes, je capte les conditionnements sociaux.

Et sur un plan énergétique…

Ce qui se passe serait ceci : quand on repasse du côté bonheur, notre taux vibratoire s’élève. L’état d’esprit qui m’habite alors corps-et-âme devient pour moi-même semence du pareil dans l’avenir. Quant au monde, puisqu’alors je suis connecté au meilleur de moi, c’est ce que je lui offre, et sans m’épuiser.
L’immortel Jean Ferrat fredonnait : «…comme un passant qui chante, on reprend sa chanson». Vous avez sûrement fait l’expérience : quand on croise des gens en chemin dans cet état de bien-être, on se surprend à faire naître un sourire sur leur visage, certains même nous disent bonjour.

Et ça ne s’arrête pas là, si on place notre expérience dans une perspective d’évolution. D’après bon nombre d’enseignements spirituels, développer le réflexe de choisir le bonheur, c’est notre passeport pour monter de niveau de conscience — accéder à ce qu’on appelle l’Éveil. Et c’est déjà à notre portée.

Le savourer à travers une chanson qui ne vieillit pas…

Le bonheur pourrait-il être pris dans nos bras comme une amante, un amant intérieur ?… Et alors devenir un grand instructeur ?…

Je vous propose une petite fantaisie, de quoi repartir du cœur plus que de l’intellect. Voici une chanson qui n’a pas pris de rides : «Que serais-je sans toi?» On la doit à Louis Aragon et Jean Ferrat. En écoutant les paroles, je vous propose d’imaginer qu’elles viennent de vous …et que vous vous adressez au Bonheur lui-même !

Denis Breton

 

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