Archives de l’étiquette : interprétation

Notre premier anti-virus existentiel

Sur un appareil informatique on voit d’évidence l’intérêt d’incorporer un anti-virus : ça devient son système immunitaire face aux intrusions. Réalisons-nous que notre organisme, l’appareil qui nous permet de traverser l’expérience terrestre, a le même besoin ?

L’anti-virus de la Vie est l’amour; tout ce qui épanouit la vie ou la répare est un aspect ou un dérivé de l’amour — par exemple notre ressenti. Il nous immunise face à tous nos mal-être. Comment donc ?…

Nous sommes bombardés d’événements et d’informations. Si nous nous contentons d’y réagir à partir de la tête, nous les interprétons à partir du connu : les perceptions et les croyances que nous nous sommes forgées déjà. Sauf que certaines nous disent la vérité, d’autres nous mentent. C’est normal : nous sommes ici pour faire l’expérience des deux (la dualité), afin de choisir en toute liberté pour la suite.

En pratique, il s’agit de nous exercer à d’abord ressentir à partir du corps et du cœur ce qui nous pénètre — comme on le voit faire spontanément à un enfant, à un animal. «…Dans quelle énergie est-ce que ça me met ?… Est-ce que ça goûte l’amour ou pas ?… Est-ce que ça respecte qui je suis, ma liberté profonde sur ma vie ?… » Si ça répond non, si ça me met dans la peur : « …Pas pour moi ! » Passer tout droit.

Élargissant ainsi mon mode de captation du réel, je deviens disponible à accueillir de la Vie de nouveaux éclairages : ils sont toujours taillés sur mesure avec mon chemin de vie bien personnel …aimanté vers le bonheur.

Denis Breton

L’affection reçue nous marque plus longtemps que les coups encaissés

main d'un bébé dans celle d'un adulte

Voilà en substance une vision qu’endosserait volontiers le grand psychiatre et scientifique Boris Cyrulnik  — qui a popularisé le concept de résilience –  lui qui a connu la mort de sa famille dans les camps de concentration, et qui a soigné quantité de gens marqués par la guerre ou par une éducation parentale déficiente. (1)

Il met en évidence qu’on peut être marqué deux fois par un événement douloureux… Continuer la lecture de L’affection reçue nous marque plus longtemps que les coups encaissés