L’enjeu décisif : le virus ou l’immunité ? — 1/2

cascade courage victoireDans cette nouvelle vague de prudence face au coronavirus, notre gouvernement resserre ses attentes, et bien des gens augmentent d’inquiétude.
Se pourrait-il que nous nous privions d’une plus grande immunité, en même temps que d’un réconfort qui ne serait pas de trop, tandis que l’épidémie se prolonge ?

Et si nous élargissions un peu plus ce que nous croyons connaître de la vie ?… Une proposition mérite d’être regardée de près : déplacer notre vigilance de la peur du virus à la qualité de notre immunité intérieure. 
Déjà ça pourrait nous rassurer face à notre innocuité ou à notre avenir. Voilà un pont captivant entre science et quête de sens : « Dites à vos scientifiques d’explorer de ce côté… »

  Déjà, dans notre expérience courante

Si vous êtes comme moi, votre degré de confiance en vous-même fait toute une différence face à quelqu’un  qui explose de jugement ou de reproches à votre égard. Lorsque je me sens bien dans ma peau, sûr de moi, il m’est facile de ne pas m’infecter de sa colère ou de sa posture conflictuelle : comme je ne me sens pas en danger, je ne prends pas ça «personnel», comme on dit chez nous.

Par contre, si je suis dans une période où j’ai un sentiment intense de vulnérabilité — ce qui est le cas lorsque je brasse des inquiétudes  — quelque chose me dit que je ne suis pas assez fort pour y faire face : alors je deviens combatif, mais j’en fais trop, ou je prends la fuite.
L’enjeu est donc ici mon immunité psychologique.

Les souffrances et les décès qu’on attribue au virus nous fendent le cœur. Mais le virus est-il la cause de tout ça ?… Y aurait-il quelque chose qui nous échappe dans le fonctionnement de la vie ?

chercheuse laboratoire« Invitez vos scientifiques  à chercher de ce côté… »

J’aime alors trouver des enseignements au rayon spirituel qui proposent des pistes à l’intention de nos scientifiques.
Face au coronavirus, en voici une. Que vous en dira votre expérience ?…

Notre immunité psychologique pourrait-elle affecter notre immunité physique ? Essayons de nous la figurer.
Quand nous nous sentons solides sur nos pieds, notre système immunitaire serait solide et calme : un virus ne l’inquiète pas. Du coup il n’entre pas en guerre : « ça passera bien son chemin…»
Si à l’inverse nous nous sentons déjà stressés, affaiblis par une santé fragile ou une situation socio-économique précaire, nous murmurons à notre système immunitaire de se sentir menacé. Il s’affole, puise alors dans nos énergies pour nous protéger. Au point qu’il peut nous rendre malade, et même entraîner la mort si notre état global était déjà bien détérioré. Comme on devient inefficaces et même dangereux quand on claque des dents.

Vous avez bien lu : dans cette hypothèse, c’est notre système immunitaire défaillant qui nous rend malade, et  non le virus : celui-ci n’aura été qu’un facteur précipitant, comme peut l’être un diabète ou un cancer, la perte d’un être cher, ou une dépression qui dure trop longtemps.

Pareille hypothèse ne peut s’appuyer que sur une vision d’unité de la vie, d’une interconnexion entre tout ce qui vit.  Ça voudrait dire que notre immunité psychologique marche main dans la main avec notre immunité physique bien plus que nous le pensons. Science et spiritualité ne peuvent que converger dans la même direction.

D’autres nous avaient dit déjà…

L’éminent médecin et chercheur Claude Bernard, au 19e siècle, avait affirmé avec d’autres : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Est-ce si différent de ce qu’un certain Jésus de Nazareth enseignait il y a deux mille ans : « Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille, c’est ce qui en sort » ?

Il n’est pas nécessaire de canaliser l’au-delà pour avancer pareille hypothèse. Juste à pousser un peu plus loin la recherche scientifique et médicale sur les questions d’immunité — ce que font déjà certains chercheurs.
…Et d’avoir des pouvoirs publics, des médias qui aient le courage d’en publier les résultats ouvertement. Car notre système économique nous a habitués à rechercher nos réponses à l’extérieur de nous-même — par exemple dans la boulimie pharmaceutique ou dans les comportements d’évitement.

Denis Breton

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