Archives de l’étiquette : émotions

Par les temps qui courent, avancer à la vitesse du cœur…

Où en suis-je avec les «Je devrais…»?  Et si je les remplaçais par un «Qu’est-ce qui me ferait me sentir bien?…» Bref, voyager à la vitesse de mon cœur.

Dans le contexte actuel où notre monde tourne comme un hamster en cage, faire le pari que notre cœur sait, que notre ressenti y mène tout droit, et avoir le courage de mettre ce ressenti en mouvement : voilà probablement un de nos plus grands rendez-vous de maintenant.
Autrement nous allons plus que jamais être girouette au vent des émotions, et celles-ci nous parlent plus facilement de nos peurs, de nos insuffisances, de nos reproches à nous-même et à d’autres.

Oui, mon ressenti de l’instant me parle de mon vrai moi, de l’audace à m’en rapprocher. Et sa vibration rejoint le monde plus vite qu’à la vitesse de la lumière …pour le faire danser un peu plus, ou pour l’apeurer davantage.

Vous aimerez sûrement parcourir le petit texte qui suit, où Nicky Hamid en décrit magnifiquement la dynamique: Shoulds (Les ‘je devrais…’). (1)

Denis Breton
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(1) Nicky Hamid:  Le site de l’auteur.

Pouvons-nous changer l’autre?

Plusieurs qui lisent ces lignes sont bien en chemin de quête de sens, et sont même approchés par des gens en désarroi qui ont senti leur paix intérieure.
C’est une joie alors de leur partager ce qu’on comprend mieux de la vie, ce qui alimente notre confiance …réalisant quelquefois après coup que notre enthousiasme nous a emporté, qu’on a beaucoup parlé.

Qu’en a retenu l’autre? La personne se sera-t-elle sentie libérée, aura-t-elle trouvé là une énergie pour se mettre en mouvement? Ou se sentira-t-elle plus mêlée, en reproche à elle-même de ne pas reprendre pied plus vite?…

J’ai vécu ça récemment, et deux fils conducteurs me sont apparus plus clairement pour ajuster ma façon d’accompagner quelqu’un qui souffre.

-Ce n’est pas ce que je lui aurai dit qui importe, mais ce que la personne se sera dit à elle-même dans ses propres mots, voyant un peu plus clair dans son monde émotif.

-Si j’ai à la convaincre de quelque chose, ce n’est pas de changer, mais plutôt de se rapprocher d’elle-même avec plus de tendresse. Car quelque chose en elle connaît l’être magnifique qu’elle est à sa racine. «Deviens ce que tu es» est un plus vrai message.

J’en sors avec l’envie d’écouter la personne davantage. À s’exprimer plus encore, elle arrivera à mieux s’entendre…

Denis Breton

Traiter amoureusement ce qui n’est pas aligné avec ma joie

Nicky Hamid, ce grand vulgarisateur *, nous propose une synthèse qui vaut de l’or, et me semble s’aligner sur les meilleurs enseignements spirituels actuels.

Sa perspective: nous sommes entrés dans une nouvelle énergie. Ce qui nous traverse et nous fait mal encore n’est pas réel : c’est une trace de nos peurs de la vie dans nos mémoires subconscientes.
Seuls l’amour et la joie vont durer après ce grand nettoyage, car ils sont notre unique nature.

La clé? Redevenir conscient dans l’instant de ce qui nous éloigne encore de cette vision :
-Ces pensées ou ces émotions discordantes? Les observer avec ressenti et bienveillance, nous redisant qu’elles ne sont pas réelles.
-…Les voir se dissoudre, les laisser aller… Puis nous remettre au focus de la joie.
-…Penser à remercier la Vie. Aussi notre corps, qui sait nous remettre en piste, toujours.

Denis Breton
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* Nicky Hamid, Remember .

Notre premier anti-virus existentiel

Sur un appareil informatique on voit d’évidence l’intérêt d’incorporer un anti-virus : ça devient son système immunitaire face aux intrusions. Réalisons-nous que notre organisme, l’appareil qui nous permet de traverser l’expérience terrestre, a le même besoin ?

L’anti-virus de la Vie est l’amour; tout ce qui épanouit la vie ou la répare est un aspect ou un dérivé de l’amour — par exemple notre ressenti. Il nous immunise face à tous nos mal-être. Comment donc ?…

Nous sommes bombardés d’événements et d’informations. Si nous nous contentons d’y réagir à partir de la tête, nous les interprétons à partir du connu : les perceptions et les croyances que nous nous sommes forgées déjà. Sauf que certaines nous disent la vérité, d’autres nous mentent. C’est normal : nous sommes ici pour faire l’expérience des deux (la dualité), afin de choisir en toute liberté pour la suite.

En pratique, il s’agit de nous exercer à d’abord ressentir à partir du corps et du cœur ce qui nous pénètre — comme on le voit faire spontanément à un enfant, à un animal. «…Dans quelle énergie est-ce que ça me met ?… Est-ce que ça goûte l’amour ou pas ?… Est-ce que ça respecte qui je suis, ma liberté profonde sur ma vie ?… » Si ça répond non, si ça me met dans la peur : « …Pas pour moi ! » Passer tout droit.

Élargissant ainsi mon mode de captation du réel, je deviens disponible à accueillir de la Vie de nouveaux éclairages : ils sont toujours taillés sur mesure avec mon chemin de vie bien personnel …aimanté vers le bonheur.

Denis Breton

Le bonheur, comme rivière

Le bonheur n’a pas fini de nous surprendre : éclats de tendresse… remontée d’un coup dur… paix intérieure… émerveillement d’un sourire d’enfant…
Il est rivière au fil de nos émotions. Celles qu’on savoure tout d’un trait dans l’instant, il les traverse et les met en danse… Celles qui lui dressent un rocher de mémoires douloureuses, il en fait le tour cherchant par où entrer pour les guérir : si on veut bien les accueillir …« à grand coup d’amour » comme il a été chanté, il les récompense de larmes salutaires .
Comment pourrait-il en être autrement ? le bonheur est signature de la Vie au fond de nous, ineffaçable.

Ω