On vous confie une souffrance émotive — Comment réagir au mieux ?

menottes enlevées aux bras

À la jonction de la psychologie et de la quête de sens, une proposition m’a séduit par sa simplicité, et tout autant par sa portée impressionnante dans notre quête de sens *.

Laissez-moi vous la formuler dans mes mots…

  Ah ! ces émotions !…

Vous comme moi nous sommes retrouvés au contact de quelqu’un, lors d’une joyeuse soirée, qui se met à pleurer de rire. Mis en confiance, son trop-plein d’émotion douloureuse a trouvé la porte pour sortir.

Bien sûr, ça deviendra plus facile encore et ça pourra aller plus loin, si elle se retrouve à deux, juste avec vous. Alors les mots vous manqueront peut-être pour réagir : heureusement ! Et si elle avait juste besoin que vous l’écoutiez avec le cœur ?…

Si c’était vous …avec vous-même

Imaginez maintenant qu’une émotion douloureuse monte en vous : avez-vous le même réflexe ?… Dans mon cas, pas toujours :  si souvent j’ai encore la tentation de me précipiter avec mes solutions.

Arrêtons-nous-y un moment. Occasion de capter le rôle d’une émotion difficile qui monte :  a-t-elle besoin qu’on lui tape dessus, ou qu’on l’accueille comme légitime ? Seulement alors pourra-t-elle se dissoudre, et nous ouvrir un chemin de guérison.

L’échantillon de toute une vie ?

Vous vient-il à l’idée que cette situation puisse refléter l’ensemble de notre parcours de vie terrestre ?

En effet, si on accrédite l’hypothèse que nous avons choisi délibérément de venir vivre ici une exploration de dualité — nous croire séparés de la Source créatrice — nous savions que ça nous ferait explorer bien des émotions difficiles. Nous éloigner du feu nous exposait à quelques frissons…

Nous entrons en dualité à chaque fois que nous barrons la porte à une émotion difficile. Nous sommes pourtant venus jouer le jeu en toute liberté, voulant vivre le défi de d’oublier momentanément qui nous sommes pour de vrai : des êtres intensément aimés, et dont la seule nature est d’exprimer l’amour — si nous ne lui mettons pas de bâtons dans les roues par la peur. Retrouver le principe actif de cette expérience allait être plus exigeant que d’expliquer le principe du caramel dans la Caramilk  ! 

Du coup, nous nous sommes piégés à utiliser des mots pudiques : respect, bienveillance, écoute active, empathie,… …ne faisant en fait que rôder autour du mot amour, avec la crainte que l’opinion du monde nous tape sur les doigts. On a réservé le mot aux relations sentimentales ou pour les discours vertueux. À chaque fois la tête se coupe du cœur, comme si nous choisissions de ne marcher qu’avec une jambe. La permission d’être nous-même : peut-être la plus grande conquête de notre aventure.

Merci à l’épidémie sanitaire, quand même : elle nous rendus plus conscients de ce qui se joue dans nos démissions. Ouvrez l’oreille : au moment de rencontres amicales ou sur les ondes des médias, je parie que vous entendez le mot amour prononcé plus souvent qu’avant.
…Un chemin sûr pour retrouver la mémoire de qui nous sommes.

Denis Breton

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* Source d’inspiration : https://goldenageofgaia.com/2021/06/29/archangel-gabriel-through-shelley-young-the-path-to-healing/

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